Echarpe, Bonnet et Manteau

Il pleuvait. La pluie tombait à n'en plus finir et ces minuscules faucilles se brisaient sur les tours et les donjons du chateau. Et que cela n'annonçait rien de bon, elle en était convaincue. Poudlard, ce magestueux château se dressait là devant elle. La vision de cette magnifique démonstration de puissance magique avait longtemps hanté son sommeil, mais cette fois-ci tout était réel. Que se soit l'aura magique presque palpable du château où par la présences de dizaines d'élèves pressant le pas pour s'abriter . Elle frissonna imperceptiblement, mais se refusa pour autant à franchir l'embrasure de la Gigantesque porte d'entrée de Poudlard.
Soudain, une floppée de souvenirs s'inposèrent à elle, lorsque son regard se posa sur le blason de l'école. La première chose qui lui apparut fut son entrée dans cette même école 5 ans plus tôt. Elle, petite chose insignifianteballotée entre honneur et la honte. Sentiments toujours dissimulés sous un impénétrable visage glaçé. Ses yeux bleus ne refletaient que la volonté et la fierté. Des années avaient passé mais son visage demeurait intacte. Elle semblait intouchable. Pourtant la peur lui tenaillait l'estomac.
La blason de l'école qu'elle avait apperçu lui rappela que dans cet établissement les élèves étaient divisés dans des 'maisons'. Et elle avait été envoyé dans la maison du Serpent. Serpentard. Cette notion là, elle l'avait presque finit par l'oublier. En effet à Durmstrang où elle avait séjourné pendant 1 an, les élèves ne connaissaient pas cela. Tous semblant appartenir à la même famille. Une famille de fourbe et d'ambicieux. Làs bas, elle ne s'était pas véritablement reconnue. Bon, d'accord elle n'avait jamais été modeste et possédait une bonne estime d'elle-même mais les motivations qui semblaient a tous les unir la dépassait un peu. Puis non, décidement, elle n'aimait pas déballer sa vie à tout bout de champs comme certains faisaient à longueur de temps. Il faut convenir aussi qu'elle avait toujours été d'une froideur extrème bien que cela allait en s'arrangeant avec les années. Aussi, elle avait confiance en elle et personne d'autre. En outre, elle s'était intégrée sans problèmes aucuns à Durmstrang.

Elle y avait rencontré des personnes qui lui étaient sympathiques, et aussi avait cédé à quelques garçons. Mais bon, comme on l'entendait souvent dire: 'tous des abrutis'...
Puis il y avait eut cet événement qui parvenu à la fin de sa première annéeà l'école de Dursmtrang. Evènement regrettable, qui une nouvelle fois changea sa vie. Elle quitta pour la deuxième fois une école et repartie chez elle en Angleterre. Quelques mois plus atrd quand la situation cessa d'être gérable, son oncle et sa tante s'installèrent au manoir famillial. Avec eux, débarquèrent Lilbeth et Androhy les jumeaux, mais aussi ses cousins. Elle eut du mal à les accepter dans sa vie. Au début, du moins. Deux semaines plus tard, ses cousins et elle étaient devenus inséparables. Ceux-ci étaient légalement majeures depuis un an et avaient terminés leurs études. Pendant plus d'un an, elle découvrit la vie et ses petits bonheurs en version accéléré et complétement dégantée.
Les origines de la jeune femme n'était pas inconnus aux yeux de la famille mais jamais elle ne subit de remarques. Car eux aussi avaient leurs secrets. En effet, si Ephy était de sang pur, Julian sa femme avait du sang de moldu dans les veines mais de la magie au bout de la baguette. Z l'accepta tout d'abbord assez mal, car presque jamais elle n'avait cotoyé ce genre d'individus mais rapidement s'en accoutuma. A la fin de l'année, son oncle et sa tante décidèrent qu'il était temps pour elle de reprendre ses études dans une véritable école. Non qu'elle n'eut aucun enseignement pendant l'année écoulée, car Ephy et Julian étaient des prof de Métamorphose et de Sortillèges mais il pensèrent qu'il valait mieux l'éloigner de l'influence de L et de A avant qu'elle ne devienne incontrolable.

