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 William Emilien Backhand

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AuteurMessage
William E. Backhand
Serpentard ¤ Quatrième Année
Serpentard ¤ Quatrième Année
William E. Backhand


Date de naissance : 28/03/1991
† Niveau : Quatrième année

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MessageSujet: William Emilien Backhand   William Emilien Backhand Icon_minitimeVen 21 Avr 2006 - 20:50

I. Renseignements Généraux


Nom : Backhand
Prénom : William Emilien (il s’agit d’un seul prénom, mais il ne prend pas de tiret)
Surnom : On l’appelle généralement William. Ses amis utilisent le diminutif Will, sa mère l’appelle parfois Willy mais il a horreur de ça. Camille l'appelle Emilien, ou Willy quand elle veut l'embêter.
Date de naissance : Il est né un 13 janvier.
Age : Il a onze ans au début de sa première année.
Sexe : Masculin



II. Physique


Cheveux : Les cheveux de William sont parfaitement noirs, d’un noir d’ébène. On ne sait pas vraiment de qui il tient cette caractéristique, puisque ni sa mère ni son père n’a les cheveux noirs. Ça vient probablement de ses grands-parents, mais rien n’est moins sûr. Néanmoins, sa tante a les cheveux noirs également, donc c’est forcément du côté de la famille de son père. Ses cheveux sont incoiffables si l’on s’y prend avec une brosse normale. Avec une baguette magique, peut-être que l’on obtiendrait un résultat presque satisfaisant. Ils sont répartis anarchiquement sur son crâne et les mèches les plus longues tombent jusqu’à son menton. Ses parents ont essayé une grande diversité de sortilèges lors de l’enterrement de sa grand-mère, mais il n’avait toujours pas l’air aussi bien élevé qu’ils l’auraient voulu.

Yeux : Les yeux du jeune Backhand sont également noirs. S’il les avait eus bridés, on aurait pu croire qu’il était asiatique, mais ce n’est pas du tout le cas. Malgré cette couleur sombre, ses yeux sont très expressifs. Quiconque sait correctement interprêter ce qu’il voit pourra deviner les sentiments de William … du moins, les sentiments qu’il veut bien faire passer. Sous la tutelle de son grand-père, il a appris à exprimer ce qu’il souhaite. On peut parfois y voir une lueur amusée, une froideur méprisante, ou encore, plus rarement, de la tristesse. Ses yeux sont vifs et observent avec attention ce qui se passe autour de lui, par habitude.

Visage : Will a un visage aux traits fins, qui est habitué à exprimer toute une palette d’expressions, de la plus joyeuse à la plus triste, de la plus amicale à la plus méprisante. Sa peau est pâle, à cause du fait qu’il a passé le plus clair de son temps enfermé dans la bibliothèque de son grand-père, au lieu d’aller jouer dehors comme les enfants de son âge. Il sait rester de marbre en presque toutes circonstances, mais il existe des choses qui le feront craquer. Il a beau avoir grandi en compagnie de son grand-père qui ne semblait avoir comme but que de faire de William un acteur formidable, sachant parfaitement cacher ses émotions, il n’en reste pas moins un enfant. On pourrait croire qu’il porte un masque, son vrai visage ne se révélant que lorsqu’il rit sincèrement ou qu’il pleure.

Taille : Il est plus grand que la plupart des enfants de son âge, sans pour autant être un géant. Il lui reste encore beaucoup de centimètres à prendre, mais il fait déjà 1 mètre et 60 centimètres. C’est bien utile d’être de grande taille, surtout si les filles de son âge font en général dix centimètres de moins. Il trouve ça assez amusant.

Corpulence : Il est fin et sa silhouette est élancée. En effet William est assez sportif, il a joué au basketball, au football, au handball, fait de l’athlétisme, toujours sous ordre de son grand-père. « Un esprit sain dans un corps sain » Peut-être que le corps est sain, mais l’esprit, c’est pas vraiment sûr … Il est déjà foulé plusieurs fois la cheville droite, il s’est cassé le bras droit et la jambe gauche trois fois. Mais il n’a encore jamais été soigné par magie, il a dû supporter les plâtres et les béquilles.

Signe particulier : William s’habille généralement de noir, lorsqu’il n’est pas obligé de porter l’uniforme de l’école. Il n’apprécie pas beaucoup la robe de sorcier noire malheureusement obligatoire, mais porter une chemise ne le dérange pas du tout. Il a une cicatrice discrète sur la nuque due à une chute dans la cave de ses grands-parents : il s’était aventuré dans une pièce du rez-de-chaussée dont le plancher n’était pas vraiment fiable …



III. Caractère


Qualités : Quiconque connaît bien William et ne l’apprécie que moyennement dira qu’il est bien difficile de lui trouver des qualités. Pourtant, il en possède quelques unes, si l’on cherche bien. Il n’est pas solitaire ni même associable. Il aime bien les gens en général, parler, même pour ne rien dire. Il se définit lui-même comme de bonne compagnie. Il sait être un auditeur attentif, écouter quelqu’un sans faire de commentaire intempestifs.William aime bien rire, mais il ne rit pas forcément des mêmes choses que les autres. Il sait s’intéresser à certaines choses, sauf lorsqu’il se trouve être fatigué. Il l’est rarement, par ailleurs. Il ne sera pas courant qu’il soit malade, fatigué, lassé, mais par contre, il lui arrive d’être mal réveillé. Il a une bonne culture générale. Lorsqu’il passe beaucoup de temps en compagnie d’une personne, même s’il a commencé par lui mentir dans un but précis, il arrive qu’il s’attache finalement à cette personne, et à ce moment là, il se sent mal.

