Visite de courtoisie

Monsieur Hines, tourna dans l'un des corridors du 5ème étage d'un pas rapide. Il avait semé le concierge dans les escaliers, et ne voulait surtout pas retomber dessus ! Il venait de traversé la salle des tableaux, et l'un des portrait l'avait gentillement informer de l'endroit ou ce trouvais son collègue. Le directeur ralentis donc un peu, alors qu'il passait justement devant le local de défense contre les force du mal, ou cette charmante Mlle Ribaldry donnais justement un cours. Ne voulant pas la déranger, il continua son chemin, avant de s'arrêter devant la porte de l'infirmerie.

L'année commençais à peine, et il avait justement engagé une nouvelle infirmière, laquel n'avait aucune expérience, et sortait à peine de ses études ! Il ne doutait pas de sa bonne volonté, ni même de sa capacité à occupé ce poste mais... Il ne l'aurait probablement pas engagé, si ce n'était que aucune autre n'avait postuler ! Enfin si... un jeune homme, du même âge avec environs la même longueur de curriculum vitae. À la différence près que, le garçon lui tombait déjà sur les nerfs, après seulement un entretien ! Et puis... il faut bien commencer quelque part, elle n'allait quand même pas tuer les élèves ! Elle avait son diplôme, et... Oui, il était franchement inquiet ! D'ailleurs, il était inquiet chaque fois qu'il engageais du nouveau personnelle, n'aimant pas particulièrement le changement...

Le bois de la porte était plutôt foncé et la poignée en métal reflétait la lumière des grandes fenêtres du couloir. Cela devait bien faire 5 minutes qu'il la regardait d'un air hésitant, sa main s'approchant et s'éloignant constamment de l'objet de fer, permettant d'entrer en ces lieux de guérisons. Il regarda à droite puis à gauche, et ferma les yeux un court instant avant de tournée la poignée et poussé la porte calmement. Il ce trouvait à présent dans la salle d'attente. Il n'avait pas la moindre raison d'être là, et même s'il n'enseignait pas l'histoire de la magie cette année, il avait suffisamment de travaille pour le maintenir occupé une bonne parti de la journée, plutot que d'aller faire des visites de courtoisie à ses employés.

/Aujourd’hui était le premier jour où Zéline travaillait en tant qu’infirmière. Elle avait bien entendu déjà fait de nombreux stages au cours de ses années d’études mais aujourd’hui pour la première fois c’était elle la responsable du service, elle qui devait juger de l’importance des cas qui se présenteraient et des actions qu’elle devrait faire pour mener à bien sa mission. Elle aurait cru que son manque de confiance en elle s’effacerait au moment où elle aurait un service à elle mais apparemment elle s’était trompée. Cette foutue trouille lui formant encore et toujours ce nœud à l’estomac.

Pour vaincre ses peurs, elle avait décidé de se fixer des objectifs. Des objectifs simples et réalisables qui lui faciliteraient le travail ensuite. Elle savait qu’elle aurait du passer dans des services comme les urgences pour mieux se préparer aux diverses situations qu’elle pourrait rencontrer cette année aussi les objectifs qu’elle s’était imposée étaient grandement utile. Le premier, qu’elle avait réalisé en partie la veille consistait à se rendre à Sainte Mangouste afin de recueillir un maximum d’information sur les situations d’urgence, par quels moyens elle pourrait envoyer des élèves à l’hôpital par exemple.

Elle était à présent en train de ressortir les anciens protocoles des infirmières qui l’avaient précéder à ce poste afin de les lire, les mettre à jour et essayer d’en ressortir l’essentiel de son futur travail lorsqu’elle entendit la sonnerie signifiant que quelqu’un avait pénétré dans la salle d’attente. Sentant son stress monter d’un cran, elle se dirigeât presque en courant vers la salle d’attente et eu la surprise d’y voir le directeur./

- Monsieur, Bonjour, vous ne vous sentez pas bien ? demanda t’elle inquiète.