Ensuite, elle se rappela de Kalinah quia avait été sa seule amie. Si elle redoutait de la voir, de la croiser au tournant de ces escaliers vraiment trop particuliers? Peut-être bien. Mais elle avait comprit qu'il ne fallait mieux pas trop attendre des autres. De ce fait, elle pensait que Kali l'avait peut-être même complétement oublié. D'ailleur, si elle ne lui avait que très peu écrit, c'était non par méchanceté mais seulement par soucis de ne pas l'ennuyer. Puis elle essaya de se rappeler des personnes qu'elle avait vaguement cotoyée au cours de ses années à Poudlard. Pas grand monde d'un réel interet... Bien qu'elle se souvienne que lors du concours dans un labyrinthe des plus...accueillant, elle avait fait plus ample connaissance avec une certaine Olyssa. Toutes les deux s'étaient tellement retrouvées dans le même chemin qu'elles avaient fini par être disqualifiées pour tricherie. Calomnie, bien évidement!..
Enfin, elle se vit encadrée de ses chers cousins arriver à Pré au Lard et dévisager les inconnus. Elle frisonna encore, repenssant avec quelle difficulté, elle avait laissé Lilbeth et Androhy au portail de l'école et comment, elle avait avançé en somnembule vers la grande porte, se laissant guider par ses longues jambes confortablement chaussées par de magnifiques bottes à lacet. Bottes, qui a elles seules auraient surement suffit à payer ce fichu portail qu'elle avait finalement dépassé.
Et voila, elle était arrivée. Devant la porte, sous la pluie. Toutes ses forces semblaient avoir étaient soufflé par le vent hurlant et la pluie lui battant les oreilles.

Incapable de bouger, elle constatait qu'elle se tenait au beau milieu d'une gignatesque flaque d'eau. Heuresement ses bottes étaient impréniées d'un puissant charme et ne risquaient pas l'inondation. Elle pesta alors, contre elle même: « A quoi bon rester sous cette stupide pluie et passer pour une simple d'esprit?.. De toute façon maintenant tu peux plus reculer Z ». Elle aspira alors une grande bouffée d'air, comme pour se donner du courage et franchi le pas entre l'entrée et le Hall.
Elle était toute ruisselante, et cachée sous un épais manteau. Rien ne pouvait laisser penser qui pouvait se trouver sous cette apparence. Son visage était dissimulé par un cache-nez, ses cheveux retenus par une capuche, ses mains élégament gantées et même ses jambes aient été soigneusement enrobées dans des collants en satin. Elle ne bougeait plus, elle se contentait d'observer. Tout d'un coup, un flux d'élèves se précipitta a l'interrieur et un première année commit la première erreur: Il bascula. La deuxième s'en suivit immédiatement, car esseyant désespérement de se rattraper il saisit au vol l'écharpe de la jeune femme, qui se dénoua d'un seul coup, entrainant dans sa chute (ainsi que celle du malheureux garçon) sa capuche.
Tout d'un coup, ce ne fut plus une silhouette encapuchonnée qui se tennait dans le Hall, mais belle et bien Zahabeth Cagey Salaz à l'occasion de son retour à Poudlard.