Défauts : Son premier défaut est d’être fortement malhonnête : c’est un menteur né. Il sait parfaitement jouer la comédie et peu savent quel est son véritable caractère. Il avait des talents d’acteur déjà son arrivée en Angleterre, mais ils se sont considérablement développés en la compagnie de son grand-père. S’il paraît compatir lorsque vous lui racontez l’incendie de votre géranium chéri, le suicide de votre araignée domestique, la disparition mystérieuse de vos barres au chocolat … il ne sera pas sincère. Il se pourrait même qu’il soit pour quelque chose dans tous vos malheurs. En général, lorsqu’il ment ou joue la comédie, c’est qu’il a à y gagner. Mais parfois, il le fait juste pour s’amuser. Il ne réfléchit pas vraiment à ce que ça lui ferait à lui, si on lui mentait comme il le fait. Ou plutôt, si : mais il s’en fiche. Il n’applique absolument pas le conseil : « Ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas qu’ils te fassent. » Il est plutôt du genre à dire : « Ne laissent pas les autres te faire ce que tu n’aimerais pas qu’ils te fassent. »
William Emilien est aussi un voleur : ne lui serrez pas la main si vous portez une bague à laquelle vous tenez ! Ne vous asseyez pas à côté de lui si vos poches contiennent quelque chose qui pourrait l’intéresser !

Ce qu’il aime : Will aime rire des réactions des autres, surtout s’ils s’énervent. Si vous êtes du genre à devenir rouge et à hurler dès que l’on vous fait une simple remarque, restez plutôt loin du jeune garçon, il ne vous laisserait plus tranquille. Il aime beaucoup énerver sa mère particulièrement, en venant manger ce qu’elle appelle des « cochonneries » devant elle (soda, barres chocolatées, bonbons …). Il aime beaucoup lire également, mais seulement des romans : les livres dits documentaires ne l’intéressent pas forcément, ou alors il faut que le sujet soit passionnant. Il adore organiser des mauvaises farces qui non seulement nuiront à d’autres, mais qui lui procureront de la joie : il faut qu’il soit là pour voir le résultat, sinon ça n’a pas grand intérêt ! Il aime passer du temps avec des gens, quels qu’ils soient, mais s’il reste trop longtemps avec quelqu’un qui n’est pas complètement stupide, il peut finir par s’attacher et il préfère que ça n’arrive pas, il n’aurait plus le goût de se moquer de la personne.

Ce qu’il déteste : Il déteste passer trop de temps tout seul, il déteste ne rien avoir à faire. Il a également horreur de l’eau, sous toutes ses formes : il ne boira jamais un verre d’eau sauf sous torture. Il ne plongera jamais dans une piscine, dans la mer ou dans le lac du collège, sauf si on le force. Il ne restera jamais sous la pluie, sauf s’il n’a pas le choix. En réalité, William a presque peur de l’eau, il déteste s’en approcher. Bien sûr, il se lave, ce n’est pas non plus une phobie ! Mais dès lors qu’il le peut, il restera loin de l’eau, c’est pour ça qu’il n’aime pas beaucoup la plage. Il n’y est allé qu’une seule fois pendant les vacances et a tellement gâché les vacances de ses parents qu’ils se sont promis de ne jamais y retourner. William n’aime pas non plus rester longtemps assis sans rien faire : les cours ne l’intéressent pas, en général, sauf s’il a quelqu’un à qui parler ou dont il peut se moquer dans la classe. Il n’aime pas ceux qui jugent sur le niveau social ou sur les ancêtres : il est issu d’une famille presque normale, si l’on exclue son grand-père et ses richesses. Il n’y a aucun moldu du côté paternel, mais sa mère est issue de deux moldus. C’est pour cela qu’il ne méprise pas les sang-de-bourbes, contrairement à la plupart des Serpentard.



IV. Histoire


Origine/Nationalité : William Emilien naquit à Paris, mais après six années passées en France, ses parents décidèrent d’emménager en Angleterre. William conserve la nationalité française et n’en changera jamais, trop attaché à son pays natal qu’il est.

Lieu d’habitation : Il vit dans un village du nord de l’Angleterre, dans lequel vit aussi Maximilien Backhand, son grand-père paternel. La maison des Backhand est entourée d’un jardin que Mrs Backhand entretient tous les jours, malgré le fait que son fils arrache de temps à autre quelques fleurs, au passage. Le garçon a fait acheter un hamac à ses parents, puis l’a installé dans les branches d’un arbre. Ses parents ne sont pas assez sportifs pour monter le chercher, seul William l’utilise, finalement. La maison a deux étages : au rez-de-chaussée, on trouve la cuisine, qu’Anne Backhand nettoie chaque dimanche, la salle à manger qui accueille parfois jusqu’à treize personnes – Mrs Backhand étant supersticieuse, William aime se débrouiller pour qu’ils soient treize à table – et un salon ; au premier étage, la chambre des parents, dont la porte possède une serrure par mesure de sécurité – qui sait quelle mauvaise farce le garçon pourrait leur jouer pendant la nuit ? – et le bureau de Mr Backhand ; enfin, le deuxième étage est réservé à William Emilien. Il constitue sa chambre, et personne n’a le droit d’y entrer. D’ailleurs, lui seul en possède la clé.


Dernière édition par le Jeu 7 Sep 2006 - 22:49, édité 17 fois
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MessageSujet: Re: William Emilien Backhand   William Emilien Backhand Icon_minitimeLun 22 Mai 2006 - 22:59

Enfance :

Vie de famille

L’enfant fut dès sa naissance une source d’ennuis pour ses parents, car ses grands-parents maternels, déjà fortement opposés au mariage de leur fille avec Sébastien, renièrent totalement leur fille après cela. Au contraire, les parents de Mr Backhand étaient ravis, en particulier son père.
Mais les parents de William furent déçus par l’enfant : lorsqu’il fut en mesure de voir ce qui se passait autour de lui, il commença à attraper tout ce qui était à sa portée. Normal, me direz-vous. Mais Will ne se contentait pas d’attraper les doigts ou les cheveux, il les tordait ou les tirait jusqu’à ce que la personne à qui ils appartenaient s’éloigne rapidement. De plus, le garçon acquit dès ses premières années un regard méprisant qui troubla ses parents. Quand William fut capable de marcher, il s'amusa à tourner à fond les boutons de la cuisinière à gaz, du volume de la chaine stéréo, il débranchait les prises électriques et arrachait les plantes hors de la terre. Ses parents abandonnèrent vite l’idée de l’éduquer. Ils décidèrent de ne rien lui dire à propos de la magie et du monde sorcier.

