Première entrée dans la salle des préfets...

Théopase poussa la porte de bois menant à la salle privé des préfets...Cette salle était sublime : les portraits sur les murs s'animaient et chantaient des musiques mélodieuses, le sol était fait de marbre et la blancheur des lieux donnaient une impression de propreté. Malgrès cette impression, la poussière régnait en maître ici ! Une incroyable couche de poussière s'était accumulée au fil du temps : on aurait dit que cette pièce n'avait pas été nettoyé depuis des années. Théopase dépousseta un objet qui semblait ressembler à une chaise et s'y mit assis. Il sortit de sa poche l'insigne jaune et orange des préfets de Poufsouffle et souria. Il pencha sa tête en arrière et souria. Il pensa à sa mère : cela faisait longtemps qu'il ne l'avait pas vu ni entendu... Il se rapella alors qu'il avait une lettre, qu'il avait reçu une lettre de sa mère, une lettre qu'il n'avait pas lu ! Il chercha dans ses poches un petit tube de verre et mit enfin la main sur cette objet tant désiré...


Théopase souria légèrement et se leva. Il explora le lieux après avoir fourré la lettre dans sa poche et regarda autour de lui...Son regard se figea sur la porte de la salle qui s'ouvrait peu à peu...

Il était dix-huit heures, et les cours de Poudlard étaient terminés pour cette journée..avec des devoirs en plus...ce qui déplaisait à Miss Parker, bien évidemment, qui s'en serait bien passé..d'ailleurs!
Elle n'avait pas particulièrement faim, alors ce soir, elle n'irait pas à la Grande Salle. Elle mit la main dans sa poche pour sentir sa baguette, objet très cher à ses yeux, et frôla son badge de préfète. Elle le saisit, et le regarda. Elle le fit briller, et l'observa....Elle le mit sur sa cape, bien en évidence et avança, tête haute, tout de même fière d'être préfète de Gryffondor, sa maison depuis trois années.

Elle arpentait donc les couloirs, son sac en bandoulière, sur son épaule. Elle avait le regard fixé, droit devant elle, marchant d'un pas déterminé...Elle regarda, un coup à gauche et un coup à droite...Elle fouilla dans son sac, pour savoir l'heure, et tomba sur le morceau de parchemin, délivré par la directrice, et professeur de botanique et herbologie magique, Lyanne Saphir.. Elle devait se rendre dans la salle des préfets. La salle des préfets? Elle n'y avait encore jamais pénétré.

Comme elle n'avait pas envie de faire ses devoirs, elle décida d'aller faire un tour dans cette fameuse salle..
Elle changea d'étage, pour se diriger vers le quatrième.
Elle arriva enfin devant cette fameuse salle, jeta un coup d'oeil à ses côtés, puis poussa la porte.
Elle la referma séchement, puis se retourna pour mieux l'observer. Elle balaya donc la salle des préfets et tomba sur un jeune garçon, élève à Poudlard.
Elle le regarda plus précisément, et vit un blason, légèrement semblable au sien, mais coloré en jaune...
Ce jeune garçon était donc préfet à Poufsouffle. La direction l'avait alors choisi car c'était le moins débile des poufsouffles? Ou le moins collant? Le moins peureux? Bref, c'était un de ses collègues quoi!
Etait-il venu pour le repérage des lieux, ou pour se persuader qu'il était bien préfet?
Allez savoir!
Elle s'approcha de lui. Elle le dépassait bien d'une tête!
Bon allez, elle allait être polie.. C'est pourquoi, avant de le juger, elle lui dit:

"Julie Parker, Troisième année, Préfète de Gryffondor."

Elle allait ajouter un détail, mais cela n'aurait pas été agréable. Elle était d'humeur stable, alors elle pouvait se contrôler et paraître un minimun, j'ai bien dit un minimum sociable! Elle observa de nouveau le petit de première année, et déposa son sac sur un canapé. Elle zieuta la salle des préfets : ça pouvait aller!
La poussière était visible, mais le mobilier et la décoration passait.. C'est ainsi là que se déroulait les réunions préfectorielles... Elle allait mieux le savoir, au rendez-vous donné par son professeur..
en attendant, elle reposa son regard émeraude sur le jeune poufsouffle.

La porte laissa apparaître une silhouette féminine qui repoussa la porte séchement. C'était une Gryffondor à ce que laissait penser ses vêtements et son écharpe rouge et or. Elle avait environ une tête de plus que Théopase : ce n'était déjà pas une première année... Une seconde ? Non, ele n'aurait pas ce visage si mûre...
Elle semblait être sûr d'elle à tout moment, d'être sèche et dur. Théopase ne s'étonna pas de voir qu'elle était préfète, préfète de Gryffondor. Son insigne brillante était accroché sur sa cape fièrement.
Le jeune homme s'aperçut rapidement que la Gryffondor le scrutait attentivement, tout comme lui faisait de la jeune femme. Avait-elle un problème avec les Poufsouffle ? Théopase n'en savait rien mais la Gryffondor ne semblait pas les apprécier.
La jeune Gryffondor s'approcha alors de Théopase...En effet, elle était bien plus grande que le Poufsouffle ! Une troisième année sûrement...
Théopase ne l'avait jamais vu, ne l'avait jamais entendu et malgrès cette carapace qui faisait ce de cette fille une personne froide, la voix si douce et chaleureuse charmait les oreilles du jeune homme...Elle venait de se présenter, c'était bien une troisième année..
Par politesse, Théopase répondit de sa voix sociable et chaleureuse :

"Enchanté. Théopase Haypèn, première année à Poufsouffle et comme tu peux le voir, préfet..."

La Gryffondor se nommait donc Julie Parker... Elle dégagait une impression étrange... Se forcait-elle à sourire ? Ce forcait-elle à lui parler ?
Théopase comprit vite qu'elle n'aimait pas particulièrement les Poufsouffle, mais il ne jugea par trop vite la Gryffondor, il venait juste de faire connaissance, le temps pourrait laisser apparaître une fille différente...
Les Poufsouffle seraient-ils si repoussant aux yeux des autres ? Seraient-ils aussi peureux, aussi ridicule ? Théopase avait entendu depuis déjà plusieurs semaines plusieurs expressions sur les Poufsouffle et le jeune homme se faisait même insulter...

Il se rapella qu'il avait même eu une dispute avec un quatrième année de Serpentard. Celui ci avait traité Théopase de blairau débile et peureux... Théopase avait sortit son insigne de préfet et le quatrième année avait vite dégager... Il souria légèrement.
Il aimait pas la mauvaise image qu'on faisait de sa maison.
Théopase reporta son regard sur la Gryffondor. Les Gryffondor...Théopase ne les connaissait pas très bien, à ce qu'il avait entenu, il était "une bande d'inscipliné qui ne respecte aucune règles...". Mais Théopase ne s'était pas fixer sur cette idée, il prèfère connaître les Gryffondor de lui même. Julie Parker...oui ! Il avait entendu des Poufsouffle parlaient de elle dans la salle commune. Si c'était vraiment une fille de ce genre, Théopase n'allait pas s'entendre avec elle...

"C'est une peste ! Elle est injuste et méchante...", avait dit un Poufsouffle de troisième année...

Théopase regarda Julie...Elle semblait être froide certes mais une peste ? Non ! Injuste ? Je le pense pas ! Méchante ? Non plus ! Théopase marcha vers Julie et lui dit :

"Julie Parker...J'ai entendu parler de toi... On dit que tu es méchante, injuste et que tu es une peste. Je le pense pas... Tu as l'air assez sympathique...Pourquoi dit-on tant de mal sur toi ? Partout où je vais, j'entend soit des insultes sur les Poufsouffle soit des insultes sur toi..."

Alors que la jeune Parker observait et attendait une réaction du pouffy (mdr ), elle l'observa minutieusement.
Le jeune garçon avait des cheveux bruns foncés, faisant ressortir, il faut le dire, ses beaux yeux bleus couleur océan. Cela lui donnait un air assez mystèrieux. Intéressant. Bon, d'accord, ce garçon, n'était pas mal dans son genre. Sa peau claire, contrastait avec la couleur de ses cheveux en bataille. Lui aussi, commençait à l'observer attentivement. Julie n'avait jamais eu de mal à soutenir le regard d'uen personne, et ne rougissait pas pour ça. Elle remit tout de même une mèche de ses longs cheveux châtains, derrière son oreille. Pouvait-on considérer ce geste comme un tic? Probablement.
Après s'être présentée, le jeune garçon fit de même et déclara:

Citation :

"Enchanté. Théopase Haypèn, première année à Poufsouffle et comme tu peux le voir, préfet..."

Oui, elle l'avair remarqué, son insigne de préfet. Première année? Et préfet? Etonnant. Qu'avait-il de plus que les autres poufsouffles? Pour ce si jeune âge, il en avait des responsabilités. Il devait avoir dans les deux ans de moins que la jeune Parker.
Poufsouffle: à quoi devait-elle s'attendre maintenant? Aurait-elle du, repartir, immédiatement? Car, si celui-ci ressemblait à Mina, une très ancienne, connaissance, ou encore Méliz Angel, un vrai cas, ou Alvinia Mattiew, on était pas sorti de l'auberge! Toutes trois étaient de poufsouffle, et leurs relations étaient tout sauf amicales.. Ce jeune Haypèn, était-il comme ça? Julie allait-elle lui donner sa chance de faire ses preuves?
Bon, elle avait le temps, voulait s'amuser, peut-être un peu.. Allez, elle allait rester dans cette salle des préfets. De toute façon, elle pouvait toujours jouer la comédie, comme elle savait bien le faire, et à tout moment, renverser la situation. Elle avait bien le droit de s'amuser justement! Cela faisait si longtemps qu'elle ne l'avait pas fait.