Tout d'un coup, Zahabeth reprit ses esprits. Elle soupira, et entreprit de secouer sa robe. *Pi-toy-able...* C'était à croire qu'on ne leur apprenait pas les bonnes manières ici! On ne leur avait jamais apprit que lorsqu'on tombait, on le faisait seul? Pathétique... Elle ramassa son écharpe, sans se préocupper que celle-ci était sous le gamin et le dégagea 'gentillement' avec son pied pour ne pas avoir à se baisser. Le gosse confus s'excusa, troublé, et déguerpie sans lever les yeux. Quant à Zahabeth, elle ouvrit grands les siens. Aucunes manières... Et il croyait vraiment qu'elle allait l'escuser? Rien n'avait changé par ici apparament. Pour la première fois de la soirée, elle souria. Enfin quelque chose de familier! Mais bon, c'était pas une raison pour s'éterniser ici, maintenant il fallait qu'elle trouve quelqu'un à qui se plaindre... Zahabeth se retourna et scruta le Hall des yeux. Pas mal de monde se trouvait là. Elle n'avait pas forcément envie de parler à tous ces mal-polis mais bon, elle allait se sacrifier pour le bien commum! Elle vit soudain, une fille de son âge surment-vu sa taille- qui lui tournait le dos. Elle avait de longs et beaux cheveux blonds. Si elle devait parler à quelqu'un autant que se soit quelqu'un avec de l'allure! Si cette fille avait des cheveux aussi bien entretenus, elle devait certainement être suffisament éduquée pour être capable de tenir une conversation. Enfin bon, on était à Poudlard, tout était possible, n'est ce pas?
C'est pour cela, qu'elle s'approcha vers cette fille et lui tapota l'épaule, sans ôter ses gants, pour que celle-ci lui prête attention. La fille se retourna, visiblement étonnnée que quelqu'un lui tape l'épaule.
Bizarrement, cette fille rappelait vaguement quelqu'un à Zahabeth...

(oui je crois que je viens de revenir ^^ et Oly, ta présence est requise <3 )

Il faut savoir que lorsque Zahabeth Salaz observe quelqu'un, elle ne le fait jamais par hazart. Il faut soit qu'elle en ai besoin. Ou, à la rigueur parce qu'elle est intriguée. Ce deuxième cas de figure étant plutôt rare, elle se surprit elle-même à scruter la Gryffondor.
Les bonnes manières exigeant qu'on regarde les yeux son interlocuteur, de ce fait, elle commenca par regarder la tenue de cette interlocutrice ici présente. Non qu'elle ne veuilles pas les suivre, mais simplement parce qu'elle trouvait ridicule de devoir discuter avec une personne sans savoir qui elle était. Et pour la demi-vélane, lorsque l'exterrieur d'une personne ressemblait à quelque chose alors, l'interrieur pouvait à ce moment l'être aussi. C'est évidement qu'une personne ne sachant pas s'habiller ne pouvait pas s'exprimer correctement! Si on n'arrive pas à assimiler les nuance de l'habillage, alors il était inutile d'essayer de construire des phrases. Celles ci ne pouraient être que confuses et disparates. De même si en voyant une personne celle-ci semble soignée et élégante, les autres seront plus tentés d'aller vers celle-ci. Du moins, c'est ce que pensait l'héritière Salaz. Fidèle à sa vision des choses Zahabeth observa Olyssa Nymfalis.

En locurence, la Préfète en Chef était soignée et portait relativement bien son uniforme de l'école - ce qui n'est pas une chose facile. Et si on arrivait correctement à porter cette tenue, il paraissait normal que n'importe qu'elle autre lui irait bien. De ce fait, elle fut suffisament étonnée pour lever la tête et croiser les yeux de cette fille. Si elle fut intriguée de trouver une personne comme cette fille, elle fut d'autant plus étonnée de constater qu'elle la connaissait. Une longue histoire les unissait. Pas des plus passionnate, ni plus plus joyeuse. Mais une histoire. Zahabeth s'ouvrait rarement aux autres. Et cette fille devait l'avoir vu sous tous ses états. En passant par la gaminerie, la sournoiserie et la liesse. Aux débuts de leurs relations, elles se détestaient. D'accord pour des niaiseries (*), mais elles ne s'en étaient pas rendu compte et se détestaient quand même. Après elles s'étaient ignorées pour finalement finir comparsses d'un vulgaire concours. Et pour être honete, Zahabeth s'était bien entendue avec elle. Et c'était bien la dernière personne qu'elle aurait pensé croisé aujourd'hui!