Lorsqu’ils déménagèrent en Angleterre, le grand-père de William prit l’enfant avec lui et le rééduqua complètement. Le jeune garçon apprit très vite l'anglais avec son grand père, nommé Maximilien. Ce dernier appréciait beaucoup le garçon et lui apprit un grand nombre de principes dont William se souvenait encore quelques années plus tard. Maximilien lui apprit à mentir, à jouer la comédie à la perfection, à analyser la personnalité des gens qui l'entouraient. C'est à partir de ce moment que William devint totalement incontrolable pour ses parents qui étaient complètement dépassés par les changements qui s'opéraient. William Emilien devenait de plus en plus mesquin, moqueur, méprisant et hautain.

Alors qu'il avait entre neuf et dix ans, une fête fut organisée pour Noël chez Maximilien Backhand. Et des gens que William n'avait jamais vus furent invités : la soeur de Sébastien, son mari, et ses deux fils. Ainsi donc, William avait des cousins ! Dont un garçon de son âge, nommé Peter, qui ne lui ressemblait pas vraiment : il était plus calme intérieurement - car en apparence, Will est généralement assez serein - et surtout, susceptible, ce qui intéressa fortement le jeune Backhand. Les deux garçons ne s'entendirent pas très bien et ce depuis la première minute.
Quelques mois plus tard, la grand-mère de William mourut d'une maladie incurable, même pour les sorciers. Le jeune garçon ne versa pas une larme à l'enterrement, comme le lui avait demandé son grand-père, mais il ne put s'empêcher de pleurer lorsqu'il revint chez lui. Après tout, même s'il ne l'avait pas vue très souvent, sa grand-mère avait toujours été gentille avec lui, malgré ses mauvaises farces et ses commentaires désagréables sur ses tartes, elle n'avait jamais arrêté d'en faire. Une semaine plus tard, William se rendit compte que le goût des tartes aux pommes lui manquait. Mais il n'en parla jamais.

Après une première année à Poudlard, William revenait chez lui. Il n'était pas particulièrement heureux de revoir ses parents, mais il n'avait pas vraiment le choix. Alors qu'il pensait passer un été des plus tranquilles, tout se précipita brusquement lorsque son grand-père mourut, au début du mois de juillet. Pendant l'année passée à Poudlard, Will avait réalisé qu'il avait peur de Maximilien Backhand, et les larmes qu'il versa alors furent plus des larmes de soulagement que de tristesse. De plus, il comprenait un peu mieux son père ... même s'il ne lui pardonnait toujours pas de lui avoir caché qu'il était un sorcier.

Le reste du mois de juillet se passa sans encombre, quelques disputes éclatèrent entre William et sa mère, mais sans plus. Ce fut le soir du 31 qu'il se passa quelque chose qui sortait de l'ordinaire. William Emilien était assis dans un fauteuil, dans le salon, et lisait un livre sur les sortilèges nuisibles, lorsqu'on sonna à la porte. Un bref coup d'oeil à sa montre lui apprit qu'il était plus de onze heures ... Drôle d'heure pour rendre visite à quelqu'un. Mais comme personne ne semblait vouloir aller ouvrir, il se leva.
Et quelle ne fut pas sa surprise de découvrir une femme et une fille qui devait avoir un an de moins que lui, mais qui surtout, lui ressemblait beaucoup ... On aurait dit lui, mais avec de longs cheveux blonds, une peau plus foncée, et en beaucoup plus petit ... C'était peut-être une cousine ? Et cette femme, sa tante ? William se retourna à moitié pour demander à sa mère en français :
- On attendait quelqu'un en particulier ?
- Non, je ne crois pas ...
Et il se tourna à nouveau vers elles. Il n'eut pas le temps de leur poser la moindre question que la femme déclara :
- Tu dois être William Emilien ...
Comment connaissait-elle son nom ? Il répondit que oui, c'était bien lui.
- Est-ce que je peux voir ton père ? demanda la femme.
Sébastien était quelque part dans la maison, mais quant à savoir où exactement ... Anne demanda qui était là, et William répondit qu'il ne savait pas.
- Elles veulent voir Sébastien, ajouta-t-il.
- Je vais le chercher, répondit sa mère.
William invita la femme et la jeune fille à entrer, et les fit passer dans le salon, où il lisait quelques minutes plus tôt. La fille venait à peine de s'asseoir sur le canapé qu'Anne faisait son apparition, l'air de très mauvaise humeur. Le coup d'oeil qu'elle lança à la fillette confirma cette impression.
- William, reste là, ordonna-t-elle sèchement.
Le jeune garçon haussa les épaules, après tout il était très bien dans le salon. La femme blonde suivit Anne Backhand et la fillette ramena ses genoux contre elle. William reprit sa lecture, sans ignorer qu'elle l'observait avec attention. Il entendit des bribes de conversation depuis la cuisine -conversation assez animée par ailleurs- mais il n'arrivait pas à comprendre de quoi il était question. La jeune fille finit par s'endormir.

Un peu plus tard, Sébastien demanda à William de le suivre dans le couloir. Il avait l'air soucieux, la femme blonde n'avait pas dû apporter de très bonnes nouvelles. Il prit son fils par les épaules et commença, plus sérieux que jamais :
- Autant ne pas tourner autour du pot. La jeune fille qui dort dans le salon s'appelle Camille Backhand. C'est ta demi-soeur.
William ne put retenir un "Quoi ?" étonné, malgré tout ce que lui avait appris son grand-père, sur la façon de ne pas montrer ce qu'il pensait. Sa demi-soeur ? C'était vrai qu'elle lui ressemblait, mais tout de même ...
- A partir de maintenant, elle va vivre ici, avec nous. Cette femme qui l'a amenée, c'est sa mère. Elle ... elle ne peut pas la garder plus longtemps. Et c'est une moldue, ajouta-t-il avec un regard entendu.
Will avait compris : pas de magie à la maison ...
- Mais est-ce que Camille en est une ?
- Je ne pense pas. D'après ce que raconte sa mère ... Bon, une dernière chose : essaie d'être un peu sympathique avec elle. C'est pas facile pour nous, mais ça ne l'est pas non plus pour elle. Et Anne la déteste déjà ...
- Où est-ce qu'elle va dormir ?
- Pardon ? fit Sébastien, surpris par cette question.
- Où est-ce que Camille va dormir ?
- Euh ... je pensais à ta chambre ...
Pas question ! se dit William. Le bureau de Sébastien ferait parfaitement l'affaire ... c'est ce qu'il expliqua ensuite à son père. Ce dernier finit par se laisser convaincre et déclara qu'il irait acheter un lit supplémentaire le lendemain. William alla se coucher sans se soucier de ce qui pouvait encore se passer ce soir là.

