Partie de chasse au Sang-de-Bourbe ...

Sujet: Partie de chasse au Sang-de-Bourbe ... Lun 19 Jan 2009 - 22:35

[Sont attendus : les sadiques serpents de Serpentard... Partie de chasse au Sang-de-Bourbe ... 84783

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Aurore n’aimait pas le mois de février. Non seulement, avec celui de janvier, c’était le plus froid de l’année, mais en plus, c’était le mois des amoureux. Inutile de dire que la petite Kans n’avait pas d’amoureux. Elle n’en avait même jamais eu... D’accord, elle n’avait que treize ans, mais quelque chose lui disait que, de toute façon, elle n’en aurait pas de si tôt. L’intuition féminine peut-être... Ou alors le fait que, si elle était incapable de se faire des amis, ce n’était sûrement pas pour mieux réussir dans les relations amoureuses.

Pourtant, peu de filles semblaient partager la morosité de la cadette Kans à l’aube du deuxième mois de l’année. Lorsque le premier février était passé, le week-end précédent, la troisième année avait même entendu une fille avec deux de ses amies s’énerver comme une vraie petite puce. Parce que, maintenant le cap du premier février passé, ça signifiait que le quatorze approchait à grands pas... Qu’est-ce que Jim allait lui offrir ? Est-ce que Henry lui enverrait une carte ? Et depuis, c’était pareil partout où il y avait du monde... La Grande Salle, la Salle Commune de Gryffondor, la bibliothèque... Partout !

Voulant s’éloigner de cet atmosphère survolté, Aurore avait décidé d’aller se perdre un peu dans le château. Elle n’aimait pas tellement voir les gens s’amuser follement ensemble, parce que ça lui rappelait à quel point elle était seule. Oh, bien sûr, il y avait sa famille. Ses parents qui étaient... des parents. Ce n’était pas vers eux qu’elle avait envie de se tourner en premier quand elle avait un problème. Alec, éternellement absent et qui était aussi doué en relations sociales qu’un Sang-Pur est habile avec la technologie Moldue. Aymeric, la dernière personne susceptible de la comprendre depuis qu’il s’était fait une petite amie... Et l’oncle Firmin. Que pourrait-il faire ? Lui conseiller d’être plus extravertie ? C’était tellement facile à dire...

Traînant des pieds, la jeune Gryffondor tourna dans le corridor de la Galerie des Tableaux. Elle adorait ce coin du cinquième étage. Il y avait tellement de toiles, de couleurs... Pensive, elle se perdit dans la contemplation de l’image d’un homme dont le chapeau de fourrure ressemblait vraiment à un blaireau... ou peut-être un putois... Il y eut un bruit à l’autre bout du couloir duquel Aurore ne se soucia pas. Il y avait évidemment d’autres personnes qui empruntaient ce passage.

Personnage secondaire Date de naissance : 10/07/1992

Serge s'attendait à ce que tout les Serpentard soit d'accord avec lui, qu'il soit tous patient pour attendre le bon moment et tout mais... Il réalisait a présent que c'était stupide, une grossière erreur de sa part ! Il ne seraient jamais tous d'accord sur quoi que ce soit ! Personne ne pouvait l'être ! Quoi qu'il en soit, maintenant il ce retrouvait a guidé une troupe de future mage noir dans un guerre qui commençais beaucoup trop tôt ! Garder sous contrôle tout ce petit monde ne serait pas chose aisé... mais bien heureusement, il n'était pas le seul membre du groupe à être responsable, et celon c'est calcule, il y avait moyen de faire en sorte que chaque équipe comprenne un chef.

Serge avait rendez vous dans la salle des tableaux avec Régibald et Kanha, Régibald allait arriver part la seul autre sorti, et Kanha serait du même côté que lui(Serge), de façon à ne lui laissé aucune chance de s'échapper. À peine eu t'il posé le pied dans la galerie des tableaux, qu'il l'aperçut, seule, invisible sauf lorsqu'on la cherche... Aurore Kans ! Il l'observa un instant, le regard sadique river sur elle, il plongea sa mains dans la poche de sa cape pour il sortir sa baguette magique. Mais il n'allais pas s'en servir tout de suite, il la garda près de lui, a moitié cacher dans sa manche, et s'avança subtilement de sa proies, comme un reptile près à passé à l'attaque.

« Aurore... »

Dit il à voix basse, dans un son qui ressemblait étrangement au sifflement d'un serpent venimeux, alors qu'il était à moins d'un mètre d'elle. Son ombre ne tarda pas a engloutir la jeune Gryffondor, qui à côté de lui semblait vraiment minuscule, alors qu'il passa à côté d'elle, la frôlant presque. Il ce reéloigna un peu, retournant vers sa jeune amies blonde...(parce qu'en toute logique Kanha est là)

(Le massacre peu commencer !)