Si Zahabeth était suprise, il semblait que surprise soit complétement réciproque. Olyssa la blonde, la fixait et son cerveau semblait tourner à 120kilomètres à l'heure. Au bout de quelques longues secondes celle-ci se décida à parler. Apparement Zahabeth l'avait distraite alors qu'elle allait effectuer son devoir de préfète. Ahhhh c'est donc de là que venait son air de chasseur mécontent! L'héritière Salaz se retint in-extrémis de sourire. Au lieu de ça, elle fit une mine blazée et roula des yeux. Mais lorsque Olyssa parla de la façon dont elle l'avait accostée -en lui tapotant l'épaule- la demi vélane ne put s'empécher un demi sourire et passa sa main dans ses cheveux de façon à les dérouler pour ceux-ci puissent librement courir le long de son dos.

A ce moment précis tout alla très vite. L'élève de Serpentard que Oly avait désigné comme proie s'immobilisa brutalement en plein milieu du Hall pour contempler le spectacle de nuances de couleur qu'offrait la longue cheveulure de Zahabeth, une feuille de devoir dans la main. Le Poufsouffle qui le poursuivait en hurlant, sa baguette levée bien haut, heurta violement le Serpentard et tous deux tombèrent de toute leur masse sur le sol. Mais cela n'arrêta pas pour autant le téméraire -ou stupide? -Poufsouffle qui enfonça sa baguette à moitié défoncée dans la narine gauche du vilain- ou malheureux?- Serpentard. S'ensuivit alors une nuée de coup de pieds et de poingts, ainsi que des hurlements parsimonieusement répartis entre les deux camps. Zahabeth choisit d'ignorer et de simplement se décaller de deux ou trois mètres histoire de ne pas salir sa robe. Et après s'être assurée qu'Olyssa l'avait bien suivie, elle s'autorisa un haussement d'épaules et une moue hautaine et répondit:

"Que veux tu? Soit on a la Classe, soit on ne l'a pas..." Sans vraiment savoir pouquoi, tout d'un coup une large sourire lui fendit le visage. Enfaite, elle était plutôt satasfaite d'avoir croisé Olyssa Nymfalis, Préfète en Chef à Gryffondor et cooéquipière de tricherie: "C'est fou comme le monde est petit. Mais que veux tu, les grands esprits doivent se rencontrer". Et c'est avec un soupir faussement exaspéré qu'elle ajouta : "De Nouveau..."

Zahabeth ne savait aps ce que lui réservait ses futures années à Poudlard. Rien ne pouvait être sûr, rien n'était jamais certain. Mais tout ce qu'elle savait c'était que si elle avait eut la chance de revenir et de croiser une personne qu'elle estimait, il ne servait à rien de tout gacher. Et puis elle n'en avait pas du tout envie. Ces heures partagées sur les gardins à observer les concurrents restant, à voir Mina Lempin se faire misérablement embarquer sur une civière magique et à se plaindre de l'étroitesse vission des professeur de l'établissement avaient créé un lien. Zahabeth avait du partir prestement de l'école très peu de temps après. Elle n'avait pas eut beaucoup d'occasion de revoir Olyssa, ou alors au croissement d'un couloir, à la sortie d'un de ces cours passionant...Quoiqu'il en soit Zahabeth qui ne regrettait jamais avait tout de même trouvé ça dommage de ne pouvoir rester plus longtemps. Si ce n'est pour voir de quel bois se chauffait cette Olyssa. Celle-là même avec qui en théorie elle devait être si différente d'elle même. Et pourtant. C'était l'une des premières fois qu'elle s'était autant amusé à Poudlard. Mais si elle aurait préféré se faire arracher la langue plutôt que de l'avouer.