(J'vais vous répondre... ça va peut-être éviter que vous alliez harceler les élèves dans les autres sujets ><)

À peine était il, là, debout dans la salle d'attente, le teint toujours aussi pâle qu'a son habitude, l'air passif, sérieux... que l'infirmière arriva ! Elle lui adressa la parole, comme s'il venait pour un conseil ou des soins. Effectivement, il pouvais semblé malade, avec les cernes qui ornais ses yeux, la couleurs qui manquait dangereusement à sa peau. En fait, chez lui, pratiquement rien n'était coloré, ou alors, c'était par érreur ! Genre... une cape bleu marin ? Ses cheveux gris lui retombait sur la moitié du visage, celle qui justement avait l'air un peu plus en santé, laissant donc à découvert l'énorme cicatrise qui partait de son front pour traversé sur sa joue et terminé dans son coup. Il regarda l'infirmière un instant, en silence, de ses yeux gris et vide d'émotion, avent de finalement lui répondre sur un ton neutre et terne, convenant parfaitement avec son apparence exterieur, avec tout fois, une pointe d'intérogation dans sa première phrase.

« Ai-je l'air malade ? Enfin... quoi qu'il en soit... Aujourd'hui, je ne suis pas la pour ça. Je venais simplement m'assuré que tout était en ordre pour votre première journée. Si vous aviez terminé de vous installer... n'aviez aucun problème... aucune question. »

*Je passais dans le coins part hasard et... *

Peut-être en faisait il trop ? De s'inquièter comme cela pour ses employers ? De passé à leurs première journée pour les saluer et leurs souhaiter bonne chance ? Mais... elle était si jeune ! Quoi qu'il en soit, il ne désirait pas donner l'impréssion de ce comporté comme un père avec le personelle, mais la vérité était que... depuis qu'il avait été nommé directeur, il concidérait cette école comme une grande famille, et essayait d'être toujours là pour chacun... sauf le concierge. Le concierge, c'était comme l'oncle fatiguant qui s'incruste et qu'on à pas le choix d'inviter à un party de famille, celui qui donne des conseils inutils qu'on avait pas demander, et qui passe son temps à ce plaindre en pensant tout savoir mieux que tout le monde !

Il regardait toujours la jeune femme dans les yeux, il était d'un beau gris claire et reflètait la gentillesse, cette femme semblait avoir un petit côté maternelle, comme elle l'avait témoigné en arrivant, semblant déjà inquiète de la santé des autres... Enfin, s'était son travaille ! Mais soigné les gens ne veux pas toujours dire s'inquièter pour eux ! Elle semblait vraiment avoir son travaille à coeur, et il ce trouva alors un peu plus rassuré de sa décision, de l'avoir choisi pour ce poste.

/La réponse du directeur de l’école eut pour effet celle d’une douche froide. Elle était gênée d’avoir pu penser une seule seconde que le directeur pouvait venir la voir s’il était malade. A y réfléchir maintenant, il pouvait très bien être de ceux de la haute sphère qui ne jurent que par les meilleurs médicomages. Il lui faisait certes penser à quelqu’un de malade avec son teint pâle mais il ne lui en avait jamais parlé et elle ne se permettrait jamais de le lui demander. Peut être que sa cicatrice cachait un secret, peut être qu’il était malade depuis longtemps et qu’il ne voulait pas en parler, ou peut être plus simplement que son visage avait sa teinte d’origine. Dans tous les cas mieux valait garder le silence sur ce sujet.

Le ton presque froid du directeur avait déstabilisé Zéline. Son visage avait du refléter sa gène mais elle chassa bien vite cette pensée et se concentra sur la visite du directeur. Elle devait faire bonne impression à celui-ci. Elle savait qu’elle était un peu jeune pour s’occuper seule d’enfants et elle ne voulait pas décevoir. Il venait surement inspecter les lieux, vérifier que tout était en place./

- Excusez-moi, je n’ai pas encore eu de visite. Je ne pensais pas recevoir un adulte ici de sitôt… Tout vas bien, j’ai quelques notes à faires encore mais le matériel et la salle sont prêt à l’utilisation. Vous voulez visiter ? Vous voudrez peut être apporté quelques modifications.

