Une journée à oublier (bis repetita)

Une journée exécrable ! Juliet avait passé la pire journée de toute sa vie ! Il était seulement midi mais les premières heures n'annonçaient rien de très bon pour la suite. Ca n'en finissait plus ! Qu'est-ce qu'elle avait donc fait pour mériter tout ça ? Elle était trop hautaine, elle le savait, mais quand elle faisait des efforts, tout le monde la fuyait comme la peste ! Comme Aurore ! Pourquoi diable se sentait-elle si différente ? Qu'est-ce qui clochait chez elle ? Pourquoi est-ce qu'elle était aussi incapable de se faire des amis ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Elle n'avait jamais cessé de se poser cette même question depuis son entrée à Poudlard, l'année précédente. Mais pas de réponses. Du moins, pas de réponses précises. C'était un calvaire. James lui manquait, ses Tantes aussi. Elle aurait donné tellement pour ne revoir que leur visage ! Ré-entendre leurs voix ! Elle devait se contenter de lire leurs écritures sur les lettres brouillonnes qu'elles envoyaient chaque semaine.

Juliet s'était réveillée à l'aube, comme tous les jours lorsqu'elle avait un cours. Elle avait préparé ses affaires la veille et, en se levant, elle n'avait donc plus qu'à prendre son petit-déjeuner. Mais elle avait le droit d'avoir quelques réflexions bien senties de la part de ses trois camarades de chambre. En descendant à la salle commune, elle avait bien vu qu'on la dévisageait très méchamment. Et puis, elle avait aussi bien entendu les remarques qu'on faisait sur elle. Au moment de prendre son petit-déjeuner, les élèves de Serdaigle, et des autres maisons - surtout les Serpentards, ceux-là... - la regardaient d'un air abruti. Puis en cours de métamorphose, elle avait raté son sortilège et assommé Eunice, sa chouette.

C'est en sortant du cours commun de potions qu'elle dut se retenir de fondre en larmes devant toute une bande de Serpentards. Voilà qu'elle avait été presque agressée ! Ils étaient quatre garçons de la maison et l'avaient poussé à plusieurs reprises. Comme elle était partie presque en larmes, elle avait bien dû trouver un endroit où se réfugier... Une salle de classe vide. Elle avait songé aux toilettes pour filles mais elle les savait hantés et la moindre présence aurait eu le don de taper sur les nerfs de la jeune Lashawn.

Elle était là, à présent, dans cette salle de classe abandonnée, assise à un coin de la pièce, le visage caché dans ses genoux, recroquevillée sur sa chaise. La salle avait une certaine odeur de renfermée, le genre d'odeur que dégage les pièces qui ne servent plus depuis des lustres. Il y avait pas mal de poussière sur les pupitres, le bureau du professeur, le tableau noir, les peintures mais Juliet s'y sentait presque à sa place. Un meuble parmi les meubles de Poudlard. Complètement perdue et rejettée.

Elle entendit des pas dans le couloir, parce qu'elle avait mal fermé la porte de la salle. Qui ça pouvait être, dans un endroit aussi sinistre et désert du château ? L'interrompre dans un moment pareil risquait de valoir des répresailles. Elle déplia ses jambes, se leva à toute hâte et sortit sa baguette, prête à lancer n'importe quel sort sur le nouveau venu !

Norbert avait pris quelque parchemin, une plume et de l'encre noire, qu'il avait mis dans son sac à dos. Il était donc descendu du dortoir, tout seul, à la recherche de l'endroit idéal pour écrire une lettre. Dans le dortoir il y avait Geoffrey qui pouvait pas s'empêcher de passé des commentaires sur le fait que le jeune Fenrir allait peut-être ce ramasser avec une petite soeur, vu que statistiquement, après deux gars... Dans la salle commune, Il aurait du passé son temps à avertir les première année, sur tout ce qui était interdit... et puis, il y avait vraiment trop de monde ! Le préfet était donc rendu dans les couloir de l'école, marchant d'un pas résolu et songeant à un endroit ou ce diriger.