(*) J'adore le language des Québéquois :p

Olyssa Nymfalis observa la réaction de Zahabeth Salaz à sa remarque de manière attentive. Après tout, Zahabeth était la typique représentante de Serpentard, et la réconciliation ne faisait en général pas partie de leurs principes. Un ennemi restait un ennemi, et les conflits s’éternisaient sur des années, déteignant parfois même sur les générations suivantes et se transformant du coup en affaires familiales. Néanmoins, l’air exaspéré qu’adopta l’héritière Salaz en levant les yeux au ciel ne parut pas bien convaincant à la Gryffondor. A vrai dire, il paraissait même possible qu’elle joue un rôle, lié à sa fierté, tout comme la jeune Nymfalis venait de le faire en employant un ton, certes désagréable, mais d’où une certaine amicalité suintait malgré tout.
Le sourire en coin qui apparut par la suite sur son visage, si parfait qu’il en était presque désobligeant, finit de confirmer l’impression d’Olyssa. Zahabeth et elle avaient finalement, après deux années de guerre, toutes deux baissé les armes, bien que la fierté d’Oly et l’arrogance de la jeune Salaz les conduisaient à maintenir une certaine froideur, tout naturellement.

La Préfète-en-Chef se détendit donc légèrement. Il fallait toujours faire preuve de méfiance envers les Vert et Argent. Le Choixpeau ne les sélectionnait pas par le degré de leur fourberie et de leur lâcheté pour rien, de même que leur sombre réputation était loin d’être un simple préjugé. Qui avait créé la Chambre des Secrets, de quelle maison venait Voldemort, ainsi que la majorité de ses Mangemorts, qui avait été absent lors de la Grande Bataille de Poudlard ? Bref, les Serpentards n’avaient jamais été dignes de confiance et dignes tout court, et cela, Oly avait fort bien pu le vérifier depuis l’année de ses onze ans, depuis l’année de son arrivée à Poudlard.

« Que veux-tu? Soit on a la Classe, soit on ne l'a pas... » Répondit Zahabeth, ne cachant plus son sourire éclatant de blancheur. Ce fut au tour d’Oly de lever les yeux au ciel, mais elle devait avouer que surprendre les gens avait une certaine forme de classe.
« C'est fou comme le monde est petit. Mais que veux-tu, les grands esprits doivent se rencontrer » Rajouta la jeune Salaz d’un air énigmatique avant de rajouter un « De Nouveau... » faussement exaspéré.

Olyssa n’eut pas le temps de répondre qu’un autre évènement très récent vint encore lui rappeler la lâcheté irrémédiable des Serpentards: l’un d'entre eux, le garçon de quatrième année qui avait dérobé deux minutes plutôt le devoir d’un Poufsouffle dans son dos. Il était d'ailleurs entrain de se faire sauvagement attaquer par ce dernier. Le Jaune et Bronze avait du sentir le mouvement qu’avait fait son parchemin en sortant brusquement de son sac, et enfonçait à présent sans pitié sa baguette dans le nez du Serpentard.
« Ah bah t’étais pas parti si loin ! » S’exclama la Gryffondor, retrouvant la mimique sadique qui précédait la mise en action de ses pouvoirs de Préfète-en-Chef. Elle se désintéressa un instant de la demi-Vélane, venant se poster à quelques mètres de la bagarre, croisant les bras, tandis que Zahabeth reculait d’un air dégoûté. Olyssa allait intervenir, c’était certain, mais avant tout, elle voulait laisser le Poufsouffle massacrer un peu plus le Serpentard qui tentait de se protéger la tête devant la pluie de coups de poing qu’il recevait. Elle appréciait beaucoup le spectacle, mais apparemment un peu trop, car les élèves qui entouraient les deux garçons commençait à la regarder d’un air révolté, se demandant pourquoi elle ne s'interposait pas, et le professeur de Sortilèges lui lança même du haut de l’escalier un autoritaire « NYMFALIS ! », lui indiquant clairement qu’elle avait tout intérêt à mettre fin à ceci immédiatement.