/Elle avait dit tout cela de son ton naturel, délicat et gentil. Elle espérait qu’il n’aurait rien à redire même si dans le milieu médical si on cherche les puces on risque fort de les trouver quelque part. L’unique avantage qu’il entre dans sa salle était qu’elle aurait moins l’impression d’avoir une discussion formelle avec son directeur. Elle qui n’avait pas pour habitude de se méler aux autres, elle en profitait également pour mieux cerner le personnage. Repérer ses attentes et ces craintes. Que pouvait t’elle faire de plus dans l’immédiat ?/

[On m'a dit que vous manquiez de travail...]

Comme tous les lundis avant-midi, Odette donnait cours aux troisièmes années. Sans être le pire groupe du monde, ce rassemblement d’humains ayant dépassé l’enfance sans toutefois avoir tout à fait atteint l’adolescence n’était pas la classe la plus facile de l’enseignante. Heureusement pour ses nerfs, l’ancienne Duelliste n’était ni facilement impressionnable ni émotionnellement sensible, ce qui lui sauvait la vie chaque lundi matin. Cette matinée là cependant, elle n’en ressortit pas indemne...

Le cours que dispensait l’imperturbable sorcière un peu plus tôt portait sur l’application des notions apprises en cours de Sortilèges à la riposte face à un maléfice basique. Placés deux par deux, les élèves devaient à tour de rôle attaquer, parer une attaque, puis riposter à cette même attaque. Évidemment, il y avait eu quelques individus incapable du moindre sérieux... Ainsi, suite à un sortilège de Wasi pas du tout contrôlé, un jeune Gryffondor avait envoyé une plume se ficher à la base du pouce de la directrice de Serdaigle. À dire vrai, Odette pouvait remercier ses réflexes. Autrement, c’était entre les deux yeux qu’elle se la prenait, cette plume...

Cet événement marqua la fin du cours. Les pré-adolescents quittèrent donc les lieux tendis que leur professeure observait placidement la gravité de sa blessure. La pointe de la plume avait entièrement pénétrée, de biais, la face palmaire de la base de son pouce gauche. Retirer l’objet soi-même n’était peut-être pas la meilleure chose à faire... Odette connaissait bien quelques sorts de guérison, mais pour une plaie de cette profondeur et considérant qu’elle ne les avaient pas pratiqués depuis plusieurs années... En gros, elle allait offrir du boulot à la nouvelle infirmière dès le jour de la rentrée !

Attrapant un mouchoir, l’ancienne Serdaigle le tint entre ses deux mains afin d’éponger le sang qui s’écoulait tranquillement de sa blessure. Elle quitta ensuite calmement son local, tourna dans deux ou trois corridors, jusqu’à atteindre la porte de l’infirmerie. Sur le chemin, quelques étudiants lui jetèrent des regards curieux, se demandant visiblement pourquoi leur enseignante de DCFM tenait devant elle et à deux mains une plume et un mouchoir... mais ladite enseignante les ignora, impassible.

Enfin, elle parvint à la porte de l’infirmerie... et à sa poignée. Zut. En surveillant sa main gauche estropiée, Odette parvint maladroitement à utiliser la droite pour ouvrir la porte et pénétrer dans ce simulacre d’hôpital. Redressant la tête pour se diriger, un éclair de surprise traversa les pupilles habituellement neutre de l’héritier Ribaldry. Deux personnes étaient déjà présentes.

"Bonjour..." , fit la sorcière étonnée lorsque son regard accrocha celui de son supérieur hiérarchique.

Elle se demanda un instant s’il était malade, avant de se rappeler à l’ordre. Ce n’était pas ses affaires. Alors, Odette se tourna vers la seconde personne présente : l’infirmière.

"Bonjour." , répéta la directrice de Serdaigle, mais cette fois son ton de voix était revenu à sa neutralité et son détachement habituel.

"Accident de travail..." , ajouta-t-elle en désignant du regard ses mains jointes. D’ailleurs, le mouchoir avait atteint sa limite d’absorption... Une goutte carmin roula le long de l’avant-bras de sa propriétaire avant de s’en détacher pour aller se briser sur le sol, sous le regard distrait d’une Odette qui, heureusement, ne craignait pas le sang.