Mais voilà qu'il ce retrouvait au troisième étage, près du locale de sortilège et enchantement, ou il avait été un peu plus tôt. D'ailleurs, un petit élève de quatrième retardatère en sorti à la course, passant proche de bousculer le Serpentard. Quel manière ! Norbert Sorti sa baguette magique et la pointa sur les jambes du garçon, une petite formule et... bang ! Le garçon de quatorze ans ce retrouva étaler de tout son long sur le sol. Il ce retourna vers le cinquième année, mais ne fit rien, il ce contenta du contre sors avant de s'éclipser en vitesse. Soit il avait réalisé assez facilement qu'il n'avait aucune chance, soit il avait vu son insigne de préfet, soit il l'avait reconnu ... ou alors... il était simplement très en retard !

Peu importait, Norbert poursuivi donc son chemin, gardant sa baguette magique en main, il la rangerait une fois arriver, puisqu'il voyait déjà une salle de classe qui semblait vide. La porte à moitié ouverte, il y entra paisiblement... mais à peine eu t'il franchis la porte qu'il serra sa baguette un peu plus fort dans sa main et la pointa sur une jeune fille. Une expression de surprise remplaça l'air indifférent de son visage, il était près à lancer le sors du bouclier... En faisant un pas vers l'arrière il ce cogna sur la porte, encore un peu ouverte, laissant échapper une légère expression de douleurs, il mis sa main libre sur le dos de sa tête, avant de s'écrier de mauvaise humeur...

« Hey ! Qu'est ce que tu me veux ??! On ce connais même pas ! »

Il donna un coup de pied à la porte, part derrière, comme s'il voulait ce venger de cette objets de bois, totalement inanimé... Puis, il observa un instant la demoiselle, et alors, l'air sévère de son visage s'adoucis un peu... ce n'était qu'une petite deuxième année, une Serdaigle vu la couleurs de son uniforme...

Oh non. Tout mais pas ça. Un Serpentard. Un cinquième année. Un préfet en plus. Juliet détestait déjà tous les Serpentards, alors un préfet... C'était le bouquet, comme aurait dit... James ? Tante Daphney, aussi. Ca ne se pouvait pas d'être aussi malchanceuse. Elle connaissait bien les préfets de cette maison. Tous orgueilleux, profiteux, abusant de leurs pouvoirs. Elle connaissait celui-là. Un garçon aussi grand avec des cheveux verts, elle aurait eu du mal à le rater, à vrai dire.

Il était entré dans la pièce, troublé, il s'était cogné et il lui avait hurlé dessus avant de donner un grand coup de pied dans la porte. Tous les mêmes, ces Verts... Elle rangea sa baguette - elle n'allait quand même pas s'attaquer à un préfet et puis, il était largement plus fort qu'elle - et soupira d'une façon très hautaine. Comme il l'avait reconnue, les traits de son visage s'étaient adoucis. Ca, il avait rien à craindre de sa part. Même face à son ennemi juré, Juliet était une telle poule mouillée qu'elle n'aurait jamais osé se servir de sa baguette magique. Des fois, elle se demandait pourquoi elle était sorcière.

Elle avait envie de hurler sur le garçon, un truc du genre "Dégage" mais ç'aurait été un manque de respect envers Sa Grandeur. Elle avait déjà suffisamment de problèmes avec cette maison pour en ajouter à cause de son orgueil grandissant. Elle se contenta de s'excuser et de lui demander :

- Vous pouvez me laisser toute seule ? Je me sens pas bien.

C'était probablement un moyen de le faire partir. Elle était au bord des larmes, déjà que les précédentes étaient encore visibles. De grosses traces grisâtres restaient comme des empreintes sur sa joue.

- S'il vous plaît, demanda-t-elle d'un ton quelque peu implorant.

Elle avait rangé sa fierté dans sa poche. Pas facile de tenir tête à Norbert Fenrir.