Théopase semblait, en même temps de la regarder, réfléchir à son sujet..
Cette hypothése de révéla vraie, car quelques secondes plus tard, il sortit quelques paroles:

Citation :

"Julie Parker...J'ai entendu parler de toi... On dit que tu es méchante, injuste et que tu es une peste. Je le pense pas... Tu as l'air assez sympathique...Pourquoi dit-on tant de mal sur toi ? Partout où je vais, j'entend soit des insultes sur les Poufsouffle soit des insultes sur toi..."

Il avait entendu parlé d'elle? Méchante? Injuste? Peste?
Oh! Il ne le pensait pas? Normal! Il ne la connaissait pas! D'ailleurs personne ne connaissait véritablement Julie Parker. qui étaient donc ces personnes jugeant cette jeune fille? Ce ne pouvait être que des impressions! On disait tant de mal sur elle? Partout où allait le jeune poufsouffle, il entendait soit des insultes sur sa maison (normal, si il n'y avait que des poufsouffles dans le genre qu'avait rencontré la jeune gryffondor.), soit des insultes sur elle? Elle n'avait parlé qu'à deux ou trois pelés de poufsouffles ou de serdaigles, alors là, il avait sûrement exagéré. La jeune préfète de Gryffondor, ne connaissait tout de même pas la célèbre école de sorcellerie de Poudlard, entièrement!

Il fallait le dire, Julie ne s'était pas du tout, mais alors vraiment pas attendue aux dernières paroles du préfet de Poufsouffle.
C'est pour cela, que pendant quelques secondes, il y eut un moment de silence.
Elle repensa au poufsouffle présent devant elle qui avait dit qu'il ne pensait pas tout ça.
Il ne la connaissait pas.
C'est alors que vint une idée, pas gentille du tout comme pourrait dire Méliz Angel ou un autre élève.
Julie Parker, pourrait se servir du jeune préfet, pour coincer quelques poufsouffles? Oh non...Idée vraiment pas bien. D'ailleurs elle ne plaisait pas à la Gryffondor. Il fallait dire quelque chose de niveau moins puéril, plus élaboré.
Elle improviserait comme toujours. Il fallait mieux connaître Théopase..
En attendant, elle devait répondre au jeune garçon. Elle prit un air faussement offusqué, et s'approcha de lui :

"Oh! Si c'est pas malheureux! Pauvre de moi. Etant préfet de ta maison, tu aurais du fuir, depuis longtemps, car parler à une fille si méchante, injuste, et peste...Certains poufsouffles ne seraient pas contents! Je ne pensais vraiment pas être si populaire. C'est sûrement du à la parution d'un article sur moi dans le Poudlard Hebdo. Alors, tu te sauves, ou..."

Elle tourna autour de lui, et lui murmura à l'oreille:

"Ou tu essaies de me résister..."

Elle lui lança un regard assez spécial, que seul le jeune garçon pouvait comprendre, et fit un tour dans la salle, puis revint à sa position initiale regardant le jeune préfet de son regard vert..

Julie regardait donc le jeune garçon, en attendant une réaction de sa part à ses dernières paroles... Comment allait-il réagir? Allait-il tomber dans le panneau, ou encore faire une petite crise, très courante d'ailleurs chez les Poufsouffles, en ce moment! Pas au grand étonnement de la jeune fille, mais le jeune Haypèn, sourit. Oui, il venait d'esquisser un sourire. Déjà, grand nombre de poufsouffle ne l'aurait pas fait. Voyons la suite! Que pouvait-il répondre? Peut-être qu'il ne répondrait rien, ne trouvant rien à répondre justement, ce qui aurait plus géné la jeune Parker. Ou alors, il pouvait faire sa crise comme Méliz Angel, petite première année à Poufsouffle. Ou encore, rentrer dans le jeu, ou y participer...
Elle n'allait pas tarder à le savoir.

Cela faisait déjà quelques minutes que Julie Parker et Théopase Haypèn étaient "enfermés" dans la salle des préfets. Jusque là , ils n'avaient qu'un seule point commun : ils étaient préfets tous les deux. Un seul? Qui sait? Avec le temps, il y en aurait peut-être d'autres..Ils étaient de deux maisons différentes : Gryffondor et Poufsouffle. Généralement ces deux maisons s'entendaient normalement. L'un possédait des cheveux bruns foncés, l'autre avait les cheveux châtains clairs..
L'une était plus grande, avait une plus grande expérience de la magie, et un niveau plus élevé. L'autre, elle ne savait pas trop, à part qu'il était en première année.

Elle attendait toujours une réaction de sa part. Mais le fait qu'il souriait, l'intriguait! Que préparait-il? Que s'imaginait-il à son sujet? Sûrement ce qu'elle voulait laisser entre-apercevoir...Ou alors, seulement le produit de l'imagination du jeune préfet de Poufsouffle. Tellement de choses devaient se passer dans la tête du jeune garçon...Elle aurait aimé mieux le saisir, c'est pourquoi, elle ne cessait de le regarder. Elle venait de remarquer que sa peau qu'elle qualifiait de normale auparavant était bien claire. A cause de ses origines? Elle ne savait pas. Son visage était encore enfant...
Au bout de quelques secondes, Julie croisa les bras, et Théoase Haypèn, lui répondit :

Citation :

"Tu sais Parker, je n'ai pas besoin l'avis des autres pour agir. Alors l'avis des autres "Pouffy" comme tu dis si bien, je m'en fiche ! Pourquoi fuir ? Tu ne me fait pas peur ! Oh non, loin de là ! Je ne te connais pas de pl us, pourquoi je te jugerai du premier coup d'oeil ? Je ne suis pas dans ce genre ! Je ne suis pas comme les autres Poufsouffle ! Donc pour répondre à ta question si constructive, non je ne fuierai pas et te résister ? Résister à quoi ? A ce regard manipulateur et mauvais que tu m'a lancé ? Pour tout te dire, tu peux tout de suite stoppait ton petit jeu ! Il ne marchera pas avec moi ! Je ne sais pas ce que tu essaies de cacher mais je pense que tu n'était pas toujours comme cela !"

Son visage était resté neutre impénétrable pendant le flot de paroles du jeune homme. A la fin, elle se contenta d'un petit sourire en coin. Alors comme ça, elle ne lui faisait pas peur? Ce n'était pas ce qu'elle voulait de toute manière. Pas du genre à juger du premier coup d'oeil? Tous pareil! Il se contredisait. Oh! Il ne fuirait pas! Un petit poufsouffle ayant un minimum de courage si on pouvait appeler ça comme cela. C'est pas magnifique ça? Non. Il parlait d'un regard manupulateur et mauvais? Et ben dis-donc. Si Julie Parker en lançait sans s'en rendre compte, on pouvait s'inquiéter. Ce petit faisait fausse route. Stopper son jeu? De quel droit, lui indiquait-il ce qu'elle devait faire? C'était bien vrai. Il ne la connaissait pas. Il ne marcherait pas? C'est ce qu'on allait voir! Et puis de toute façon, qui disait que c'était un jeu?
C'est alors qui répéta une phrase si souvent dite par ceux qui connaissait l'ancienne Julie Parker entre guillemets. Et cette phrase, elle n'appréciait pas.. Elle n'était pas toujours comme ça? Là, il n'avait pas tort! Parfois, elle s'amusait à rabaisser des premières années, à jouer la peste de service, ou alors, elle restait calme, neutre, et se contentait de suivre un cours normalement.
Il fallait se demander si Julie, voulait que Théopase la connaisse un peu mieux, et n'ai pas de fausses opinions à son sujet. Le voulait-elle? Après tout, elle s'en contrefichait! Le regard des autres, lui passait vraiment au-dessus. Seul son avis comptait.

Bon, elle devait lui répondre...Enfin, non, pas obligée. Elle avait toujours son sourire en coin, qui se transforma en un sourire normal, lèvres l'une contre l'autre. Elle s'approcha de Théopase en le regardant dans les yeux et lui fit un bisou sur la joue..Un moment de chaleur entre la peau claire et les lèvres douces dela Gryffondor de troisième année. Elle décolla ses lèvres de sa peau, et le jeune garçon aurait du sentir un souffle chaud, près de son oreille.
La jeune Parker se recula, et alla près de la fenêtre sans rien dire, les bras croisés, le regard vers le ciel d'hiver...Son regard éternel penseur. Elle n'avait rien dit, pas un mot...

Julie était donc allée près de la fenêtre. A cet instant le jeune poufsouffle, devait être pris au dépourvu. Il devait s'attendre à quelques paroles, mais il avait eu droit à un bisou sur la joue... Pourquoi? Il devait bien se le demander.
Le silence et l'ignorance était la difficulté, et cela mettait toujours les gens dans l'embarras. C'était la meilleure arme contre des répliques singlantes, ou un fort caractère.
Et Julie l'avait utilisée! Elle n'avait pas envie ce soir de chipoter, ou de se prendre la tête. Théopase ne l'ennuyait pas trop, jusque là.
Il avait reculé de quelques pas, après le fameux bisou. Julie tourna la tête vers le jeune garçon, et le vit attraper son sac, puis sa baguette. Allait-il lui jeter un sort? Julie avait de toute façon, sa baguette en bois de roseau, dans sa cape.
Durant trois années, elle avait acquéri plus d'agilité que Théopase, donc il n'avait aucune chance...

Citation :

"Parker ! Il y a bien une réunion qui va se passer ici ? Pourquoi pas faire un petit brin de nettoyage ? Au moins, on pourra respirer normalement et on pourra marcher sans qu'un nuage de poussière snous entoure ! Allez viens aide moi !