Partie de chasse au Sang-de-Bourbe ... 2z5snbc

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Sujet: Re: Partie de chasse au Sang-de-Bourbe ... Mer 18 Mar 2009 - 18:23

En se dirigeant vers le corridor de la galerie des tableaux, Régibald avait croisé la route d’Aurore Kans. Trop facile. Sans même se donner la peine de vérifier le chemin qu’elle empruntait, il l’avait suivie de loin. Comme un traqueur. Comme son père quand il chassait le loup-garou. Sauf que la gryffondor n’avait rien d’une lycanthrope. Avec son énorme masse de cheveux, sa démarche fragile de proie et ses vêtements qui lui donnait l'allure encore plus chétive, elle n’avait l’air de rien. Misérable impure.

Il l’avait donc suivi. Avec Serge (et O’Flaherty, mais c’était là une donnée négligeable), ils avaient prévu de la coincer dans la galerie des tableaux parce que c’était un endroit où la rouge et or se rendait souvent. Toutefois, si aujourd’hui était une exception, le jeune Camlann s’en satisferait tout autant. Si elle tournait dans un autre couloir, il pourrait très bien s’en charger tout seul. Tant pis pour le plan, le résultat serait le même. Quoique plus jouissif pour lui. Peut-être son cousin le désapprouverait-il... Le jeu en valait la chandelle.

Sauf qu’Aurore se rendit bel et bien dans le corridor de la galerie. Dommage. Régibald la laissa s’y aventurer seule. Lui se posta à l’entrée du couloir, appuyé contre le mur, surveillant l’autre extrémité dans l’attente d’y voir apparaître son cousin. Ce serait le signal.

Du coin de l’oeil, il voyait toujours la sang-de-bourbe, mais ne s’en souciait pas. Il pourrait s’en approcher bien assez tôt... Il sentit également d’autres étudiants passer près de lui. Ils ne tournaient cependant pas dans la galerie-couloir. Ce n’était pas l’endroit le plus fréquenté de Poudlard. Qui plus est, c’était un lundi, donc pas mal d’élèves avaient cours. Régibald en avait un lui aussi. Il séchait. Le plan était bien plus attrayant à ses yeux que l’étude d’une énième révolte gobeline.

Soudain, Serge apparu au bout du corridor. C’était l’heure ! Avec un sourire mauvais, carnassier, Régibald se redressa et s’avança vers la proie. Serge et blondine l’atteignirent avant lui et il entendit son cousin la saluer. Digne représentant des serpentards, on aurait dit un cobra dansant, cherchant l’ouverture par laquelle cracher son venin. Régibald ne possédait pas cette grâce meurtrière. Son attitude à lui était plus brute, crue. Lorsqu’il atteignit la gryffondor, il était tendu comme la corde d’un arc, prêt à frapper dès la première occasion.

« Sang-de-bourbe. » , grinça-t-il comme la pire des insultes, ce qu’elle était sans nul doute.

Il s’était posté derrière Aurore. À sa gauche, O’Flaherty. À sa droite, Serge. Et en face, un mur. La troisième année était cernée.

Sujet: Re: Partie de chasse au Sang-de-Bourbe ... Mer 18 Mar 2009 - 21:02

Vu qu'elle était trop intelligente comme fille, elle avait très bien compris et très vite intégré le plan génial qui visait à coincer Aurore Kans. Elle et Higgs débarquaient d'un côté, Régibald-les-sales-cheveux de l'autre, et pof ! Vu que dans un couloir y avait que des murs à gauche et à droite, la voilà prise au piège. Brillant. Pour la treizième fois en une minute, elle se demanda ce qu'elle faisait là. Enfin elle avait voulu un peu d'animation, sortir un peu de sa routine, et ben la voilà servie, il fallait pas se plaindre. Mais quand même, elle trouvait ça un tantinet ... absurde, qu'elle se retrouve là. D'abord ce fut Serge qui, un rien flippant, s'avança puis frôla la toute petite Gryffondor, en soufflant son nom. Hum, elle n'aurait pas trouvé ça bien rassurant, et la demoiselle Kans semblait partager son point de vue sur ce point. Higgs s'était retourné vers elle. Ha, oui, il allait falloir qu'elle fasse quelque chose aussi. Seulement, avant qu'elle ait fini de méditer pour savoir

, Régibald trop-son-meilleur-ami arriva à son tour et, sans l'élégance naturelle de l'autre, cracha un "Sans-de-Bourbe" d'une originalité folle, et qui en plus faisait disparaître tout le suspense, Aurore sachant désormais exactement ce qui lui état reproché. Et sans doutes avait-elle une idée de ce qui allait lui arriver. Le Serpentarde, elle, n'en avait absolument aucune, mais Serge était quelqu'un d'imaginatif, et Camlann quelqu'un de ... euh ... enfin il avait certainement un tas d'idées, dans cette situation.