La jeune demoiselle avait les cheveux blond très claire, couper plutôt court au dessus des épaules. Ses yeux gris en forme d'amande était remplis d'eau et, Norbert ce sentis soudain un peu mal à l'aise. Elle ne pleurait quand même pas parce qu'il venais de lui crier après ?! C'était elle qui avait commencer ! Elle lui expliqua, sur un ton qui lui sembla calme, polis et presque implorant, qu'elle aimerais ce retrouver seule... Quoi répondre à ça ? Oui, bien sur, je m'en vais ! Il n'était pas idiot, il n'allait pas rester là, devant une gamine en pleure, une situation légèrement embarrassant... alors qu'elle lui demandait elle même de partir ! Voyant que la Serdaigle avait ranger sa baguette magique, il baissa la sienne. Puis passant la main dans ses cheveux l'air embêter il regarda un peu autour de lui... il avait l'impression de ce retrouver une année plus tôt, lorsque Salmakia était partie en pleure du cours de divination, c'était justement dans ce locale qu'il l'avait retrouvé.

Le même sentiment de culpabilité l'envahi, ce qui était insensé parce que cette fois, il n'avait rien fait de mal. Il posa les yeux un bref instant sur son insigne de préfet, elle n'était même pas à Serpentard, il n'avait pas d'affaire à s'en occuper ! Pourquoi les filles ça pleure tout le temps ? C'était tellement fragile une fille, plus il grandissait, plus il le réalisait, et plus il avait l'impression d'y être sensible et commençais a avoir la sensation de devoir faire quelque chose. Sauf que, ce connaissant, il risquait d'avantage de la faire pleuré encore plus que de la faire sourire, il n'était pas ce qu'on pouvait appeler; quelqu'un de très diplomate. Le jeune Fenrir aurait préféré ce retrouver face à un méchant dragon qu'a une demoiselle en détresse... au moins avec le dragon on peut utilisé la magie, parce que là... il y avait bien une formule magique qui donnait l'impression d'être heureux, non ? Mais il en avait juste entendu parler... après tout, pourquoi l'aurait il appris ? C'était d'une inutilité en temps normal...

Quoi que... elle ne voulait probablement pas juste arrêter de pleuré... elle devait vouloir parler, confier c'est problème à quelqu'un qui puisse l'aider à les résoudre... Norbert reposa les yeux sur la Serdaigle, et sur un ton un peu hésitant, comme s'il savait qu'il allait regretter c'est mots; dit avec un peu trop de compassion pour lui.

« Tu sais... J'suis préfet... s'il y a un problème... je peux peut-être t'aider... »

Quel idiot... il pouvait pas ce sauvé pendant qu'il était encore temps ??! Il devait absolument dire quelque chose ?! Il y a des jour comme ça, ou être muet semblerait être une bénédiction. Il avait l'étrange impression d'avoir une mauvaise conscience qui lui implorait de quitter la salle en courant, que ce n'était pas ses problème et que franchement, il avait mieux à faire que de consoler les deuxièmes années ! Et de l'autre côté, sa bonne conscience lui disant, de resté et de faire quelque chose, que ce n'était pas digne d'un préfet ni même d'un garçon de son âge de laissé une si jeune fille en pleure dans le noire. Les yeux au teinte turquoise du jeune homme était rivé sur Juliet, et il passa de nouveau la main dans ses cheveux vert, pour tasser les mèches d'en avant qui lui bloquait un peu la vu... Il restait là, immobile, n'osant pas avancer d'avantage comme s'il avait à faire à une créature craintive qu'il aurait essayer d'aprivoisé.

« Tu sais... J'suis préfet... s'il y a un problème... je peux peut-être t'aider... » avait-il dit et Juliet baissa les yeux en entendant ces paroles, prête à défaillir sous le poids des mots.

A bien y réfléchir, le gars avait l'air complètement dégoûté et dépité de les prononcer. S'il ne voulait pas l'aider, ce ne serait sûrement pas elle qui l'y forcerait. Pourquoi un Serpentard dans son genre voudrait-il bien l'aider ou l'écouter parler des problèmes existentiels qu'elle s'inventait peut-être ? Elle n'était pas une élève très appréciée parce que trop dédaigneuse et trop bonne en classe. Il devait s'en moquer complètement, ce cinquième année, des soucis d'intégration d'une malheureuse seconde année...