C'est alors qu'il l'appela par son nom de famille, ce qu'elle n'aimait pas, lui rappelant son père. Il lui sortit quelque chose, changeant carrément de sujet! Oui, une réunion allait avoir lieu. Un brin de nettoyage? N'importe quoi! Elle était pas venue ici, pour faire le ménage! Qu'il le fasse tout seul! Même si, elle pensait ces choses là, elle se remémora un sort ménager...Oui, elle en connaissait.

Après quelques instants, alors que la jeune Parker n'avait pas bougé, le jeune Haypèn, reparla.

Citation :

"Mais pourquoi est-tu si renfermer sur toi même ? Je sais que l'on ne se connaît pas beaucoup mais j'aimerai bien s'avoir ce qui t'as rendu si...si...si bizarre ?!

Renfermée sur elle-même? Elle lui en posait des questions, elle? Non! Vraiment curieux, le préfet!
Ce qui l'avait rendue bizarre? Illogique le garçon! Qu'est ce qu'il en savait? Peut-être qu'elle était comme ça, avant! Il ne savait rien!
Julie se tourna vers lui, et le regardant, elle leva les yeux au ciel et lui déclara:

"Bon, mettons les choses au clair! Premièrement, ne m'appelle pas par mon nom de famille, deux, je suis pas venue faire le ménage, trois, tu es vraiment trop curieux! Je t'en pose moi des questions? Quatre, Que sais-tu de moi, pour dire' ce qui m'a rendue bizarre..' Cela se trouve, j'ai toujours été comme ça comme tu dis! "

Elle le regarda, une seconde de plus, et reporta son attention vers le ciel...Changement de caractère...Elle bougea et s'assit sur un canapé. En regardant, dans les yeux bleus océan le garçon, elle ajouta, plus conciliante:

"Je trouve pas l'air irrespirable!"

Elle esquissa un sourire en coin, et s'allongea, sur le canapé rouge, en velours....

( S'il est supposé avoir une réunion... J'me joins à vous ! Ça dérange pas ? )

Il y avait une réunion de Préfets ce soir là... réunion à laquelle, évidemment, Mathias devait participer. Si ses souvenirs étaient bons, il devait s’y rendre juste après le repas... Ce qui n’empêcha cependant pas le tout nouveau Préfet-en-Chef de prendre tout son temps pour manger ainsi que pour se rendre dans la fameuse Salle des Préfets de Poudlard. Une salle dans laquelle il ne s’était d’ailleurs jamais attardé...

Il était près de 18 heure trente quand, en libérant le passage menant à la salle de réunion, le Serpentard se souvint soudainement du pourquoi il avait évité ce lieu l’année précédente, malgré ce que son rôle de Préfet de Serpentard lui imposait... Il régnait dans cette pièce, une atmosphère particulièrement étouffante du fait d’une épaisse couche de poussière qui ternissait toutes les couleurs de l’endroit. Mathias n’était peut-être pas un designer d’intérieur et encore moins un accro de l’ordre et du rangement, mais il trouvait tout de même qu’il y avait des limites à laisser un endroit dans un tel état de... délabrement ? On aurait pu croire que les stupides Elfes de Maison qui étaient censés s’occuper des ‘tâches ingrates’ auraient trouvé normal de nettoyer le lieu qui réunissait, théoriquement, les meilleurs élèves des quatre Maisons... mais non ! Pathétiques créatures...

Fronçant le nez de dégoût de devoir respirer une atmosphère aussi vicié, Mathias entra tout de même dans la salle d’un air nonchalant, espérant qu’il n’aurait pas à rester enfermé ici trop longtemps... Même les cachots de Serpentard était plus vivable que cet endroit qui ne semblait pas avoir servit depuis des lustres. D’ailleurs, était-ce le cas ? Le jeune Adams ne connaissait pas suffisamment les deux anciennes Préfètes de Poufsouffle et de Serdaigle pour le dire et il n’avait jamais parlé avec Olyssa de leur rôle de Préfet. Pourquoi l’aurait-il fait ? Il ne prenait pas son rôle assez au sérieux pour ça... Il n’était pas un obéissant petit Poufsouffle ! Oui, tiens, Iris devait être venue ici à quelques reprises en dehors des réunions...

L’adolescent, une fois entré, jeta un coup d’oeil autour de lui afin d’évalué à quel point il était en retard. Hum... Pas tant que ça finalement. Il n’y avait que deux Préfets d’arrivés. Norbert ne viendrait pas, il le lui avait dit... Restait donc deux Préfets et Olyssa au rang des retardataires. Arg... Ça faisait de lui quelqu’un de ponctuel à un truc auquel il ne croyait pas ? S’il avait su, il serait resté avec Norbert... Il n’était venu que pour faire bonne figure ( Il se devait bien de paraître tel un modèle auprès des Professeurs s’il voulait conserver le pouvoir qu’on lui avait accordé... ), mais il n’y avait même pas un adulte présent... Foutu perte de temps !

Se préparant à tourner les talons pour revenir plus tard, Mathias arrêta cependant son mouvement en se disant que, finalement, quitte à perdre son temps, il pouvait toujours le faire en sociabilisant avec les deux Préfets déjà arrivés... Sur cette idée, le Serpentard s’approcha du canapé rouge dans lequel quelqu’un était allongé alors que, un peu plus loin, un garçon restait debout, son sac dans une main et sa baguette dans l’autre. Mathias ne reconnu Julie que lorsqu’il se pencha par-dessus le dossier du sofa, y appuyant les avants-bras. Il lui servit l’un de ses demi-sourires amusés, songeant qu’il y avait longtemps qu’il n’avait pas croisé la désormais nouvelle Préfète de Gryffondor.

"Tiens... Jolie Julie... Ça faisait longtemps ! Tu sais que tu t’embellie de jour en jour ?" , fit-il, charmeur, en l’observant de haut ( Ce qui ne lui demandait pas beaucoup d’effort puisqu’elle était allongée et que, de toute façon, Mathias n’était sûrement pas le plus petit de son année... ), plongeant un instant son regard dans celui émeraude de la jeune femme.

Julie et lui ne s’étaient jamais vraiment entendus... Il y avait fort à parier qu’elle n’entrerait pas dans le jeu, mais ça n’empêcherait pas le jeune Adams de s’amuser tout de même. Ne s’attendant même pas à ce que la jeune Parker lui réponde, Mathias releva la tête pour jeter un coup d’œil au garçon un peu plus loin. Son regard se posa un instant sur l’insigne métallique épinglée à sa poitrine. Poufsouffle...

"Ainsi, c’est donc toi, Théopase Haypèn..." , remarqua l’italien, sans se départir de son demi-sourire.

Silencieusement, Mathias prit tout son temps pour observer le Préfet des pieds à la tête. Pfff... Il n’avait rien de particulier. Un autre pacifiste sans envergure, très certainement. Pourquoi Olyssa lui avait-elle parlé de lui ? Elle aurait pu choisir n’importe qui pour son excuse, mais pourquoi ce garçon en particulier ? Surtout qu’il ne semblait même pas avoir dépassé la première année... Tiens, la Direction aurait-elle choisit un gamin de 11 ans pour être Préfet ? Il allait se faire démolir s’il devait un jour avertir un élève d’une autre année... Déjà qu’il n’était pas avantagé par sa Maison...

"Tu es en quoi... Première année ?" , interrogea le Serpentard, perplexe.

Que faire ? Que dire ? Voici les deux questions que c'était posé le jeune Poufsouffle. Que faire donc ? Le ménage. Bonne idée ? Non ! Que dire ? Encore des questions ! Le jeune Théopase avait mal réagit. La Gryff avait prémédité ces évènements à cause d'un simple bisou alors que le Poufsouffle s'attendait à des flots de paroles ! Mais pourquoi un bisou alors qu'il se connaissait depuis moins d'une heure ! Embarassant. Le silence ne dérangait pas Théopase mais les scènes embarassantes si ! Il ne savait pas quoi faire et ce mettait dans des situations ridicules. C'est ce qui se passa : pourquoi faire un brin de nettoyage à cette salle ? Ridicule me dirait vous ! Mais ce sont bien les paroles qui lança notre jeune élève de première année. Le nettoyage était normalement réservé aux elfes de maisons mais dieu seul sait pourquoi ces petits êtres ont délaissé cette salle ! Théopase n'en revenait pas, proposer une petite séance de nettoyage ! Parker allait le prendre pour on ne sait qui ! Honteux. Théopase aurait aimé fuir à toutes jambes mais ce n'était pas du genre de notre jeune homme et il préféra fermait les yeux et attendre la réaction de la jeune Poufsouffle. Réaction qui tarda à venir. La jeune Parker n'avait pas bougé et le jeune Haypèn ne put retenir sa langue...

Citation :

"Mais pourquoi est-tu si renfermer sur toi même ? Je sais que l'on ne se connaît pas beaucoup mais j'aimerai bien s'avoir ce qui t'as rendu si...si...si bizarre ?!

La curiosité est un vilain défaut...Très vilain... Haypèn referma les yeux. La réplique de la Gryff allait être cinglante et "sanglante"...Réplique qui ne tarda pas à venir par rapport à celle tant attendu d'avant...

Citation :

"Bon, mettons les choses au clair! Premièrement, ne m'appelle pas par mon nom de famille, deux, je suis pas venue faire le ménage, trois, tu es vraiment trop curieux! Je t'en pose moi des questions? Quatre, Que sais-tu de moi, pour dire' ce qui m'a rendue bizarre..' Cela se trouve, j'ai toujours été comme ça comme tu dis! "

Théopase ouvrit les yeux : Julie avait fini, danger momentanément disparu...Théopase prit très vite des résolutions : ne plus appeler personne par son nom et ne plus poser des questions... Cinglante, une réplique cinglante comme doit être habitué les interlocuteurs de la jeune Gryffondor. Mais le regard et les paroles plus conciliantes de la jeune fille rassura le Poufsouffle...