/Zéline n'en menais déjà pas très large avec le directeur, et voilà qu'une institutrice venais avec une blessure pour qu'elle fasse son soin devant notre cher directeur. Premier jour de cour et déjà premier contrôle. Elle se serait cru revenir il y a quelques mois en arrière, au moment où elle passait la partie pratique de son diplôme d'infirmière, surveillée en tout et pour tout du patient et de deux professeurs aux allures très sévères. C'est dans ces moment que Zéline regrettait de ne plus être à l'école primaire, ou tout vos soucis se résument à avec qui vais-je jouer à la récré...?!

La mise à l’épreuve réactiva d’anciennes méthodes contre le stress qu’elle avait du apprendre pour ne pas s’effondrer au moindre changement de planning. But oublier la présence du directeur. Après tout s’il l’avait engagée elle pouvait bien faire son métier tranquillement. Elle fit avancer l’enseignante jusqu’à la salle de soin, en lui faisant franchir deux portes battantes. Cette salle n’était certes pas ce qu’il y avait de près pour soigner les personnes mais étant seule au poste elle avait convenu que ce serais le plus pratique pour soigner les patients et surveiller ceux qui se reposeraient./

- Entrez, asseyez vous sur la table d’examen s’il vous plait.

/ Elle lui tendit immédiatement un paquet de tissus stériles afin qu’elle change son mouchoir déjà trop chargé de sang et prépara son matériel d’ablation de … d’objets en tout genre ! Sa baguette qu’elle avait toujours sur elle, des pansements, du fils au cas où la plaie serait trop importante, des pommades cicatrisantes, d’autres tissus stériles et une corbeille pour ses déchets. Le tout posé en moins de dix secondes sur son chariot propre et prêt à l’emploie.

Elle se lava les mains d’un coup de baguettes et osa jeter un œil sur la plaie. /

- Bien, l’incision est petite, nous allons enlever ceci et refermer immédiatement la plaie. Vous êtes prête ? Ça va faire un peu mal.

Monsieur Hines eu l'impression qu'un soudain malaise s'était installer dans la conversation, et ne comprenanit pas tout à fait, pourquoi. L'infirmière l'invita par la suite à entré dans la salle suivant, ce qu'il s'apprêta donc à faire, l'air aussi inexpressif qu'a son arriver. Elle semblait plutot angoissé, il pouvait le deviner simplement à sa manière de parler, le fait de ce justifier pour ce donner l'impression que la situation n'est pas ordinaire, que d'habitude tout est parfait... On aurait dit qu'il intimidait l'infirmière. Peut-être son air sévère et inflexible pouvait-il inquiéter les gens ? Comme s'il venait pour jugé leurs travaille, critiquer... il était vrai que le directeur n'avait pas l'allure d'une personne des plus sympathique, et même lorsqu'on le connaissait mieux, on avait rarement l'occasion de le voir plaisanté.

« Si vous êtes occuper, je peux revenir plus tard... »

N'étais ce pas un peu paradoxal ? Il venait de faire un pas en direction de l'autre salle, prêt à visiter les lieux, et seulement après, lui proposait de partir. Enfin bref, elle ne lui aurait tout de même pas dit de s'en aller... si ? Il n'eut même pas le temps de faire un second pas qu'un autre visiteur entra ! Ou plutôt, une ! C'était Odette Ribaldry, professeur de défense contre les force du mal, il lui rendit son salut d'un signe de tête solennelle, et ne baissa les yeux que lorsqu'elle mentionna son problème, alors il ne mis pas longtemps à chercher, avant d'apercevoir la main ensanglanté de sa collègue, ou plutôt, le mouchoir imbibé de sang. Il restait là, silencieux, comme un spectateur attentif, et suivis calmement les deux autres personne, gardant une distance de deux mètre pour ne pas nuire au travaille de l'infirmière. Monsieur Hines avait beau garder son air neutre habituel, comme si son visage ne savait prendre aucune autre expression, il ne pouvais s'empêcher de s'interroger sur ce qui avait bien pu arriver.