D'ailleurs, non, elle ne voulait pas de son aide. Elle avait presque envie de ressortir sa baguette pour le forcer à déguerpir mais est-ce que c'était vraiment nécessaire ? Un petit "allez-vous en" un peu plus ferme que le précédent irait sûrement mieux. Mais, au fond, même s'il faisait partie de tous les élèves qu'elle détestait (toutes maisons confondues), elle voulait qu'il l'aide. Elle voulait avoir un allié à ses côtés. Histoire de passer outre le quotidien la tête haute. Elle releva les yeux et le regarda attentivement, à mi-chemin entre la répulsion et le désespoir.

En le regardant plus longuement, Juliet vit que Norbert Fenrir semblait très embarrassé. Peut-être se sentait-il vraiment concerné par les larmes qu'elle versait ? Ou bien était-il juste très gêné de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment ? La jeune Serdaigle leva un instant les yeux au plafond puis finit par dire, très calmement et ses joues presques sèches :

"Ce sont tous ceux de ta maison qui me font tourner en bourrique"

C'était dit comme ça, sans buter sur les mots. (Juliet n'était pas très à l'aise à l'oral, hormis en classe mais c'est parce qu'elle avait toujours la bonne réponse... Là, il n'y avait pas de bonne réponse, donc c'était un peu plus dur à formuler.) Elle avait même tenté un sourire pour dire de rendre la phrase plus légère et avoir l'air moins préoccupée par la situation qu'elle ne l'était vraiment. Elle espérait, finalement, que Norbert, comme un bon préfet, lui assenerait quelques mots consolateurs et finirait par partir, la laissant replonger dans un bain de larmes et dans le désespoir le plus total. Elle avait vraiment envie de rentrer chez elle.

Les gens de sa maison ? C'est alors que le jeune Préfet fut envahis par le doute... et si elle était une fille de moldu ? Une sang mêler ? Une Gobefange ? C'était la première explication qui lui venait à l'esprit, la plus simple également. Sauf qu'elle n'était pas sur la liste.... alors soit elle était pro-moldu, soit elle était juste pas encore inscrit ! Du coup, sa valeur était soudain en jeu... parce qu'elle pouvait en quelque mots a peine n'avoir plu la moindre importance à ses yeux. Le regard du jeune homme devint méfiant et c'est sur un ton a la fois interrogatif et perplexe qu'il lui demanda...

« Et il te tourmente parce que... t'es vau... pro-moldu ? ou... »

Il c'était retenu de dire, Vautre-en-bourbe, ce disant qu'avec une insulte il aurait beaucoup moins de chance d'avoir une réponse à sa question ! Évidement, la fin de sa phrase, non terminer, était plutôt claire, il aurait fallu être attardé pour ne pas réussir à en deviner les derniers mots. C'était un élément capitale à savoir ! Parce que si c'était une amoureuse des moldus, alors là il allait partir en refermant la porte en une vague insulte, et s'il s'agissait d'une sang-de-bourbe, dans ce cas... il allait verrouiller la porte derrière lui pour lui jouer un mauvais tour, et peut-être avertir des collègues de maison de deuxième année ou elle ce trouvait. Sauf que si ce n'était aucune de ces réponses, que ferait il ? Mais pour l'instant c'était à la deuxième année de parler, la balle était dans son camps !

* Peut-être aurais-je un nouveau nom à ajouter à "la liste?" *

Autant dire : non parce que si c'est ça, alors c'est normale ! Norbert avait beau avoir un bon fond, lorsqu'il s'agissait de moldu, il fallait chercher vraiment très, très, très... loin ! Et encore... ce n'était pas certain si cela détruisais la moindre parcelle de compassion qu'il pouvait exister en son coeur. Que penserait Christopher de lui s'il n'éprouvait pas une haine absolu envers les moldus ? Ou c'est sale bâtard de sang mêler ? Parce qu'il allait revenir un jour... il en avait la conviction ! Il s'évaderait et... heu... Son esprit avait commencer à s'égarer un peu, non ? Norbert avait les yeux river sur la Serdaigle comme si sa réponse allait être un contre sort qui le ferait bouger à nouveau, parce qu'il était toujours là, immobile à côté de la porte.