Citation :

"Je trouve pas l'air irrespirable!"

Théopase si. Mais bon, laissons de côté la poussière... L'attention de Théopase fut attiré par un étrange personnage, préfet de serpentard de surcroit, qui venait de faire irruption dans la salle. Ce personnage faisait froid dans le dos...

Citation :

"Tiens... Jolie Julie... Ça faisait longtemps ! Tu sais que tu t’embellie de jour en jour ?"

Et drageur en plus ! Pour résumé, l'opposé de Théopase. Julie ne semblait pas s'apprécié l'un l'autre...: le préfet de Serpentard pouvait s'attendre lui aussi à une réplique cinglante ! Au moins Théopase ne sera pas le seul. Le regard du jeune Serpentard se posa sur le Poufsouffle. Demi sourire au coin, le préfet s'avança vers son collègue.

Citation :

"Ainsi, c’est donc toi, Théopase Haypèn..."

A moins qu'il n'y en est deux oui c'est bien lui Théoapse Haypèn ! Mais comment le sait-il ? Aux dernières nouvelles les deux préfets ne se sont jamais rencontrés ! Théopase s'apprêta à lui répondre mais ce jeune homme fut devancé par le Serpentard...

Citation :

"Tu es en quoi... Première année ?"

Entre temps, le préfet ne s'était pas gêné pour scrutait et détaillé jusqu'aux moindres détails le jeune Poufsouffle, des pieds à la tête. Théopase ne fut pas déstabilisé par cela mais juste gêné ! Théopase prit une bouffé d'air et dit au Serpentard :

"Je ne crois pas avoir fait connaissance...et un bonjour ne serait pas de trop de ta part ! Mais je vois que la très réputé sociabilité des Serpentards fait ses preuves... Et oui, je suis bien en première année et je ne vois pas le problème...!"

(Le côté incruste de Mathias revient de force! XD Au fait, ça, ce n'est pas la réunion, car il y aurait les directeurs..Mais, peu importe...ça change..)

Julie était donc allongée sur le canapé rouge, tissu velours.. Elle avait une vue d'ensemble de la salle des préfets..
Elle venait de répondre à Théopase Haypèn, le préfet de Poufsouffle..
Après lui avoir fait, de nombreuses remarques, elle s'était posée.
Non, mais c'est vrai! Le ménage! Et puis quoi encore! C'était pas à elle de nettoyer la crasse des autres..Le première année le ferait tout seul.
La jeune Parker cala sa tête contre un bras du canapé, ses longs cheveux tombant au-dessus du sol.

Elle entendit alors la porte s'ouvrir, et des pas se firent entendre..
Julie ne prit même pas la peine de se lever, pour savoir la personne arrivée. Après tout, elle finirait bien par le savoir.
Elle observa tout de même le regard de Théopase...Etant de profil (Théopase), elle échoua. Les pas s'étaient arrêtés. Etaient-ce des professeurs? Un élève? Un préfet? Olyssa? Ou Olivia? Ou encore Norbert! Pourquoi viendrait-il dans cette salle?!
Elle sentit une ombre sur sa tête, ce qui fit tourner la sienne vers celle-ci. Et c'est là, qu'elle vit un corps penché sur elle: Mathias Adams! Préfet-en-Chef de Serpentard!
Cela faisait un bon bout de temps qu'ils ne s'étaient pas vus. A vrai dire, les seules fois où ils pouvaient se voir, c'était lorsque, Julie parlait avec Norbert, et quand Mathias s'incrustait (!). Depuis qu'ils se connaissaient, ils avaient du échanger une dizaine de phrases! Personnellement, Julie n'avait rien contre lui. Elle le connaissait bien peu, pour lui en vouloir de quelque chose. Elle avait plus échangé avec son meilleur ami : Norbert Fenrir.
Un jour, Julie avait laissé échapper une phrase, qui avait marqué le jeune Adams! A croire qu'il était susceptible! Depuis, leur relation, n'avait pas changé.
Au moment présent, Mathias l'observant, l'accosta avec cette phrase:

Citation :

"Tiens... Jolie Julie... Ça faisait longtemps ! Tu sais que tu t’embellie de jour en jour ?"

'Jolie Julie'. C'était le surnom trouvé par Mathias, depuis leur première année à Poudlard, désignant Julie Parker. Celle-ci le regarda. Il fallait le dire Mathias Adams était l'un des beaux garçons de Poudlard. Il avait un charme,c'était certain, et il en était conscient. D'ailleurs il en faisait souvent usage, contrairement à son meilleure ami!
Julie fit un petit sourire en coin, et sans prendre la peine de se relever, pour lui parler en face, elle lui répondit:

"Oui, ça fait longtemps. Oh, venant de toi, c'est un grand honneur.. Mais, je ne te cacherais pas non plus, que tes charmes sont grandissants..."

Elle le fixa quelques secondes, puis se leva rapidement, faisant le tour du canapé, pour l'observer. Oui, en effet, on pouvait le dire, Mathias était très mignon. Un italien quoi! Il la dépassait bien d'une tête! Elle laissa son sourire en coin..Puis elle tourna la tête vers le préfet de Poufsouffle, à qui Mathias s'adressa.
Il lui dit quelque chose qui intrigua la jeune préfète. Comment Mathias Adams pouvait connaître le nom de préfet de Poufsouffle?
Le serpentard l'observa de haut en bas, pour dire enfin, une parole en rapport avec son année.
Il était vrai que lorsqu'on regardait le poufsouffle, on devinait son niveau d'études!
Comment le jeune Haypèn, allait réagir maintenant? Il était vrai, que si il essayait de se rebeller, alors que Mathias n'avait rien, dit, 'd'agressif', et bien, c'était perdu d'avance. Par manque d'expérience avant tout.
Julie mit une main sur le dossier du canapé attendant une quelconque réaction de l'un des garçons, de cette pièce. Elle ne se fit pas attendre, et le préfet de poufsouffle répondit à l'adresse du serpentard de même rang:

Citation :

"Je ne crois pas avoir fait connaissance...et un bonjour ne serait pas de trop de ta part ! Mais je vois que la très réputé sociabilité des Serpentards fait ses preuves... Et oui, je suis bien en première année et je ne vois pas le problème...!"

Réponse amère du pouffy (^^). Pourquoi s'énervait-il! Il n'y avait vraiment pas quoi. Là, Julie était d'accord, les serpentards étaient souvent accusés à tort. Enfin bref, Julie changea de cible d'observation. Elle observa le beau préfet-de-serpentard. Qu'allait-il répondre? Allait-il ignorer le poufsouffle? Le rabaisser? Le faire chanter? Allez savoir...

( Désolé, j’ai dû mal comprendre pour la réunion... Enfin, pas grave. J’y suis, j’y reste ! Niark ! Lol. Tiens, c’est bizarre, il me semble que ton message comporte pleins de sous-entendus Julie )

Mathias fut agréablement surpris lorsque Julie entra dans son jeu. Ce n’était habituellement pas son genre... enfin, d’après ce que le jeune Adams savait d’elle. Il n’avait jamais cherché à connaître l’adolescente plus que nécessaire, ne l’ayant vaguement croisé qu’à quelques reprises, tandis qu’il cherchait Norbert ( ). Pourtant, en cet instant, elle lui rappelait Kalinah par sa manière de répondre.

La Préfète de Gryffondor se leva alors et vint rejoindre le Serpentard derrière le canapé. Elle le détailla d’un oeil connaisseur et Mathias la laissa faire, flatté par l’attitude de la jeune femme bien qu’il s’avait qu’elle n’était pas sérieuse. Une vraie attitude Honurienne quoi... Ainsi, Julie n’était peut-être pas la jeune fille pure et pleine de vertus que le jeune Adams s’était imaginée...

Le Préfet-en-Chef ne répondit toutefois pas à Julie, son attention étant en grande majorité dirigée vers Théopase de qui il attendait une réaction. Et quelle réaction se fut ! Ne comprenant pas l’emportement du Poufsouffle, Mathias perdit son demi-sourire et haussa un sourcil interrogateur en continuant de détailler l’autre garçon du regard, comme s’il s’était agit d’une blague. Une mauvaise blague qui plus est...

"Misère... On a d’abord eut des pleurnichards, ensuite il y a eu des hystériques... et maintenant des paranoïaques ? Les élèves de Poufsouffle sont décidément de plus en plus désespérants..." , observa le jeune Adams après un temps de silence.

Sa remarque n’était pas vraiment adressée à Théopase, bien qu’il y était clairement insulté. Non, c’était juste une déduction de Mathias... Après tout, il était vrai que les figures les plus présentes de Poufsouffle n’étaient pas des plus reluisantes. Mina qui pleurait pour un oui ou pour un non... Zina qui se parlait toute seule... Laele qui avait autant de conversation qu’une fougère... Et maintenant Théopase, le Préfet qui prend la mouche pour... rien ! Tiens, quel était le caractère d’Iris ? Probable qu’elle aussi était trop névrosée pour se voir attribuer un rôle au sein de Poudlard. Théopase ne ferrait pas long feu non plus... Vraiment, qu’est-ce qu’Olyssa pouvait lui trouver ?

"Évidemment que nous n’avons pas fait connaissance. Comme tu viens si bien de le faire remarquer, je suis un Serpentard, donc quelqu’un de fidèle à ses convictions... À moins qu’on ne considère le fait de suivre les convictions des autres comme étant une conviction, je ne crois pas pouvoir en dire autant de toi... Pourquoi serais-je aller parler à un type qui me crachera au visage, parce qu’on lui a dit que c’était la chose à faire avec une personne de ma Maison ? Comme c’est beau la loyauté ! C’est bien la seule réputation de Poufsouffle qui se vérifie d’ailleurs, parce que niveau objectivité, on a déjà vu mieux !"