Dans les jours qui suivirent, William observa avec attention sa demi-soeur. Elle paraissait très affectée par la décision qu'avait pris sa mère de la laisser là. Ce n'était pas tellement étonnant ... Camille ne parlait pas beaucoup, mais elle n'avait pas l'air idiote. Parfois, elle s'enfermait dans sa chambre et y restait plusieurs heures. Sébastien essayait d'être gentil avec elle -il y réussissait plutôt bien- mais Anne était absolument horrible et la plupart du temps sans raison.
Un jour, juste après le repas de midi, alors que William et Camille débaraissait la table, la jeune fille fit tomber un verre qui se brisa sur le sol de la cuisine. William allait sortir sa baguette pour le réparer, mais il se souvint qu'il n'avait pas le droit ... Camille paraissait catastrophée, et alors qu'il s'apprêtait à lui dire que ce n'était pas si grave, Anne intervint.
- Tu ne peux pas faire attention, non, espèce d'idiote ! lança-t-elle sur un ton venimeux.
- Excusez-moi ...
Camille n'arrivait pas à tutoyer la mère de William encore.
- Je comprends pourquoi ta mère ne veut plus de toi, ajouta Anne de la même façon.
Sur ce, Camille fondit en larmes et quitta la cuisine en courant. William entendit la porte de sa chambre claquer et jeta un regard noir à sa mère, qui pointait sa baguette sur les morceaux de verre.
- Je savais que t'étais bête, mais je croyais pas que tu pouvais être aussi méchante.
- Mêle toi de tes affaires, Willy, répliqua sa mère.
William avait horreur qu'on l'appelle comme ça. Il répondit :
- Elle t'a rien fait, je vois pas pourquoi tu t'acharnes sur elle ... Si y'a quelqu'un contre qui tu devrais être en colère, c'est plutôt Sébastien, ou encore sa mère, mais pas Camille.
- Tu ne peux pas comprendre, de toute façon.
- C'est un peu facile ça, comme réponse. Enfin, maintenant, je comprends que Sébastien t'ait trompée ...
En voyant le regard que sa mère lui lançait, William quitta la cuisine en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. A peine avait-il refermé la porte que le verre qu'Anne venait de réparer se brisait à nouveau. Elle l'avait lancé en direction de son fils et il s'était écrasé contre la porte. Will attendit d'être monté à l'étage pour éclater de rire, énerver sa mère était toujours aussi drôle.

Plus tard, Sébastien emmena ses enfants à Londres, car il avait l'intention de récupérer quelques affaires à Camille chez elle. William n'était allé qu'une seule fois à Londres de toute sa vie, et il y avait passé très peu de temps : il avait juste fait un tour sur le Chemin de Traverse, et n'avait rien vu du côté moldu. Mais personne ne répondait lorsqu'ils sonnaient à la porte de l'appartement où avait vécu Camille. Sébastien déclara qu'il allait appeler quelqu'un pour faire ouvrir la porte et qu'ils devraient aller faire un tour en attendant. William, se doutant bien qu'il allait plutôt faire usage de la magie pour entrer, entraîna sa soeur à sa suite dans les rues du quartier. Ils rencontrèrent une vieille dame qui promenait son chien, à qui il expliqua comment faire un excellent rôti de caniche -elle eut l'air scandalisée et partit presque en courant- et il arriva à soutirer un peu d'argent à un homme, en lui expliquant qu'ils en avaient besoin pour acheter des tickets de métro pour rentrer chez eux, avec lequel ils s'achetèrent des glaces. Enfin, ils "visitèrent" un magasin qui s'étendait sur plusieurs étages. A force de monter dans les étages, ils arrivèrent sur le toit de l'immeuble. William n'aimait pas trop l'altitude, pas qu'il ait le vertige, mais ... Camille, au contraire, s'approcha si près du bord qu'il crut qu'elle allait passer par dessus.
- Oh, je vois chez moi d'ici, viens voir ! s'exclama Camille.
- Non, merci, je préfère rester bien au milieu, si ça te dérange pas ...
- Peureux !
William ne répondit pas à cette provocation sans aucun sens à son avis. Mais brusquement, Camille perdit connaissance et tomba dans le vide. Will se précipita vers le bord pour voir sa chute amortie par une branche d'arbre ... puis pour la voir s'écraser sur le sol. Il se mordit violemment la lèvre. Que faire ? Son père était occupé, et les gens formaient déjà un cercle autour de sa soeur, toujours inconsciente -de toute façon, elle n'aurait pas été capable de bouger. Il allait devoir laisser les moldus s'occuper d'elle ...

Il monta dans l'ambulance qui emmenait Camille à l'hôpital, et là, on lui demanda d'attendre patiemment alors qu'on "s'occupait de sa soeur". William n'était pas très patient, et n'aimait pas ne rien avoir à faire. De plus, il s'inquiétait de l'état de Camille. Les médecins n'avaient pas l'air très sûr d'eux ... L'arrivée de Sébastien lui évita d'avoir des pensées trop morbides. Son père était convaincu que William avait poussé sa soeur du haut de l'immeuble, et ils rentrèrent tous les deux par le premier train. Will ne comprenait pas pourquoi ils ne restaient pas à Londres pour attendre que Camille revienne à elle ... Dès qu'ils furent rentrés, Sébastien enferma William dans sa chambre, malgré ses protestations.
- Fais moi sortir tout de suite ! hurla-t-il en donnant un grand coup de pied dans la porte.
- Quand tu auras avoué ce que tu as fait et que tu auras l'air d'être un peu désolé ! répliqua Sébastien.
- Tu peux toujours rêver !
- Tu sortiras pas avant !
- Tu seras obligé de me laisser sortir, parce que je vais plus manger, et que si tu continue à me laisser enfermé, je mourrerai de faim ! continua William, déterminé comme jamais.
- C'est ça ...
- Tu vas laisser son fils crever de faim ?
- Ouais.
Sébastien n'était pas sérieux, il n'allait pas laisser mourir William tout de même mais il était vraiment inquiet. Il n'était pas certain qu'il ait poussé Camille du toit, mais s'il l'avait vraiment fait ... Il savait que Will n'était pas très gentil, mais de là à vouloir tuer quelqu'un ?