« Et il te tourmente parce que... t'es vau... pro-moldu ? ou... »

La question de Norbert Fenrir était très surprenante. Juliet ouvrit de grands yeux ronds, un peu perturbée par ce questionnement. Bon, évidemment, parler de maltraitances de la part de Serpentards amenait forcément ce genre de raisonnement : ils étaient du genre à martyriser les nés-Moldus. Ceci dit, Juliet n'était pas sûre que ce soit ça qui les poussait à la prendre comme souffre-douleur. C'était sûrement le fait qu'elle était malingre, petite et sans défenses et qu'en plus, elle avait pris l'habitude de regorger de dédain. Elle regarda Fenrir, les sourcils froncés dans une expression mêlant l'angoisse et la circonspection. Puis elle finit par hausser les épaules et dire :

- Non, je ne suis pas née-Moldue...

En fait, c'était un peu faux. Et un peu vrai. Juliet ne savait pas qui étaient ses parents et puis, elle avait été éduquée parmi les Sorciers en étant elle-même dotée de pouvoirs magiques. Même ses trois Tantes n'arrivaient pas à s'accorder sur la nature de ses parents. Autant dire que son origine était un réel mystère : elle n'avait pas la moindre idée de qui étaient ses parents, donc pas plus sur leur état de moldus ou non.

- Je pense que mes parents étaient sorciers. (Ce dont Juliet était, en fait, persuadée) Mais je n'en sais rien. J'ai été adoptée.

Voilà une précision qui ne devait pas beaucoup éclairer le Serpentard en face d'elle. D'ailleurs, parler de ses problèmes de bizutage (C'était du bizutage ? Oui ? Non ? Boarf...) par des Serpentards à un Serpentard, ce n'était pas une très bonne idée. Finalement, elle regrettait un peu de ne pas l'avoir envoyer balader. Elle était sûre de s'attirer des ennuis.

Non ? Norbert sembla alors ce décripser un peu, rassuré de ne pas être sur le point d'essayer d'aider une né moldu ! La suite le remis cependant un peu dans le doute. Si elle avait été adopter, alors en fait, impossible de le savoir vraiment... Quoi qu'il en soit, cette nouvelle information intriga d'avantage le Serpentard, qui ce demandait à présent, ce qui pouvait bien motivé les gens de sa maison à torturé une Serdaigle. Quoi que... elle avait pas répondu à son autre question...

" Donc... t'es pro moldu ! "

Norbert était un peu tanner d'être posté à l'entré de la pièce et décida de s'avancer un peu pour aller s'assoire tranquillement sur un bureau, à 2 mètres de la jeune fille. Il était cependant toujours entre elle et la sorti, un peu comme s'il ce gardait un plan B en cas de Gobefange. Il regrettais quand même d'être entré dans cette salle de classe, car maintenant il était obliger de ce posé dix mille question et d'évaluer une situation dans laquelle il n'avais que 2 ou 3 information pas plu... que de vague morçeau d'histoire ! Cette fille, il fallait vraiment insiter avec elle, si on voulais savoir quelque chose ! Ou alors il l'intimidait ?

* Qu'elle chance tu as... j'aurais bien aimé ne jamais connaitre mes parents... *

C'était vraiment frustrant, dire que s'il avait été adopter il n'aurait jamais connu Roger et Margueritte, enfin... surtout Roger ! Il ce serait éviter tant de corvé ennuyante, tant de dispute et de lettre de reproche ! Norbert était perdu dans ses pensés, à songer à ce que serait sa vie s'il n'avait pas eu de parents, attendant de ce faire ramener à la réalité par la prochaine réponse de la demoiselle. Sauf que... pas de parent, pas de Christopher ! à moins que... il serait adopter avec lui... qu'elle magnifique vie il aurait eu ! sauf que sa ne l'aurais probablement pas empêcher de ce faire emprisonné... ces vautre-en-bourbe n'étaient que des idiot, qui ne comprennait rien à rien ! La vie d'un moldu vaut sans fois moins que celle d'un sorcier, et sa ne vallait pas la peine de gâcher celle de son frère pour de simple et misérable moldu !