Le ton qu’avait employé Mathias n’était pas colérique, mais il n’en était pas loin. En effet, l’adolescent avait, au cours de ses trois années passées à Poudlard, développé une aversion marquée envers la Maison jaune et noire. Il ne comprenait pas vraiment la ‘guerre’ qui confrontait sois-disant Serpentards et Gryffondors depuis des siècles, particulièrement en comparant cette dernière Maison avec Poufsouffle. Les Gryffondors au moins avaient un tant soit peu de caractère... Les Poufsouffles n’étaient que des mollusques qui s’écrasaient devant le premier venu ! Et ce Théopase l’énervait avec ses leçons de bonnes manières...

Délaissant Julie, Mathias contourna le sofa et vint se positionner juste devant le jeune Haypèn, à un peu moins d’un mètre de lui. Croisant les bras, il s’amusa un instant à le dominer de toute sa taille en espérant ainsi lui faire passer l’envie de jouer les premiers de classe encore une fois avec lui.

"Quant à ton niveau scolaire... J’ai hâte de voir comment un môme de onze ans va réussir à s’interposer dans une bataille. Ah non, attends, je vois... Plus c’est petit et plus ça court vite ! Tu arriveras probablement à aller chercher des renforts en un temps record. Brave petite balance..." , poursuivit le Préfet-en-Chef.

Bon, d’accord, cette fois-ci ses insultes n’étaient pas très discrètes... Tant pis. Il l’avait bien cherché ce type ! Et dire que Mathias ne lui avait, au départ, posé la question de son année que pour engager une conversation ( Et éventuellement comprendre le lien entre Olyssa et lui... )... Pas étonnant que les Serpentards ne cherchent pas à lier avec les autres Maisons ! Il n’y avait rien eu d’agressif dans sa question, non ?

Julie était entrée dans le jeu de Mathias...Elle était vraiment bizarre cette fille. Et si elle était toujours comme cela ? Les questions de Théopase commençaient à trouver leurs réponses... Mais quelque chose en lui disait : <<Cette Julie n'était pas comme cela avant ! Cherche au plus profond d'elle même ! Apprend à la connaître ! Elle cache quelque chose de terrible, une chose qui l'a pousse à être comme elle est ! Découvre là !>> Théopase voulait connaître, plûtot apprendre à connaître la jeune Gryff mais comment...comment... Théopase avait pourtant essayer en vain, en vain... N'importe quelle autre Pouffy n'aurait guère voulue faire connaissance après les remarques de la Gryff mais Théopase n'est pas comme les autres Poufsouffle, il n'est pas un Poufsouffle malgrès le choix du Choixpeau ! Pourquoi à Pouffy ?! Pourquoi dans la maison de son père ?! POURQUOI ? Théopase aurait aimé crier pour se détendre, pour évacuer tout ce qui le tracassait...

Alors que la Préfète de Gryffondor se levait pour rejoindre le Serpentard derrière le canapé, les paupières de Théopase commençait à picoter et à se fermer tout seul... Il avait oublié de prendre ses médicaments et sa maladie commençait à reprendre le dessus. Ses jambes flanchaient, il ne sentait plus son bras et sa tête lui faisait un terrible mal... Son teint se blanchit de plus en plus... La Gryff détaillait Mathias qui semblait flattait mais qui se doutait de quelque chose. Peut-être un signe du caractère spéciale qui cache un autre aspect de Julie...?!. Théopase restait debout malgrès lui : ses médicaments étaient dans son sac mais il ne pouvait y accéder, ses jambes n'aurait pas pu faire un pas, comme si elles étaient fixées au sol...

Faites que le Préfet en Chef ne s'interesse pas à moi pensait Théopase au même moment où le Serpentard se retourna vers lui...Super ! Il allait surement avoir des remarques sur son état actuelle proche de l'évanouïssement. De plus, Théopase devait s'attendre à une réplique cinglante : en effet, le Serpentard avait perdu tout trace de son petit sourire au coin...et arborait un regard interrogateur...!
"Misère... On a d’abord eut des pleurnichards, ensuite il y a eu des hystériques... et maintenant des paranoïaques ? Les élèves de Poufsouffle sont décidément de plus en plus désespérants..." , observa le jeune Adams après un temps de silence."
Misère était le mot appoprié ! Misère pour Théopase ! Paranoaïque ?! C'est nouveau cela ! Mais il n'avait peut-être pas tord...Théopase était un peu bizarre c'est quelque temps : peut-être un changement de caractère ?! Mais il n'était pas du tout paranoïques...Eh va-y que sa recommence, Théopase aurait pu faire plusieurs listes d'insultes à l'encontre des Pouffy ! POURQUOI POUFSOUFFLE !

Mais Théopase ne fut pas touché...pas entièrement ! D'accord les Pouffy étaient spéciales.... Pleurnichards, Mathias devait surement parlait d'Iris Bellefille ou de Méliz Angel... Hystériques , Iris ?! Il n'était pas de ces gens là, il n'est ni pleurnichard ni hystérique...et ni paranaoïque ! Mais qu'avait-il contre Théopase ? Et qu'avait Théopase contre Mathias ? Toutes ces questions donnèrent un peu plus de force aux maux des têtes dont souffraient actuellement Théopase. Le Pouffy aurait aimer se prendre la tête et dormir...Dormir....

<<"Évidemment que nous n’avons pas fait connaissance. Comme tu viens si bien de le faire remarquer, je suis un Serpentard, donc quelqu’un de fidèle à ses convictions... À moins qu’on ne considère le fait de suivre les convictions des autres comme étant une conviction, je ne crois pas pouvoir en dire autant de toi... Pourquoi serais-je aller parler à un type qui me crachera au visage, parce qu’on lui a dit que c’était la chose à faire avec une personne de ma Maison ? Comme c’est beau la loyauté ! C’est bien la seule réputation de Poufsouffle qui se vérifie d’ailleurs, parce que niveau objectivité, on a déjà vu mieux !"
"Quant à ton niveau scolaire... J’ai hâte de voir comment un môme de onze ans va réussir à s’interposer dans une bataille. Ah non, attends, je vois... Plus c’est petit et plus ça court vite ! Tu arriveras probablement à aller chercher des renforts en un temps record. Brave petite balance..." , poursuivit le Préfet-en-Chef.>>

Théopase n'eu pu supporter plus. Il avait terriblement mal à la tête mal mal... Théopase commençait à tourner. Il devait partir vite prendre ses médicaments et dormir ! Théopase marcha rapidement en chancelant vers son sac, bousculant sans le faire exprès son homologue Serpentard. Il passa devant Julie et lui lança un regard de detresse mélangée à de la sympathie et atteignit son sac. Il l'ouvra rapidement et cherche à l'intérieur. Il mit la main sur un boîte de cachet qu'il ouvrit. Il en avala deux et après avoir reprit deux autres cachets différents, Théopase sortit de la salle des Préfets...


Pour qui les deux préfets allont-ils le prendre !? Un peureux ? Un fou ? Tout simplement pour un Pouffy ! POURQUOI !

Olyssa traînait au quatrième étage, le sac encore pleins de livres et parchemins. Elle n’avait pas trouvé le temps dans la journée de repasser dans sa Salle Commune. Pour vous dire que ce lundi avait été chargé ! La Préfète-en-Chef avait même du se dispenser de déjeuner pour rattraper une dissertation en métamorphose. A croire qu’on voulait la tuer !

A présent, son ventre ne perdait pas une minute pour lui rappeler qu’il ne s’était rien mis sous la dent depuis le matin même à sept heures. Les couloirs étaient heureusement vides à cette heure-ci. Il était près de dix-neuf heures et tous les élèves devaient être prêts à dîner.
Les longs cheveux dorés de la jeune fille voltigèrent à l’angle d’un énième couloir. Olyssa arriva enfin à l’unique escalier qui reliait tous les étages de Poudlard…Le moins capricieux. Il ne changeait jamais de place, contrairement à tous ses semblables.

Elle avançait son pied sur la première marche en bois lorsqu’un pas lent résonna à deux pas d’elle. La jeune Nymfalis tourna bien évidemment les yeux vers l’inconnu tout aussi en retard qu’elle pour le repas. Il ne s’agissait ni du concierge, ni d’un professeur et encore moins d’un directeur…Théopase Haypèn vacillait dangereusement, le teint aussi pâle que celui d’un mort. En vérité, il tenait à grand peine debout. Oly se retint de rire, car au premier abord, on aurait pu croire qu’il était tout simplement saoul.

Mais après réflexion, Théopase ne semblait pas ivre, ses yeux dans le vague hurlaient tout l’opposé. Olyssa s’approcha d’un air inquiet, Théopase ne semblait pas l’avoir remarquée. Il trébucha contre un tapis, et Oly le rattrapa juste à temps par le poignet, l’empêchant d’aller s’applatir sur le sol de pierre.

« Euh…Théopase ??? Qu’est-ce qu’il t’arrive ? Tu te sens bien? »

*Quelle question...Bien sûr que non il se sent pas bien!*

Le jeune homme n’était pas en état de prononcer un seul mot. Il semblait sur le point de s’effondrer. Olyssa projeta un regard paniqué autour d’elle…personne. L’infirmerie était à l’autre bout du château de plus ! * Pourquoi faut-il toujours parcourir dix kilomètres pour arriver où on veut ici ?*, maugréa-t-elle intérieurement.

Elle n’allait pas faire descendre quatre étages au Poufsouffle au risque qu’ils le dévalent tous les deux sur le dos ! Ses yeux tombèrent alors sur une porte au bout du couloir vers la droite. La Salle des Préfets ! La jeune fille constata qu’elle n’y avait jamais mis un pied, bien qu’elle soit à présent Préfète-en-Chef. Peut-être y avait-il quelqu’un à l‘intérieur qui pourrait l’aider à traîner Théopase jusqu’à l’infirmerie ?! Olyssa attrapa fermement la main du concerné, qui étrangement, arrivait encore à marcher. Pas de réaction venant de sa part, elle continua donc vers la porte cible qu’elle ouvrit finalement avec soulagement sans défaillance de la part de Théopase.