William était furieux, mais il ne pouvait rien faire. Son père avait pris sa baguette magique, fermé la fenêtre par magie, la rendant incassable, et ne paraissait pas vouloir lui ouvrir la porte. Il lui faisait parvenir de la nourriture aux heures des repas, mais le garçon ne s'en servait que pour se défouler. Il mettait toute la nourriture à la poubelle et envoyait la vaisselle contre les murs. Sa mère ne lui avait pas adressé un mot depuis qu'il était revenu. Il entendait parfois des disputes entre ses parents, et un jour, Anne hurla qu'elle allait quitter la maison. William n'y crut pas, au début, mais il l'entendit faire ses valises et claquer la porte. Dans l'état dans lequel il était, la seule chose qu'il pensa, ce fut : "Bon débarras".


Dernière édition par le Lun 7 Aoû 2006 - 17:13, édité 14 fois
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MessageSujet: Re: William Emilien Backhand   William Emilien Backhand Icon_minitimeMar 23 Mai 2006 - 12:02

Camille rentra plus d'une semaine plus tard. William n'aurait su dire combien de temps exactement elle avait passé à l'hôpital, car il avait renoncé à compter les jours. Il avait horriblement faim mais il était décidé à ne pas abandonner. Son père était toujours aussi déterminé. Mais William avait bien observé la serrure de la porte de sa chambre, et en avait conclu qu'il finirait par arriver à l'ouvrir lui-même, sans clé. Il ne perdait donc pas espoir.
Un matin, le Serpentard réussit enfin à se libérer.
- Papa, prépare toi à mourir ! hurla-t-il sur un ton victorieux.
Il n'avait pas vraiment l'intention de tuer son père, mais il était tellement énervé qu'il disait un peu n'importe quoi. De toute façon, il n'obtint aucune réponse : Sébastien n'était pas là. Il en profita pour faire un tour dans sa chambre. Où avait-il pu cacher sa baguette ? William ouvrit tous les tiroirs et la trouva finalement entre ses chaussettes et ses t-shirts.

Il décida alors d'aller voir comment se portait Camille, et il la trouva allongée dans son lit, l'air fatiguée ... Il ne lui fallut pas longtemps pour remarquer que ses yeux avaient perdu tout éclat, ils paraissaient si ternes qu'il fut étonné. Il s'assit par terre, à côté du lit.
- Salut, fit-il.
Il n'obtint pas de réponse, mais remarqua que le regard de sa soeur avait déjà un peu changé. Il aperçut alors une lettre posée sur la table de chevet, et n'eut pas besoin de beaucoup de temps pour voir qu'il s'agissait d'une lettre envoyée par Poudlard. Alors comme ça, son père ne s'était pas trompé, c'était bien une sorcière. Ah, il allait enfin pouvoir faire de la magie chez lui !
- Tu y crois ? lui demanda-t-il.
Elle fit signe que non. Il s'y attendait un peu, lui non plus n'y avait pas cru l'année précédente ... Mais comment lui expliquer ?
- Moi j'y crois, déclara-t-il, aussi sérieux que son père lorsqu'il lui avait annoncé que Camille allait vivre avec eux.
Ce qui parut avoir un effet sur la jeune fille ... Est-ce qu'il suffisait que William dise quelque chose pour qu'elle y croie ? Peut-être bien, finalement. Au moins, elle, elle ne pensait pas qu'il l'avait poussé du toit !
- Alors moi aussi, j'y crois, répondit Camille.

Au retour de Sébastien, Camille lui expliqua que William n'y était pour rien. Il était assez étonné de voir que son fils avait réussi à sortir de sa chambre, mais qu'il avait également fait parler sa soeur, qui n'avait pas dit un mot depuis sa sortie de l'hôpital. Comme elle était encore trop faible pour faire le voyage jusqu'à Londres, Sébastien alla acheter ss fournitures seul. Et le jour du départ, les deux enfants Backhand montèrent ensemble dans le Poudlard Express ...


Scolarité avant Poudlard

William n’alla pas à l’école avant six ans. Il n’était alors pas habitué à recevoir des ordres, ses parents n’ayant pas vraiment envie de se confronter au petit garçon, et les premiers jours d’école furent très difficile, autant pour le professeur que pour l’élève : Will n’acceptait pas l’autorité de cet homme, qu’il ne connaissait pas qui plus est. Mais lorsqu’il comprit qu’il devant écouter ce qu’il disait pour apprendre à déchiffrer les millions de livres existant et qu’on disait si intéressants, il se tut. Du moins, pendant un moment. Très vite, il s’ennuya. Lorsqu'un jour, un enfant laissa sur sa table un gateau que sa mère lui avait donné pour le goûter. Comme personne ne traînait dans les environs, William s'en empara et le cacha dans sa poche. Lorsqu'il revint et s'aperçut que son gateau avait disparu, l'enfant pleura, et William ressentit un amusement beaucoup plus fort que lorsqu'il se contentait de déterrer les fleurs favorites de sa mère. Décidément, voler lui plaisait. Un peu plus tard dans la même journée, il alla narguer l'enfant en mangeant son gateau sous ses yeux et sa joie fut encore plus grande.