Il était à présent à l'entrer de la salle de soin, à l'intérieur, juste à coté de la porte. Il savait qu'il aurait été préférable d'attendre à l'extérieur, mais... il n'était pas un jeune étudiant qui ne tiens pas en place, posant constamment des questions et touchant à tout ! Il était paisible, silencieux, et ne bronchait pas d'un pouce, ce contentant d'observer. Toute fois, il ne regardait plu la blessure, mais plutôt la blessée, son visage, ses réactions face à la situation, l'infirmière s'apprêtait à retiré la plume, et la manière dont Mlle Ribaldry allait réagir l'intriguais. Elle allait crier ? Probablement pas... quoi que, sa allait faire mal, non ? Il n'avait jamais eu de plume planté dans sa main, mais ce doutait que c'était loin d'être une sensation agréable. Il était venu pour voir l'infirmière, mais semblait d'avantage ce soucier de l'enseignante, ne détournant pas même les yeux, pour voir comment elle soignait.

/ La présence du directeur n'arrangeait pas la situation de Zéline. Elle bouillonnait à l’intérieur. Pourquoi avait il fallut qu’il reste derrière elle dès la première intervention. Elle savait ce qu’elle avait à faire mais elle n’aimait pas du tout être surveillée, observée, ou même sentir le regard de quelqu’un.

Elle attendit quelques secondes la réponse du professeur avant d’agir. Mais elle regrettait que celle-ci ne se soit pas assise. Il était évident que ne suivant pas ses conseils, il allait se passer quelque chose.

Mais bon sang pourquoi est elle obligée de rester debout ?! S’il se passe quelque chose ça sera de ma faute après !

Mais elle ne pouvait non plus se résoudre à demander une autre fois à cette femme, plus âgée qu’elle, et apparemment pas très commode de s’assoir. Elle risquait pourtant d’être surprise par le geste de l’infirmière, ou s’évanouir à la vue du sang mais aussi et surtout ne pas mettre Zéline dans les meilleures conditions de soins. Ses compresses, sa poubelle et ses autres produits ne seraient pas à portée. Pas vraiment évident d’impressionner la galerie en s’accommodant de tout et de rien. Elle espérait que le directeur ne lui en tiendrait pas rigueur, les enfants sont après tout une source de changement continu dont il faut s’accommoder. Elle espérait également réagir à temps si le professeur chutait ou autre…

Autre espoir qu’elle chérissait intérieurement, que la femme ne crie pas au moment où elle enlèverait la plume. Elle donnerait surement une mauvaise image de son soin. Mais que pouvait-elle faire d’autre ? Tout ce qu’elle avait n’était pas efficace sur une si petite zone en si peu de temps et avec un obstacle.

Elle effectua les manœuvres le plus rapidement possible. D’un sort elle enleva la plume présente dans le doigt de sa patiente, le geste le plus douloureux de ce qui allait suivre, pas vraiment très mal mais pour quelque de douillet... Elle posa ses compresses sur le trou présent puis désinfecta la plaie d’un autre sort. Elle scanna la partie pour vérifier qu’il ne reste pas de morceaux puis lança un sors d’insensibilisation avant de refermer la plaie./

Ayant arrêté son regard sur le visage de l’infirmière, Odette n’aima pas du tout ce qu’elle y vit. Était-ce de la nervosité ? Et là, il y avait également une touche de contrariété, non ? Cette jeune adulte laissait décidément ses émotions transparaître sans gêne et l’enseignante de DCFM ne fut pas sûre d’apprécier une telle chose. Peut-être s’agissait-il d’une preuve que « ce que l’on ne comprend pas nous effraie »... L’infirmière avait un caractère à part, quelque chose à laquelle la directrice de Serdaigle n’était pas habituée. En y réfléchissant une seconde, l’infirmière était l’exact opposé de sa patiente du moment. Un visage expressif, des cheveux lisses et blonds, une peau de pêche, des yeux bleu clair... Étrange les coïncidences.

Le mouvement de l’infirmière lorsqu’elle approcha sa baguette de la plaie à soigner ramena finalement la propriétaire de ladite plaie à l’instant présent. Posant un regard absent – comme si ce qui se déroulait à l’instant n’était pas important – sur son pouce, Odette observa distraitement la blonde à l’oeuvre.

Elle ne cria pas. Son visage resta fermé. Cependant, la douleur promise était bien là. Elle se manifesta par un bref spasme dans tout le bras tandis qu’Odette (qui ne détourna le regard à aucun moment) retenait l’envie instinctive de ramener son membre blessé sur son coeur. Heureusement, le mal ne fut pas persistant. Le léger frissonnement de la main que n’avait pas réussi à réprimer l’enseignante cessa dès le dernier sort de l’infirmière. Un sortilège anesthésique ?