Une surprise, ou plutôt une mauvaise surprise l’attendait chez les Préfets. Au milieu d’une salle poussiéreuse à en vomir, près d’un sofa cramoisi, se tenait Julie Parker et…Mathias Adams. Fallait-il toujours qu’il soit où elle était elle aussi ? Elle retint un soupir en posant ses yeux cyans sur son homonyme qui semblait avoir encore prit cinq centimètres dans la semaine. Elle désirait éviter tout échange de parole avec le Serpentard. Il était suffisamment présent dans sa tête ! A chaque fois qu’elle le croisait elle perdait encore un peu de sa fierté et réagissait contrairement à ce qu'elle voulait...Et d'ailleurs, qu'est-ce qu'il faisait avec Julie? Elle promena un instant son regard soupçonneux sur eux, une douzaine d'explications toutes plus farfelues les unes que les autres lui venant à l'esprit. Mais un mouvement de Théopase la rammena soudainement à la réalité.

La jeune fille ignora donc tout bonnement Adams et, tirant toujours par la main le jeune Haypèn, l’entraîna vers le canapé en espérant qu’être assis lui permettrait de l’aider. Elle leva la tête vers Julie, dégageant le rideau de cheveux blonds qui lui tombait sur les yeux, et expliqua rapidement la situation à sa camarade de maison comme de dortoir :
« Julie, je ne sais pas ce qui se passe. J’ai trouvé Théopase dans le couloir, il semblait prêt à s’effondrer ! Oly se retourna aussitôt vers Théopase, plus blême que jamais : Tu…Tu veux de l’eau…euh…qu’on appelle quelqu’un ? »

*Ne poste jamais pour être infirmière ma vieille.*

(hj: Ah Mathias! Vous les garçons, faites vous une raison! Vous ne saurez JAMAIS interpréter les pensées des filles! ^^)

Tout passait tellement vite...Julie était donc près de Mathias, et attendait une réaction de sa part, après la réponse du jeune préfet de Poufsouffle.
Elle pressentait que la réponse du serpentard de même rang ne sera pas amicale..
En effet, Mathias répondit un peu de la même façon que Julie envers Méliz Angel.
Il parla des poufsouffles commes des pleurnichars, des hystériques, des paranoïaques...Désespérants? Probablement.

Un serpentard fidèle à ses convictions? On verrait bien.Mathias lui fit une tirade sur ses convictions, le caractère,la réputation des Poufsouffles... Enfin, tout pour rabaisser quoi...Le ton de Mathias n'était plus amusant, mais presque colérique.. Le serpentard avait quoi au juste contre le poufsouffle?
Julie n'avait toujours pas de réponse concernant le fait que Mathias connaissait déjà Théopase Haypèn!
Le jeune préfet-en-Chef s'éloigna de la jeune fille pour aller rejoindre le pouffy. La différence de taille était flagrante! Et il continua son discours, parlant du niveau scolaire du première année. Il termina par 'brave petite balance'. Il avait bien rabaissé le première année. Suffisant pour faire perdre confiance à un sorcier sans méninges. Etait-ce le cas de Théopase?

Julie porta son attention sur ce dernier l'observant au moindre détail. Sa peau, au départ déjà très claire devint blanche à faire peur...Avait-il un malaise? Etait-ce à cause des paroles du préfet-en-chef de la maison verte et argent?
On avait l'impression qu'il allait s'effonder par terre. Le visage de Julie se mofdiia en une expression inquiète, lorsque le jeune garçon marcha en chancelant vers Julie, pour finalement prendre son sac, bousculant le serpentard, en passant.
La jeune Parker regarda Théopase qui lui lança un regard que seule elle pouvait voir. Elle allait parler quand elle le vit prendre des médicaments. Il était bien malade.. Il s'enfuit alors de la salle des préfets, laissant Julie et Mathias seuls.

Julie ne bougea pas, mais semblait préoccupée tout de même, par le préfet de poufsouffle. Que lui arrivait-il? Elle lança un regard interrogateur au jeune Adams. En réfléchissant, il n'en savait pas plus qu'elle!

Un autre événement se passa : la porte s'ouvrit à nouveau. C'était peut-être Théopase qui revenait. Et bien non, c'était une jeune fille aux cheveux blonds, portant une insigne de préfète-en-Chef, que Julie connaissait. Olyssa Nymfalis. Cela faisait un bon moment qu'elles ne s'étaient pas croisées. Elle l'observa, étonnée du regard qu'elle lançait au jeune garçon à côté d'elle. Olyssa et Mathias? Qu'était-il arrivé pour expliquer ce regard?
Puis la Gryffondor blonde ignora Mathias pour se tourner vers Julie.
Théopase était accroché à son bras. Elle l'avait sûrement intercepté en train de vaciller, et s'était inquiétée..Celui-ci fut entraîné vers le sofa, où Julie s'était allongée auparavant.
Oly(je remet le surnom amical^^) s'adressa enfin à Julie pour lui dire qu'elle ignorait la situation et qu'elle avait effectivement trouvé le jeune Haypèn prêt à s'effondrer. Puis elle proposa de l'eau au malade.. Il fallait que l'infirmière vienne..
Julie jeta à nouveau un coup d'oeil vers Mathias, et contourna le sofa pour être en face de Théopase. Que fallait-il qu'elle fasse? Elle n'avait pas prévu cette soirée avec une telle fin!

(hj2: Désolé pour ce message, mais mon cerveau après 10 heures de travail, ben voilà quoi! Si ça n'inspire pas, je modifierais demain!)

( C'est pas une question d'interprétation... C'est le message qui était pas clair )

Mathias avait réussit à clouer le bec du Poufsouffle devant lui, il en était certain. Comment aurait-il, de toute façon, pu en être autrement ? C’était un Poufsouffle, par Merlin ! Probablement Sang-de-Bourbe qui plus est... En clair, le jeune Adams fut plus que satisfait de voir Théopase incapable de répondre, bien que cela le laissa tout de même interrogateur. Le Préfet, pâle comme la mort, semblait tout bonnement sur le point de s’évanouir... Il ne lui avait pas fait peur à ce point quand même, si ? Ça voulait jouer au plus malin et ça s’écrasait dès qu’on répliquait... Difficile de trouver plus pathétique !

Avec un sourire condescendant, le Préfet-en-Chef s’apprêtait à provoquer une nouvelle fois Théopase ( Il avait peut-être gagné, mais rien ne l’empêchait de s’amuser encore un peu ! ), mais n’en eut pas le temps. En effet, ce dernier, sans un mot, le bouscula pour atteindre son sac auquel il s’agrippa comme si sa vie en dépendait. Il en faisait pas un peu trop là ?

Roulant des yeux d’un air ennuyé, Mathias posa son regard sur Julie alors que Théopase quittait la Salle des Préfets. La Préfète de Gryffondor, qui avait suivit les gestes de son homologue de Poufsouffle d’un air inquiet, lui retourna alors un regard interrogateur. Elle aussi trouvait que Théopase exagérait ? À moins qu’elle soit simplement tout aussi perplexe que Mathias devant la faiblesse des Poufsouffles qui empirait d’année en année...

Le troisième année aurait bien exprimer ses pensées à haute voix, mais il fut coupé dans son élan par l’ouverture de la porte d’entrée. Théopase reviendrait-il ? Avec la tête qu’il avait en sortant, c’était peu probable... Et bien si, il revenait ! Ou plutôt, il était forcé de revenir, tiré par une certaine Préfète-en-Chef...

Mathias, son regard se posant sur les mains jointes des deux élèves nouvellement entrés, recula d’un pas lorsque Olyssa passa devant lui pour venir installer Théopase sur le sofa rouge délaissé par Julie un peu plus tôt. L’adolescente semblait tout bonnement l’ignorer, son regard passant sur lui comme s’il eut été l’un des meubles de la pièce... Combien de temps encore allait-elle le fuir ? Franchement, ça en devenait ridicule. Elle devait passer trop de temps avec des Poufsouffles...

Julie ne mit pas longtemps avant d’aller rejoindre Olyssa aux côtés du Préfet de Poufsouffle, cherchant apparemment elle-aussi ce qu’il convenait de faire. Mathias, croisant les bras, préféra rester en retrait. Théopase ne cherchait qu’à attirer l’attention, c’était évident ! C’était peut-être un bon moyen de s’attirer les soins des jolies filles, ça n’en restait pas moins une attitude minable. Quel genre de type pouvait manquer d’honneur au point de jouer les femmelettes afin d’attiser la pitié ?

"On sait..." , répondit d’un ton laconique le jeune Adams à l’explication d’Olyssa. "Il vient juste de sortir d’ici comme ça."

Les rayons du soleil perçaient faiblement le fin tissu des rideaux du dortoir des Serdaigles. Bien que faibles, ils réussirent quand même à réveiller les élèves, un à un. Olivia n'avait guère besoin de cette douce méthode pour se réveiller, puisqu'elle ne dormait pas. Plus clairement, elle n'avait pas fermé l'oeil de la nuit et ce, depuis bientôt quatre jours. Elle était fatiguée à un point monstrueux, mais cette envie de se coucher ne lui donnait pas l'oportunité de pouvoir dormir. Ce n'est pas qu'elle ne voulait pas, ce qu'elle n'arrivait pas. Insomnies ? Peut-être, mais il n'était pas impossible que d'autres raisons, comme un stresse permanent, puissent être la cause de ce manque de sommeil.