Puis il déménagea en Angleterre. Sa première surprise fut d’avoir à porter les mêmes vêtements que les autres enfants, mais il s’y habitua tant bien que mal, même si c’est plutôt mal. Il avait des notes excellentes, mais il ne faisait absolument rien en classe. Il passait la journée à regarder par la fenêtre ou encore à répondre laconiquement au professeur qu’il ne comprenait pas l’anglais oral, ce qui était bien sûr totalement faux. Pourtant, on le croyait, il était jeune et puis, il venait de France, alors on lui pardonnait. Bientôt, il décida de briser cette monotonie. Il se fit plus attentif en classe, il faisait mine de mieux comprendre l’anglais, il parlait mieux la langue. Son professeur fut très satisfait sans comprendre ce qui se passait en dehors de l’école, dès lors qu’il rentrait, William allait rejoindre son grand-père dans son bureau et mettait une mauvaise farce au point. Ses mauvaises actions prirent de l'ampleur au fur et à mesure que l'apprentissage des mathématiques et de la géographie l'ennuyait de plus en plus. Un jour, il fit exploser toutes les fenêtres de l'école en même temps à l'aide de petites bombes que son grand-père lui avait appris à fabriquer. Son professeur était certain que c'était son oeuvre, mais il n'en avait aucune preuve. Tout jouait en la faveur de William : un sourire angélique, une attitude faussement appliquée, des notes excellentes. Personne ne douta de sa culpabilité lorsque les arbres de la cour de récréation prirent feu dans la nuit.

Malgré cela, William se faisait des amis. Il passa beaucoup de temps en compagnie d'un garçon prénommé Evan, qui n'avait pourtant pas le même caractère que lui. Le garçon était plutôt souriant, courageux, mais par dessus tout, il méprisait les autorités et donc les professeurs. William prit conscience de son existence le jour où Evan s'opposa à un professeur qui déclarait que le garçon n'avait sans doute pas de parents compétents, ce qui était faux. Le professeur prit pour exemple William Emilien en déclarant que lui non plus n'avait sans doute pas de parents responsables. Les deux élèves finirent par être exclus de la classe et en profitèrent pour faire connaissance.


Réception de la lettre

Par une fraîche matinée d’été, alors que les enfants les plus chanceux bénéficiaient d’un sommeil excessivement prolongé, même pour un jour de vacances, de beaux yeux d’ambre se posaient successivement sur les cheminées, qui ne servaient pas en cette saison, des maisons d’un petit village du nord de l’Angleterre. Elle semblait hésiter, car elle s’était arrêtée depuis dix minutes déjà. Le voyage avait dû être trop éprouvant pour elle, qui commençait à prendre de l’âge. Soudain, elle parut trouver ce qu’elle cherchait, car elle se laissa tomber en avant et vola paisiblement jusqu’à atteindre la corniche d’une fenêtre. Elle se posa entre deux pots de fleurs vivement colorées et frappa quelques petits coups précipités au carreau.
A l’intérieur, il y eut du mouvement. Un homme se leva et vint ouvrir la fenêtre, avec quelques difficultés certes, mais il finit par y arriver. Il récupéra la lettre attachée à la patte de l’animal, et le renvoya sans plus de cérémonie. Néanmoins, lorsqu’il reconnut le cachet de la lettre, Mr Backhand fit un large sourire et se tourna vers sa femme, prénommée Anne.

- Sais-tu où est William ? lui demanda-t-il.
- Tu es sûr que nous devrions l’y envoyer ? répondit-elle, l’air inquiet.
- Mais enfin, pourquoi ? Il a beau être assez … difficile, il est tout de même un sorcier ! Nous n’avons pas le droit de lui refuser l’entrée à Poudlard. Mais répond donc à ma question, où est-il ?
- Comme d’habitude, chez ton père …

Mr Backhand parut sur le point de répliquer quelque chose, à cause du ton sur lequel Mrs Backhand avait répondu cela. En effet, Anne et Maximilien ne s’entendaient pas très bien, mais ce n’était pas une raison pour parler ainsi du père de Sébastien. Ce dernier haussa simplement les épaules et sortit de la maison des Backhand. Il n’eut que quelques pas à faire pour se retrouver devant la maison de ses parents. A chaque fois qu’il la voyait, il avait comme mal au ventre. Il se rappelait son enfance presque malheureuse, avec sa sœur, et surtout, son père. Comme Maximilien l’avait méprisé ! Et dire que William avait toutes ses faveurs … Sébastien était jaloux de son fils, mais il ne se l’avouait pas. Il avança jusqu’à la porte et frappa. Aucune réponse. La porte était ouverte, aussi la poussa-t-il. Sébastien fit quelques pas dans le hall et se retint de faire demi-tour. Il détestait cette maison, surtout depuis la mort de sa mère. « Faire comme si de rien n’était » se répétait-il. Où pouvait bien être Will ? Par intuition, il monta les escaliers jusqu’au deuxième étage. Il se retrouva face au long couloir au tapis vert. Oh, ce couloir, comme il en avait peur ! Chaque fois qu’il devait aller au bout, il tremblait, l’idée de se retrouver face à face avec son père le terrifiait. Mais aujourd’hui, c’était différent. C’était forcément différent !
Il se rendit compte que ses genoux tremblaient, de même que ses mains. Rien n’avait changé, il était pétrifié par la peur. Sébastien se rendit compte qu’il entendait des voix et cela lui redonna un peu de courage. Cette fois, il ne serait pas seul face à son père. Il franchit la distance qui le séparait de la porte pas par pas, lentement, sûrement. Enfin, après s’être demandé s’il ne le regretterait pas toute sa vie, il frappa quelques coups à la porte.

William se tenait bien droit devant le bureau de son grand-père. Que faisait-il ? Il écoutait, avec toute l’attention dont il était capable de faire preuve. Son grand-père était en train de lire un texte en latin, et l’enfant devait savoir traduire ensuite. S’il n’en manquait ne serait-ce qu’une petite partie … Mais soudain, il y eut du bruit : des coups furent frappés à la porte. Maximilien fronça les sourcils et arrêta sa lecture. William Emilien maudit intérieurement l’imbécile qui se tenait derrière cette porte. Il faudrait recommencer depuis le début ! Comme son grand-père lui faisait signe d’aller ouvrir, le jeune garçon pivota sur lui-même et posa la main sur la poignée de la porte. Il l’ouvrit avec force, et se retrouva face à son père. Ce dernier semblait terrifié ! William le fusilla du regard, avec un air qui semblait dire « Idiot ! Tu nous déranges ! Va-t’en ! ». Il demanda froidement :

- Quoi ?
- Bonjour William, répliqua le père, semblant avoir retrouvé un peu d’assurance.
- Qu’est-ce que tu veux ? répéta le jeune garçon, avec un regard toujours aussi noir.
- Je te laisse ça …

Et il tendit à William Emilien une lettre, après quoi il fit demi-tour aussi vite qu’il le put. Le garçon, avec une exclamation de mépris, retourna devant le bureau de son grand-père. Alors qu’il s’attendait à ce que l’exercice reprenne, le vieil homme lui ordonna de lui montrer la lettre. William s’exécuta et vit le regard de Maximilien se faire intéressé. Ce dernier lui fit signe de s’asseoir.
Curieux, le garçon prit place dans le siège de gauche, comme toujours. Son grand-père croisa alors ses doigts sur la table et prit la parole.