Songeant avec déception qu’être Préfète-en-Chef n’était pas toujours satisfaisant, Olyssa finit donc par pousser les curieux qui étaient devant elle, lancer un sortilège de Repoussement, très efficace dans ce genre de situation, et qui avait pour effet, comme l’indiquait son nom, d’éloigner deux objets l’un de l’autre, de manière à ce qu’ils ne puissent plus s'approcher. Bien entendu, ceci fonctionnait également sur les êtres humains.
« Le Poufsouffle, deux points en moins. Depuis quand on se bat comme un moldu dans une école de sorcellerie ? » Déclara-t-elle simplement en secouant la tête avec consternation.
« Quant au Serpentard, ce sera dix points en moins » Annonça-t-elle avec un plaisir non dissimulé. Les Vert et Argent méritaient largement un peu de cruauté de sa part ces derniers temps. Le Serpentard en question s’apprêtait d’ailleurs à protester, frémissant de colère.
« Ferme-la et estime-toi heureux que ce ne soit pas un professeur qui soit intervenu » Termina Oly, toujours très polie, en replaçant le devoir dans les mains du Poufsouffle avant de s’éloigner, vérifiant du coin de l’œil que tout rentrait dans l’ordre. Qu’ils tentent de se rejeter l’un sur l’autre, sachant que le sortilège ferait encore effet une bonne heure, ce serait amusant. Elle leva ensuite la tête et adressa un sourire mielleux au professeur de Sortilèges qui s’éloigna en fronçant les sourcils, avant de se tourner à nouveau vers Zahabeth Salaz qui s’époussetait du bout des doigts, sûrement occupée à désintégrer les quelques particules de poussière qui avaient pu s’envoler vers elle durant la bagarre, éventuellement.

La Rouge et Or laissa échapper un rire, le premier destiné à Zahabeth, léger et moqueur.
« Et si je puis me permettre, où était donc passé le grand esprit maniaque que tu es ces deux dernières années ? » Demanda la jeune Nymfalis d’un ton goguenard, reprenant leur conversation là où elles l’avaient laissée avant son intervention si plaisamment essentielle. Elle ne releva pas le fait qu’elle avait été qualifiée également de " grand esprit " par Zahabeth Salaz : ça aussi c’était plaisant, et elle se sentait décidément d’humeur plaisante depuis le début de leur rencontre.

[ Zahabeth Salaz => J'adore le language des Québéquois :p
Olyssa Nymfalis => Hum...L'histoire des "gosses" des acolytes Fenrir et Adams que jt'ai racontée à 19h ne serait-elle pas un peu à l'origine de cette soudaine déclaration d'amour? xD]

Lorsque les gamins c'étaient jetés l'un sur l'autre Zahabeth avait agis avec logique et raison. En s'écartant, elle était sûre que rien ne pouvait lui arriver. Il manquerait plus que ça! *C'est un monde de fou...* Elle se désinterressa alors complétement de cette stupide bagare de morvelleux et épousseta sa robe. Le chateau n'était pas d'une impécable propreté à son goût et le fait que la poussière vienne lui froler les chevilles était tout simplement imaginable! La poussière était un fléaux et pourtant n'était pas prit au sérieux par tous. Les malheureux... Ils ne savaient donc pas qu'une particule pouvait se glisser entre les ongle pouvait causer une infection et par delà un amochissement de la main? Mais bon ce n'était pas à elle de leur faire la leçon. Si les gesn tenaient à rester stupides et icultes, soit! Ce n'était pas son problème. Enfin..jusqu'à ce que ceux-ci s'approche trop d'elle. Enb parlant d'autres personnes, Zahabeth se demanda curieusmeent où avait bien pu aller son interlocutrice. Elle leva alors discretement les yeux.