(désoler, j'était pas très inspiré aujourd'hui, mais sa fait déjà plus d'un mois que je te fait attendre...)

Juliet finissait juste d’essuyer les quelques larmes qui perlaient à ses cils, malgré le fait qu’une fois effacées, de nouvelles, toutes petites, faisaient leur apparition... Son cœur battait encore et toujours la chamade mais ses chances de le faire ralentir étaient extrêmement minces : face à ce gigantesque Serpentard qui avait l’air aussi sadique que rentre-dedans, elle n’avait que très peu de chance de s’en sortir. La petite Lashawn ne tenait jamais qu’à ses capacités intellectuelles pour se sortir d’un mauvais pas, elle était courageuse mais seule face à plus fort, le courage, c’est n’est que le mérite d’être considéré comme martyr. Ca ne sauve pas. Juliet admirait toujours les élèves qui, malgré leur petite taille ou leur âge encore précoce, réussissait à tenir front aux plus vieux et les envoyaient valser... C’était rare de trouver un ou une élève comme ça mais ça arrivait et Juliet avait très envie d’être comme eux. Mais elle était une Serdaigle et, à l’inverse de toutes les autres maisons, elle n’était pas réputée pour son courage sans bornes. Quelques grands Serdaigles s’étaient inscrits dans les pages de l’Histoire, illustrant leur sens de la justice et de la témérité aveugle, comme Luna Lovegood, par exemple. Bref. Juliet n’était pas Luna. Juliet n’était rien et elle était encore moins que rien face à Fenrir.

« Donc... t’es pro Moldu ! »

Qu’est-ce que ça signifiait encore ? Elle était rien du tout, elle! Elle voulait suivre ses études avec brio sans qu’on l’embête, c’était pas permis, ça ? Fallait qu’elle se choisisse un camp par force ? Elle s’en moquait royalement des Moldus ou des Sorciers... Elle ne savait pas à quel rang elle appartenait, comment savoir lequel elle pouvait soutenir ? Dans tous les cas, quelque soit le statut du sang de l’élève, elle n’était pas du genre à être méchante – juste très hautaine, mais bon, ça, c’était d’une manière générale... Mais quand elle se regardait dans le miroir, elle s’auto-toisait... – et encore moins à être solidaire. Etant par nature assez égoïste, elle se moquait pas mal de ceux qui avaient des soucis ou pas. Elle se moquait pas mal de tout le monde : elle ne comptait que sur elle-même. La preuve, à cet instant même, elle ne s’attendait pas à ce que quelqu’un lui vienne en aide pour faire disparaître de sa vue cet espèce de grand dégingandé sur le point de lui cracher sa haine des Moldus. Parce que, théoriquement, à poser autant de questions sur les Moldus... c’est bien qu’il les détestait purement et simplement ? Pas facile de mentir pour une fille qui n’en a pas l’habitude, mais Lashawn n’était pas du style à être super franche non plus. Elle détourna la question, plissant les yeux d’un air à la fois méprisante de la condition de ce Serpentard atteint de paranoïa et très méfiante :

« Est-ce que votre insigne de Préfet est plaquée ? »

Ca voulait dire ce que ça voulait dire. En tant que préfet, de quel droit posait-il ce genre de questions bizarroïdes ? Il était censé faire régner l’ordre, pas le foutre en l’air, allons donc ! Et là, il lui bloquait la route vers la sortie : Juliet n’était pas débile et elle avait bien compris quelles intentions il avait derrière la tête. Répondre oui vaudrait d’être enfermée avec ce fou furieux. Répondre non vaudrait de faire ses preuves en maltraitant un né-Moldu. Elle n’avait envie ni de l’un ni de l’autre. Et s’il n’était pas capable de comprendre que son insigne de préfet devait le rendre impartial et aveugle, alors tant pis pour lui. Elle n’avait pas envie de se morfondre sur son sort, il fallait peut-être qu’elle se tire de ce pétrin.