- Pour commencer, je dois te dire que beaucoup de choses t’ont été cachées par tes parents, sans doute parce qu’ils avaient trop peur pour t’en parler. Vois-tu, il existe deux mondes bien différents sur cette même Terre : le monde des hommes normaux, dont tu penses depuis longtemps faire partie, et le monde des sorciers.
- N’importe quoi ! ne put s’empêcher de s’exclamer William.
- Ne m’interromps plus ! répliqua sévèrement Maximilien Backhand. Puis il reprit : Les moldus, les humains sans pouvoirs magiques, n’ont aucun connaissance du monde magique. Par mesure de sécurité. Les sorciers n’ont pas le droit de faire de la magie en leur présence. Pourtant, certains sorciers sont issus de parents moldus. C’est le cas de ta mère, par exemple.
- Ma mère est une sorcière ?

Il se rappela les nombreuses fois où il l’avait vue s’acharner avec une bêche sur un bout de terre dans le jardin, réparer avec de la colle les vases qu’il brisait, faire remplacer les fenêtres cassées, passer des heures à éplucher de stupides légumes que, de toute façon, William ne mangerait pas. Si la magie existait, est-ce qu’elle ne permettait pas de se faciliter la vie ? Si oui, pourquoi ne s’en servait-elle pas ?

- Mais bien sûr que ta mère est une sorcière ! Nous n’aurions jamais approuvé le mariage entre elle et Sébastien, si ce n’était pas le cas.
- De toute façon, je n’y crois pas. La magie ? C’est dans les contes pour enfants !
- Je sais bien, ça ne m’étonne pas … Avec des parents comme les tiens … A leur place, je t’aurais appris beaucoup de choses, mais ils ne veulent rien faire de toi. Ne les écoute plus, ils n’en valent pas la peine.
Alors Maximilien Backhand secoua la tête, poussa un soupir comme déçu, et sortit de sa poche ce qui ressemblait à un bout de bois. Une branche fine, d’à peu près vingt-cinq centimètres, parfaitement droite et lisse. C’était peut-être une blague ? Mais le vieil homme la pointa sur un verre en cristal qui était posé non loin sur le bureau, et, sans même prononcer une parole, le verre se remplit d’un liquide rouge foncé. William ouvrit de grands yeux stupéfaits. C’était impossible ! D’où sortait le liquide que contenait à présent le verre ? Et si c’était vrai, si la magie existait et que c’était l’œuvre de cette magie ? Son grand-père, un sorcier ? N’importe quoi … Il n’arrivait pas à y croire. Comme s’il l’avait deviné, Maximilien donna un petit coup de baguette dans l’air, et un deuxième verre rempli du même liquide semblable apparut à côté du premier. Will se frotta les yeux, il ne pouvait faire autrement que d’y croire. Comment aurait pu apparaître ce verre, autrement ? Le vieil homme prit un verre, invita le jeune garçon à se saisir de l’autre, et le leva au-dessus du bureau.

- A ton admission à Poudlard !

William se demanda de quoi il parlait, sans doute de la lettre. Mais Poudlard ? Comme son grand-père buvait, il en fit de même. Mais dès lors que le liquide fut dans sa bouche, il eut une brusque envie de le recracher. Du vin ! Il n’aimait pas ça du tout. Mais il se força à l’avaler, pour ne pas vexer le vieil homme. Ce dernier éclata de rire et ajouta :

- J’avais oublié que tu n’aimais pas le vin. Bien, assez ri. A présent, ouvre cette lettre, et lis là du début à la fin, attentivement.


Dernière édition par le Lun 7 Aoû 2006 - 17:26, édité 3 fois
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William E. Backhand
Serpentard ¤ Quatrième Année
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William E. Backhand


Date de naissance : 28/03/1991
† Niveau : Quatrième année

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MessageSujet: Re: William Emilien Backhand   William Emilien Backhand Icon_minitimeLun 7 Aoû 2006 - 16:39

Le jeune Backhand prit la lettre que lui tendait son grand-père, la retourna et observa un instant le cachet. Bien que fait rapidement, il pouvait distinguer quatre animaux : un aigle, un blaireau, un gryffon et un serpent. Il l’ouvrit et en sortit plusieurs feuilles, écrites de la même encre verte. La première l’informait de son admission à l’école de sorcellerie de Poudlard, et que la rentrée aurait lieu le 1er Septembre. Le papier avait l’air officiel. Ce n’était donc pas une farce ? Il avait encore du mal, malgré la démonstration de Maximilien … Une autre feuille faisait état des fournitures qu’il se devait d’acheter avec la rentrée. Un chaudron, une baguette magique … Mais où allait-il pouvoir trouver tout cela ? Il y avait vraiment des magasins qui vendaient des intestins de crapauds et des globes oculaires de chauve-souris ? Enfin, il était écrit qu’il devrait se rendre à King Cross, à Londres, sur la voix 9 3/4. Ça aussi, c’était bizarre. William leva ses yeux noirs vers son grand-père.

- Tu as compris tout ce que tu as lu ?
- Bien sûr, répondit Will avec assurance. Par contre … où acheter tout ce qu’ils demandent ?
- Nous irons à Londres la semaine prochaine … Bien, d’ici au mois de Septembre, je t’apprendrais le plus de choses concernant le monde des sorciers que je le peux.

Le jeune garçon rangea alors la lettre dans l’une de ses poches et se prépara à écouter attentivement son grand-père. Il ne comprenait pas pourquoi ses parents ne lui en avaient jamais parlé. Ils étaient pourtant sorciers, d’après Maximilien Backhand ! Ce dernier disait qu’ils ne voulaient rien faire de lui. Quels égoïstes !
Sébastien Backhand, accroupit derrière la porte, se leva enfin, tout ankylosé, et repartit aussi discrètement que possible, sans savoir que son père avait bien pris conscience de sa présence.