Olyssa Nymfalis était postée devant le furieux combat. Elle était de profil par rapport à la Serpentard et Zahabeth pouvait voir qu'elle affichait un petit sourire satisfait. Elle se tenait bien droite, les bras croisés et ne faisait rien. Mais alors elle n'avait aucune réaction. Pourtant le Poufsouffle poussé par la folie de la vengeance devenait de plus en plus violent et Olyssa ne réagit toujours pas lorsque une dent s'envolla dans les airs. Quoique...il semblait pourant à Zahabeth qu'elle avait vu un rictus fendre le visage de la Gryffondor pour ne pas céder au rire. Zahabeth ne trouvait pas ça trés marant, ni horrible mais juste ennuyeux et dégoutant. Finalement Olyssa décida d'agir-surement dû à l'apparition d'un professeur à l'allure contrariée. Tout rentra dans l'ordre, les élèves se dissipèrent. Le malheureux Serpentard s'en alla renfusant l'aide de ses amis mais lança des regards furieux vers le Poufsouffle qui lui rendit un regard qui devait lui apparaitre meurtrier qui de fait était plutôt comique du point de vu de Zahabeth. Celui-ci disparut finalement non sans auparavent lever son petit poingt serré en en signe de mécontentement. La demi-vélane soupira et retourna à ses petites affaires.

Olyssa Nymfalis réaparut alors, après avoir accomplit son devoir de préfète. C'est à dire en enlevant des point aux deux maisons. Zahabeth avait pourtant constaté que Serpentard avait davantage subit de pertes. Ah oui...c'est vrai qu'Olyssa était de Gryffondor. Mais d'où venait cette haine envers les Serpentard? Ils étaient des incompris, c'était sûr! Les autres ne comprenaient tout simplement pas qu'on puisse avoir de l'ambition et que des fois la fin requière les moyens... Mais là encore, c'était pas à elle d'expliquer la vie aux gens. C'est pour cela que quand Olyssa fut à ses côtés elle ne fit aucuns commentaires. N'empèche que c'était plutôt amusant de la voir sourire de cette façon. Le sourire d'Olyssa se transforma d'un seul coup en rire. Si Zahabeth ne se contrôlait pas totalement, elle aurait été tentée de se retourner pour voir si elle n'adressait pas ce rire à une autre personne. A moins qu'elle ne soit atteint de cécité (*ah quelle horreur ><"* ) elle ne se souvenait pas qu'elle et Olyssa avait auparavent échangé des esclamations vocales autres que des cris. Mais c'était tentant de rejoindre cet éclat de voix. Au lieu de ça elle sourit de nouveau.

La préfète en Chef lui demanda alors «où était donc passé le grand esprit maniaque qu'elle était ces deux dernières années ? » si elle pouvait se permettre. Zahabeth prit un air faussement choqué et hautain avant de lui répondre: " Maniaque? Moi, je dirais juste soignée. Et puis je sais pas, mais j'aime pas vraiment être..." Elle fit alors une mine dégoutée avant de continuer: "...Sale.."

Puis son regard se perdit au loin. Où elle avait été pendant ces deux ans? Pfiiou c'était une longue histoire et même si elle était plutôt contente d'avoir rencontré Olyssa Nymfalis, elle n'avait pas pour autant envie de déballer sa vie de but en blanc d'un seul coup. C'est pour cela qu'elle resta plutôt vague, mais le fit avec élégance sans être froide ni séche: " Oh tu sais il se passe pas mal de choses en deux ans! Déja je suis partie pour Durmstrang pendant une année. Puis je suis retournée en Angleterre cette année." De nature pas très sociable, et peu douée pour les relations amicales, elle jugea sa réponse plutôt convenable et son visage n'en fut que plus lumieux reflettant une certaine plaisance. Elle se dit alors, que peut-être il fallait être polie et c'est pour cela qu'elle continua à parler: " Mais j'ai pas raté grand chose, si?
Quoique...J'ai loupé ton ascension en tant que Préfète en Chef...Pas mal"

(J'tavais pas dis que je posterais ce soir? :p)