On était samedi soir. Les cours d'Olivia s'étaient succèdé. Cet enchaînement de travail n'avait pour effet que de rendre la demoiselle encore plus fatiguée que jamais. Elle venait de sortit de la salle de son dernier cours, et remarqua que la pendule du hall principal sonnait dix-sept heures. Elle soupira légèrement, et sortit de la classe. Elle monta les escaliers un à un, ils semblaient plus longs que d'habitude. Cela n'était cependant qu'une faible impression, mais pour une fois, aucun d'eux n'avaient eu la fâcheuse idée de se bouger brusquement, transporant la jeune O'Neill d'un pallier à un autre, une chose qui l'énèrvait plus que tout. Non, elle avait monté chaque marche, aussi dure soit-elle vers la fin, et arriva enfin au dortoir des Serdaigles.

Elle jeta son sac près de son lit, et se laissa tomber légèrement son lit de plumes. Elle fixait le plafond. Elle se rappelait que l'année passée, durant un court séjour à l'infirmerie, avait passé des heures à compter les carreaux sur le mur. Trois cent seize, elle s'en souvenait. A cette pensée, un léger sourire apparut sur son visage clair. Elle se leva soudainement, et se dirigea vers la fenêtre. Elle respira une bonne fois l'air frais de ce mois mars, et regardant un de ses parchemins, elle remarqua qu'elle n'avait aucun travail scolaire pour demain. Soudain, elle poussa un cri de colère. Elle soupira longuement, et se souvint alors qu'elle avait entendu que les préfèts se réunissaient aujourd'hui au quatrième étage. Chaque endroit auquel elle devait se rendre, elle l'oubliait. Elle regarda sa montre, dix-sept vint-quatre. Elle avait encore du temps, mais pas pour s'amuser.

Elle s'habilla donc simplement ; jupe brune, bottes noires, pull beige et écharpe blanche. Elle sortit discrètement de son dortoir, et commença à marcher. Elle trainait ses pieds, tout en sifflotant. Soudain, un élève de Serpentard la bouscula dans sa course poursuite après une fille de Poufsouffle. Elle soupira, mais après un sourire forcé, elle se força de se calmer, c'était un gamin légèrement idiot sur les bords, rien de grave. Après plus de quarante minutes de marche, vu la lenteur avec laquelle elle s'avançait, Olivia arriva devant la salle des préfèts. D'abord, elle vit Théopase sortir en trombe de la salle, et Olyssa y entrer.

Elle entra donc à son tour, mais avant d'avoir franchi le seuil de la porte, elle tribucha et entraîna dans sa chute, celle d'une vieille armure. Elle soupira, puis recula en arrière, s'arrêtant net à cause de quelque chose qui bloquait son chemin. Elle se retourna, et leva la tête. C'était un drôle de bonhomme au cheveux foncés, à Serpentard. Il était bien grand, et elle ravala sa salive. Mathias était sûrement son nom, on en parlait beaucoup. Elle lui fit un sourire hironique, et alla s'asseoir sur une chaise. En balayant la salle du regard, elle remarque Julie Parker ... Elle soupira encore, puisque les rapports entre les deux jeunes filles n'étaient pas des plus roses. Maintenant qu'elle était ici, elle se demandait bien ce qu'elle allait faire ...

[Scuzez moua pour cette intrusion, mais Olivia est préfète, et elle s'incruste avec les autres =)]

(-HJ- Olivia, si Mathias voyait il serait offusqué...C'est Norbert Fenrir qui possède les fameux cheveux verts, et non son meilleur ami Mathias Adams.
J'aurais bien répondu, mais je viens de me rendre compte que c'était le tour de Théopase...La majesté préfectoriale est dans un jour de bonté... )

[HS-*Shock* Ips ... Merci j'ai édité, bon faudrait pas qu'il me déteste avant qu'on fasse connaissance non plus =) Merciii !]

La jeune Nymfalis, assise près de Théopase - qui regardait fixement une armoire dont les étagères supportaient des dizaines d’insignes de Préfets, pratiquement recouvertes de poussière pour certaines - jeta un regard interrogateur à Julie. Sa « camarade de maison et de dortoir », s’approcha du sofa cramoisi, son visage passant d’une expression surprise à l’inquiétude.

Une quelconque aide n’arrivant pas, Olyssa tourna à nouveau la tête vers le Poufsouffle qui maintenant s’était laissé glisser entièrement sur le sofa, aussi pâle qu’un mort. La Gryffondor voulut se lever pour aller chercher un broc d’eau mais elle retomba aussitôt sur le canapé. Elle remarqua avec gêne son oubli…sa main était toujours dans celle de Théopase…Coup d’œil vers Julie…Coup d’œil vers Mathias…Théopase serrait trop fort sa main pour qu'elle puisse la retirer sans que les autres ne remarquent quoique ce soit...Une respiration lente et régulière résonna soudain près d’elle…Théopase dor…dormait ???

En d’autres circonstances, la jeune Nymfalis aurait ri mais la présence de Mathias l’empêchait d’exprimer toute démonstration d’amusement…La façon dont s’était conduit le Préfet avec elle, en botanique quelques jours plus tôt lui…il était difficile de l’admettre, mais lui restait au travers de la gorge. De plus, elle se souvenait parfaitement que le Serpentard n’avait manifesté aucun regret (pas même une once de colère), lorsqu’elle avait renchéri…Il avait ri. Oui, il avait éclaté de rire quelques instants après avec Norbert Fenrir. Il s’amusait tandis qu’elle…avait eu les larmes aux yeux ! Qu’est-ce qu’il lui arrivait bon sang ? Sa propre faiblesse l’avait le lendemain mis hors d’elle et depuis, elle avait pris la ferme résolution d’ignorer le jeune Adams seulement…

…Seulement elle sentait les yeux de braise de ce dernier fixés dans son dos, et pour finir, sa voix si familière, une once moqueuse, une once ironique, résonna…Oly imaginait sans aucun doute l’expression que devait avoir pris le visage du Préfet-en-Chef des Serpentards, le sourire en coin, la réplique prête. Elle l’avait tant vu cette expression, en cauchemars, comme en rêves – ce qui avait le don de la mettre mal à l’aise-
Où était passé l’entêtement de la Gryffondor à ne jamais se laisser battre ? Qu’avait-elle fait ces temps-ci déjà ?...ah oui, elle avait fuit, ce qu’elle n’avait jamais fait auparavant et avait donc encore plus de mal à accepter.

La bouche frémissante, Olyssa ferma les yeux et respira à nouveau profondément. Il ne fallait pas qu’elle réponde. D’une voix neutre, elle annonça à Julie, au cas où celle-ci n’aurait pas remarqué, l’expression heureuse que prenait en général le visage des dormeurs, et qui régnait sur le visage de Théopase en ce moment même :

« Euh…Je crois qu’il…qu’il s’est endormi », annonça-t-elle bêtement ajoutant un léger sourire à la fin de sa phrase. Elle se devait de rester le plus « naturel » possible, distante, et surtout le plus insensible possible aux remarques de Mathias.

« …Mais au fait, qu’est-ce qu’il lui est arrivé ? Enfin je veux dire…tu ne l’a pas croisé il y a quelques minutes ? Je ne vois pas d’où il pouvait venir, surtout dans cet état », demanda-t-elle à Julie en pivotant, son regard passant sur Mathias comme l’eau sur une pierre.

Julie s'était donc approchée du sofa, sur lequel était allongé le jeune préfet de Poufsouffle.
Mais elle restait debout regardant Théopase. Que lui arrivait-il? De la comédie? Peu probable, la jeune Parker saurait probablement reconnaître une blague. La pâleur du jeune adolescent laissait penser qu'il allait les quitter, ou qu'il était en manque de quelque chose..
Le jeune Adams rompit le silence répliquant quelque chose à la préfète-en-chef qui étonna Julie, premièrement!
Deuxièment les regards, genre 'je t'éviterais bien si je pouvais' commençaient à être pesants. Même si la jeune fille ne savait pas ce qu'il se passait, ils agissaient vraiment d'un manière puérile..Non, mais c'est vrai! Des premières années le feraient, mais quand même, des préfets avaient passé l'âge de fuir..Ils pouvaient s'expliquer sans drame, non?
Quoique! Julie reconsidéra les choses : deux personnes de fort caractère! Bon après tout, c'était leur affaire,alors la jeune Gryffondor laissa tomber cette histoire.
Le ton qu'avait tout de même employé le serpentard, laissait à désirer..Cette soirée était décidément riche en surprise.

Et ça ne faisait que continuer avec l'arrivée imminente, d'une autre personne. Oui, une autre préfète, de serdaigle, nommée Olivia O'Neill précisément. Eh ben. Non seulement les deux jeunes filles ne se parlaient plus beaucoup, mais la serdaigle de deuxième année, à chaque discussion remettait en cause la journée, où Julie Parker avait reçu cette fameuse lettre..lui annonçant la mort de sa mère.
Donc, les discussions tournaient vite mal..
Olivia trébucha et découvrit Mathias, beaucoup plus grand qu'elle. C'est alors qu'elle s'assit sur une chaise, balayant la salle du regard ; et soupirant à l'occasion se rendant compte que dans la salle des préfets, les personnes qu'elle ne chérissait pas étaient présentes. Une question, pourquoi venait-elle ici? La réunion n'avait pas encore lieu! Bon, ben, manquait plus que Norbert!

Revenons au malade, Théopase Haypèn. Il venait de fermer les yeux. S'endormait-il? Avec un sourire, en plus? Incompréhensible..et la jeune Nymfalis toujours à ses côtés. D'ailleurs celle-ci essaya de se lever, mais s'étala sur le canapé. Impossible de bouger. Julie, étant plutôt bien placée, remarqua que sa main était liée à..celle du poufsouffle. Oh! C'est pas mignon ça?
Elle remarque également le regard d'Olyssa. Dommage, si elle voulait éviter qu'on voit cela.
L'hypothèse selon laquelle, Théopase dormait se révéla exacte, puisqu'un léger ronflement se fit entendre. Julie ne sourit pas d'un sourire qu'on pourrait dire, heureux ou satisfait, mais plutôt un sourire en coin, signifiant que la situation devenait de plus en plus insolite...