Lorsque l’infirmière relâcha enfin sa main, l’ex-Duelliste en referma à une ou deux reprise les doigts, vérifiant le résultat. Il ne restait pas la moindre séquelle. Néanmoins, le charme engourdissant était un peu pénible... Difficile de faire bouger correctement une main qu’on ne sent qu’à moitié. Odette aurait pu s’en accoutumer s’il c’était agit de sa main droite, mais voilà, elle était gauchère...

"Combien de temps ma main sera-t-elle ankylosée ?" , interrogea-t-elle en redressant la tête pour s’adresser à la jeune sorcière en blanc.

Malgré que son attention fût portée sur la réponse, le regard de l’ancienne Serdaigle accrocha le corps étranger qu’on venait de lui retirer. La plume était tachée de sang sur près du tiers de sa longueur. Les chances étaient minces pour qu’elle soit récupérable. Dommage, c’était une bonne plume...

L'enseignante de défense contre les force du mal, réagis si peu, que Langis, perplexe, ce demanda si elle n'avais pas un gène qui diminue les sensations, comme le chaud, le froid, la douleurs... un gène dont il avait entendu dire, plus réputer dans les pays froid. Quoi qu'il en soit, la plume était retiré, et la délicate mains de Mlle Ribaldry, engourdit et soigné, donc tout était régler ! Ils pouvaient à présent passé à autre chose... mais avant qu'il n'est eu l'occasion de parler,... Bang ! Il n'eut même pas le temps de ce protégé la tête de sont bras, à peine réussit il à la tourné pour recevoir le coup sur le côté plutôt que directement de face ! Outch... il sentit alors sa vu ce brouiller légèrement un instant, le décors s'assombrie un peu, et mis la main sur le mur pour gardé son équilibre. De sa main droite encore libre il ce prit la tête, encore douloureuse, en ce demandant ce qui venait de ce passé...

* Je déteste les portes battantes... *

Le directeur releva les yeux vers la porte qui reprenant tranquillement sa place normal, pour apercevoir, juste à côté, l'intrus qui était en cause de son mal. On entre pas comme sa dans une salle de soin, à moins d'être un parfait abrutis, ou alors au pris avec une urgence ! Il ne fut pas surpris de constaté Qu'il s'agissait de la première option ! Le concierge, avec son air d'ahuri, le regardait en silence, ce disant probablement qu'il n'aurait certainement pas de réponse favorable après avoir assommé son employeur... et il avait raison ! Monsieur Hines le visage aussi froid et impassible qu'à l'ordinaire, le regarda droit dans les yeux sans un mot. Le préposé au balais ce mis alors à parler, une histoire de Gryffondor qui aurait mis du colorant rose dans son nettoyant à plancher, le produit étant déjà l'origine de couleur rose, il ne s'était pas aperçut des ravages avant d'avoir fini un couloir d'une vingtaine de mètres, et donc, quelque part au 3e étage, il y avait un planche entièrement rose... c'était loin de valoir le coup de porte qu'il s'était pris sur le crane ! Une fois sec, il avait eu beau essayer tout ses produits détergents, rien ne faisait ! Le plancher était toujours aussi rose.

« Vous ne pouvez pas accusé des élèves comme ça, simplement parce que vous les avez déjà surpris, une fois, il y a un an, à vous jouer un mauvais tour. Monsieur Resnick et monsieur Poll ont passé la journée en retenu avec l'enseignante de Botanique, je doute qu'ils aient eu le temps de s'occuper de vous ! »

Le concierge accusait toujours les deux même élèves, mais il n'avais jamais de preuve de ce qu'il avançait. Avec le coup qu'il avait reçut, Langis en avait oublis de commencer par lui dire de sortir de la pièce, ce n'était pas le meilleurs endroit pour en parlé, et ce même si l'infirmière avait terminer de soigné sa patiente. Le directeur mis sa mains sur son front, sa tête lui faisait encore mal et il n'avais pas tout à fait les idées claires. D'une vois un peu moins forte, trahissant sa fatigue il rajouta, toujours au concierge...

« Sortez de la salle de soins...svp... »