Famille :

Parents/Tuteurs :
Sébastien Backhand :
Sébastien est le père de William.
Il est né dans le village où il vit à présent, de deux parents sorciers, Maximilien et Alice Backhand. Sa mère a toujours pris soin de lui, mais son père le terrifiait. Lorsqu’il faisait une bêtise ou avait obtenu une mauvaise note à l’école, il était envoyé dans son bureau. Aujourd’hui, il a encore peur d’y aller. Il restait devant son grand-père pendant près d’une heure, debout, à le regarder lire ou à l’écouter lui faire des reproches. Il détestait ce bureau, et son père.
Après ses études à Poudlard, dans la maison de Serdaigle, il quitta l’Angleterre pour la France, où il fit la connaissance d’Anne. Il avait vingt-six ans à la naissance de William.
Sébastien est quelqu’un de plutôt sérieux, qui ne rit pas beaucoup. Il prend ses devoirs très à cœur, il se bat contre toutes les injustices et également contre son fils, au final. Il a à présent trente-sept ans.

Anne Backhand :
Anne est la mère de William.
Elle est née en France, à Paris, de deux parents moldus qui lui donnaient toute l’affection dont elle avait besoin. Petite fille studieuse, appliquée, charmante. Elle découvrit ses dons de sorcière lorsque la lettre pour Beauxbâtons arriva. Elle passa ses années d’études dans l’école de sorcellerie française puis, alors qu’elle ne savait pas encore très bien ce qu’elle voulait faire, elle rencontra Sébastien Backhand, un jeune sorcier anglais âgé de deux ans de plus qu’elle. Le jour de la naissance de William, elle avait vingt-quatre ans, et elle crut qu’il s’agissait du plus beau jour de sa vie.
Maintenant, elle a changé d’avis. Anne Backhand est quelqu’un de calme au départ, mais Will a le don de l’énerver très rapidement. Elle est très attachée à ses principes, et ne mange ainsi que de la nourriture issue de l’agriculture biologique. Son fils adore venir la narguer en mangeant des bonbons sous son nez. Anne déteste Maximilien Backhand, et c’est réciproque.
Après la première année à Poudlard de son fils, Anne, qui a tout de suite détesté la demi-soeur de William, a quitté la maison.

Frères/Soeurs :
Camille Backhand :
C'est sa demi-soeur, la fille de son père et d'une femme nommée Helena Alexandreï. Elle lui ressemble énormément, mis à part la couleur des cheveux. Elle a grandi à Londres avec sa mère, puis cette dernière a brusquement décidé de la laisser à Sébastien, l'été qui a précédé la deuxième année de William à Poudlard. Camille en a été très affectée, et l'attitude d'Anne à son égard ne l'aidait pas. Lorsqu'elle est tombée du toit d'un immeuble à Londres, c'est William qui a été accusé de l'avoir poussée. Mais c'est également lui qui l'a convaincue de ne pas considérer la lettre de Poudlard comme une blague.
Camille a un an de moins que son frère et se prépare donc à entrer à Poudlard. Elle est beaucoup plus joyeuse de nature que William -même si ce n'était pas très visible pendant cet été ...- mais les deux enfants s'entendent plutôt bien. De plus, Camille, qui généralement est assez méfiante, a une grande confiance en William.
Voir sa fiche.

Autre :

Maximilien Backhand : Il s'agit du père de Sébastien, et donc du grand père de William. Lorsque ce dernier est arrivé en Angleterre, Maximilien s'est alors chargé de son éducation, à sa manière. Il lui apprit à mentir et à voler avec plus de discrétion. Il lui apprit l'anglais et l'espagnol, les mathématiques et le latin, ainsi que la guitare et à se défendre à l'aide de ses pieds et mains, car William n'apprenait, selon lui, rien à l'école.
Maximilien est un personnage sévère qui se laisse rarement aller à faire des compliments, Sébastien n'en a reçu aucun de sa part de toute son enfance. Pourtant, il appréciait la compagnie de William et le garçon passait le plus clair de son temps dans sa bibliothèque. Maximilien est un peu fou, sans doute, qu'a-t-il à y gagner en éduquant ainsi William ? Ce dernier ne se pose pas la question, car il trouve très amusant d'apprendre tout cela.
Il est mort -assez mystérieusement, à vrai dire- alors que William terminait sa première année à Poudlard, et a été très peu regretté ...

Peter Evans : C’est le cousin de William, le fils de la sœur de Sébastien. Les deux garçons ont le même âge. Ils ne se sont rencontré qu’une seule fois, lors d’une fête donnée pour Noël chez Maximilien Backhand. Le jeune Backhand ne l’apprécie pas beaucoup, au contraire, il le trouve trop réfléchi, trop attaché à ses amis, enfin, trop sentimental.

Animal de compagnie : Au dixième anniversaire de William, on lui offrit un chaton roux et blanc, qu'il baptisa Chaussette. Ses parents espéraient que cela lui ferait passer sa manie de faire des bêtises et de prendre tout ce qui lui passait sous la main, mais ils déchantèrent très vite. Néanmoins, William était très attaché au petit animal et a décidé de l'emmener à Poudlard avec lui.


Première année à Poudlard :

La première année de William au collège de Poudlard ne fut pas particulièrement amusante, mais pas triste pour autant. Il fit quelques rencontres, entre autres Adam Algard de Serpentard, le soir de sa Répartition ; Naomi Glendening de Poufsouffle à la bibliothèque, alors qu'il cherchait quelqu'un pour l'"aider" à faire son devoir de Soins aux Créatures Magiques ; Angel Joke de Serpentard, dans les toilettes pour garçons, qu'il n'apprécia pas vraiment ; Scylla Arkethos de Serpentard, dans les couloirs de l'école, qui repartit en déclarant qu'elle était enchantée qu'ils sortent ensemble ; Méliz Angel de Poufsouffle, qu'il était censé accompagner à l'infirmerie mais avec qui il alla plutôt se promener dans le parc - il la rencontra à nouveau dans la salle sur demande et passa une bonne partie des vacances à réfléchir sur ce qui s'était passé ce jour là.
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