Olyssa se mit de nouveau à parler faisant une observation, légèrement inutile à l'adresse de l'autre gryffondor, qui l'avait déjà remarqué. Alors, Julie répondit d'un ton neutre:

"J'avais remarqué..."

Elle croisa les bras, observant la situation, et se demandant l'état réel du garçon allongé sur le sofa rouge. Olyssa ajouta quelque chose. La jeune Parker répondit à ces questions.

"A vrai dire, il est sorti rapidement de cette salle, et a pris des médicaments..Après je suppose que tu es tombée sur lui, et qu'il a du s'évanouir..Tu sais la suite."

Elle la regarda, puis tourna son attention vers Mathias, comme pour savoir ce qu'il pensait de la situation. Julie ne bougea pas, et observa le visage calme et serein du préfet de Poufsouffle..

( Des cheveux verts ? Mathias ? Lol. Seulement s’il perd un pari ( Norbert, si tu lis ça... Penses-y même pas ! )... Allez ! Dans ma grande magnanimité, je te pardonne Olivia . Surtout que tous les autres, à l’exception de Julie, t’ont ignorés dans leur message... Pauv’e ‘tite chouette ^^* )

Mathias fixait avec exaspération le Poufsouffle allongé sur le sofa, Olyssa assise près de lui, lorsqu’un affreux bruit de métal le fit sursauter et se retourner. Une Serdaigle fit alors sont entrée dans la Salle des Préfets... Pour une entrée fracassante ! Et dire qu’on disait les membres de cette Maison calmes et discrets ! Cette fille contrastait d’avec le portrait que le jeune Adams, en se basant sur sa mère, s’était dressé d’une Serdaigle... Son arrivée originale s’arrêta cependant là, puisque l’adolescente fila, sans demander son reste, s’asseoir sur une chaise un peu à l’écart.

Enfonçant ses mains dans ses poches, Mathias reporta alors son attention sur ‘le mourrant’, continuant de pester mentalement contre la faiblesse et le manque de fierté des Poufsouffles. Et dire qu’Olyssa sortait avec lui ! Enfin... Il n’y avait rien d’officiel, mais à la façon dont elle lui tenait la main en s’inquiétant pour lui... c’était évident, non ? Il ne la méritait tellement pas... Le jeune Adams n’était pas jaloux ( Il ne tomberait jamais aussi bas ! ), c’était seulement... abjecte ! Qu’elle sorte avec n’importe qui, mais pas Théopase Haypèn ! Enfin... n’importe qui... quand même pas. Mais elle pouvait trouver mieux que ce type !

Olyssa s’adressa alors à Julie, ignorant totalement son homonyme masculin. C’était énervant à la fin ! Le jeune Adams en venait à se demander s’il n’avait pas quelque chose à se reprocher, chose inhabituelle chez lui. Il était du genre positif, vivant l’instant présent... La culpabilité, c’était pour ceux qui se raccrochaient désespérément à leur passé ! Pourtant, même s’il ne l’aurait jamais énoncé à voix haute, il voulait qu’Olyssa arrête de faire comme s’il n’existait plus. Enfin... Il n’allait pas avoir à s’excuser de quelque chose quand même ? Là, elle en demanderait trop... Il était néanmoins prêt à tenter une nouvelle fois d’engager une explication avec elle. Oui, tiens, dès que les autres seraient partis, il la retiendrait. Si elle le détestait, il serait au moins fixé quant à savoir pourquoi.

Revenant à l’instant présent, le Serpentard entendit la dernière réponse de Julie, peu avant que l’attention de tout le monde retourne sur Théopase. Encore et toujours lui...

"Il dort, c’est pas comme s’il était dans le coma ! Pas besoin d’en faire une montagne." , soupira Mathias, hargneux.

Il espérait en fait que Julie et Olyssa réalisent que le Préfet de Poufsouffle exagérait sa situation. Elles n’avaient qu’à l’abandonné sur ce divan, il n’allait pas mourir d’inattention... Et si Julie et Olivia, la Préfète de Serdaigle, pouvaient sortir, ça aurait bien arrangé le jeune Adams...

( Mouais... J'avais pas trop d'inspiration... )

(-HJ-…Oupss, désolée de ne pas t’avoir compté dans mon message Olivia. Je ne recommencerais plus, ça non! )

Penchées au chevet de Théopase, profondément endormi, les deux Préfètes de Gryffondor discutaient de l’état du Poufsouffle, qui, les bras croisés sur son estomac paraissaient ravi, le sommeil faisant peu à peu retrouver des couleurs à son visage si pâle.
Olyssa fronça les sourcils lorsque Julie raconta ce qu’il s’était passé avant la sortie précipitée de la Salle des Préfets de Théopase, quelques minutes plus tôt.

*Des médicaments ? Bizarre…* pensait la jeune Nymfalis quand soudain un grincement attira tous les regards des occupants de la pièce poussiéreuse –mis à part Théopase-
Une fille de Seconde Année, aussi brune qu’elle était blonde, fit une apparition peu discrète, trébuchant sur l’armure qui trônait près de la porte. Dans un fracas métallique semblable à celui des casseroles de Mrs Nymfalis, l’armure alla s’écraser sur le sol, perdant la plume qui ornait son heaume.

La Gryffondor, profitant de la diversion, retira furtivement sa main de celle du jeune Haypén que le fracas n’avait, à son grand étonnement, pas réussi à réveiller. Le cas du Poufsouffle était vraiment étrange, il faudrait qu’elle s’y intéresse de plus près. Après tout, il lui avait fait une sacrée peur !
Mais l’instant n’était plus à Théopase, Mathias venait de reprendre la parole, cherchant apparemment à tout prix à la provoquer :

« Il dort, c’est pas comme s’il était dans le coma ! Pas besoin d’en faire une montagne. »

Pour la troisième fois consécutive, Olyssa s’efforça de ne pas répondre, bien qu’elle dû fournir encore plus d’efforts. Certes, Théopase n’était pas dans le coma mais il avait bien failli faire un malaise ! Se forçant à fixer une abominable broche dorée décorée d’un papillon rose, sur l’une des étagères, la jeune Nymfalis resta silencieuse un moment avant de…

Avant de se relever brusquement, manquant de près de faire glisser le Poufsouffle du sofa cramoisi. Elle ne pouvait plus…Elle ne pouvait pas rester dans la même pièce que lui…Se retenir lui devenait impossible. La Préfète-en-Chef, dans un éclat doré, saisit son sac et s’expliqua prestement d’une façon peu convaincante à l’adresse de Julie :

« Je suis désolée, je dois absolument y aller…Je…Enfin...Reparo ! », dit-elle en pointant sa baguette sur l’armure pantelante dont l’un des bras avait glissé sous une table, avant de sortir de la pièce aussi vite qu’elle y était entrée…

(Next post ~> Couloirs et escaliers Mathias, désolée de vous laisser en plan comme ça Théopase, Julie et Olivia, mais je ne voyais pas d’autre solution pour le déroulement.)

( Je me disais que je devrais attendre les réponses de Julie et Olivia... mais puisque Mathias ne fait que s'en aller... )

Mathias venait à peine de faire sa remarque qu’Olyssa se releva aussi brusquement que si elle s’était piquée à l’un des cousins du sofa... ou comme si le jeune Adams avait dit la phrase de trop ? Rien d’extraordinaire à ce qu’il passe ce genre de commentaire désobligeant pourtant, il ne se gênait pas pour le faire habituellement et venait d’ailleurs de le faire plusieurs fois d’affilés en parlant de Théopase. Pourquoi en était-elle choquée ? Quoique... elle ne lui répliquait toujours pas, malgré son apparente colère. Elle réagissait, sans néanmoins oser le regarder. Tiens donc... l’ignorer serait-il devenu plus difficile qu’elle ne le croyait ? Bien fait.

Un sourire satisfait venait de prendre naissance sur les lèvres du Serpentard, mais il se fana bien vite lorsque la jeune Nymphalis déclara brusquement qu’elle devait partir. Elle ne s’adressait pas à lui, mais à Julie, évidemment... Lisait-elle dans les pensées ? Avait-elle deviné les intentions de Mathias dès qu’ils se seraient retrouvés seuls ? Et elle préférait fuir que de lui dire clairement ce qui la poussait à l’ignorer ! Ça ne se passerait pas comme ça...

Jetant un rapide coup d’oeil aux trois personnes restantes, le Préfet-en-Chef ne remarqua pas que Théopase semblait aller mieux et qu’il avait repris des couleurs. Après tout, ça lui était bien égal ! Il aurait bien pu se réveiller, le jeune Adams n’en aurait ressentit aucun soulagement, s’il l’avait seulement remarqué évidemment. Mathias se contenta plutôt de jeter un regard dissuasif aux deux Préfetes pour les décourager de poser la moindre question. Il ne manquerait plus qu’on se mette à raconter des trucs à propos des deux Préfets-en-Chef de Poudlard ! Là, c’était certain, il n’y aurait plus aucune chance pour qu’Olyssa lui reparle...

L’instant d’après, le jeune Adams se dirigea lui aussi d’un pas décidé vers la porte de sortie, espérant bien que son homologue de Gryffondor ne soit pas partie à courir dans un dédale de couloirs qu’il ne serait pas en mesure de retracer. Avec un peu de chance, elle serait encore derrière la porte et il pourrait l’attraper sans trop de mal...

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