Bon, et elle, dans cette mélasse, elle faisait quoi ... Elle ne se voyait pas démarrer la fête, non, c'était pas vraiment possible, elle n'avait pas les ... capacités requises. Et pas la moindre idée de ce qu'il convenait de faire. On le lui avait dit, peut-être, ça se pouvait, mais si c'était le cas elle avait oublié. Là, elle avait plutôt envie de repartir illico vers son dortoir, de sortir un roman policier d'un tas de trucs et de s'étaler sur son lit pour le lire. Mais non. Bon, maintenant, se décider.

" Bonjour bonjour ! Tu allais quelque part ?

salua-t-elle la petite gryffondor en souriant, avec un sourire moins agressif que celui de Régibald et moins inquiétant que celui de Serge. Mais pas franchement sympathique pour autant.

Parce qu'on ne voudrait pas te déranger ...

Elle jeta un coup d'oeil en biais à Régibald. Purée, elle ne pouvait vraiment pas le voir en peinture, celui-là .... En plus il la méprisait, ça crevait tellement les yeux que c'en était obscène. La vérité, c'était qu'au lieux d'ennuyer Aurore Kans, elle se serait bien plus volontiers fait plaisir en balançant Camlann du haut ... Par exemple, de la Tour d'Astronomie. Mais dans la vie, on ne fait pas toujours ce qu'on veut.

Ou alors, si, justement. "

Estimant avoir fait son maximum pour l'instant, en se retenant d'insulter le pauvre crétin de deuxième année, ce qui aurait sans doute un peu cassé le groove de l'empereur, elle se tut. Kans allait peut-être révéler des capacités innatendues et assassiner Régibald, qui sait ? On pouvait toujours rêver.

Sujet: Re: Partie de chasse au Sang-de-Bourbe ... Jeu 19 Mar 2009 - 20:44

N’y avait-il pas une histoire à propos d’un type qui s’était rendu fou en écoutant le chant d’un Fwooper et qui, par la suite, avait arborer ce genre de chapeau ? Était-ce ce bonhomme ? Ulrich ? Uric ? Enfin, c’était une drôle d’idée de le peindre et de le mettre dans une école ! Il devait s’en retourner dans sa tombe de honte !

Fascinée par ses observations, Aurore ne se rendit pas compte que quelqu’un s’approchait d’elle jusqu’au moment où ce quelqu’un lui adressa la parole. Juste un genre de salutation, brève, mais pleine de menaces. Immédiatement et inconsciemment, Aurore se crispa, baissant la tête pour cacher son visage derrière la masse de ses cheveux, comme pour disparaître. Que lui voulait-il ?

Le pire : il n’était pas seul. Avant d’avoir pu réagir, la petite Gryffondor se retrouva entourée par deux autres individus, en plus de celui qui était déjà là. Elle leur jeta des coups d’oeil furtifs, sans cependant se permettre de les fixer plus d’une fraction de seconde. Trois Serpentards, dont une fille : c’est tout ce qu’elle identifia de par-dessous sa tignasse protectrice.

Le second type grogna une injure. On aurait dit qu’il s’apprêtait à la mordre. Un frisson parcouru le dos de la petite Kans qui tenta de le cacher à ses trois... interlocuteurs ? La fille, une blonde, fut plus loquasse. Elle la salua, presque joyeusement, mais pas avenante pour autant. Aurore aurait bien répondu à la question qu’elle lui posa, histoire d’être polie pour éviter qu’ils ne lui reprochent son manque de réaction, sauf que ça gorge était serrée et asséchée. Ses yeux chauffaient... Elle ne devait pas pleurer ! Non non non !

Une menace vint. C’était à prévoir, mais ce n’était pas rassurant pour autant, évidemment. Aurore aurait voulu que la terre s’ouvre et l’engloutisse pour la sauver de ses trois pairs d’yeux inquisiteurs qui semblaient la transpercer aussi sauvagement que des poignards. Mourir enterrée vive, ça devait être une partie de plaisir à côté de ça...

"Couic ?" , glapit difficilement (et d’un ton beaucoup plus aigu qu’à l’ordinaire) la troisième année. Ça aurait dû être un ‘oui’ interrogatif, mais c’était tout ce qui avait réussi à sortir de sa gorge irritée par l’anxiété.

Personnage secondaire Date de naissance : 10/07/1992

Serge du ce retenir d’éclater de rire en constamment l’absence totale d’art théâtrale de son cousin, ce contentent d’un sourire amuser. C’était, franc, direct… mais sa coupait court au mystère, il ne servait plus à rien de faire duré le suspense à présent ! Kanha la salua à son tour, en un simple bonjour suivie d’une question, il était facile de deviné le tempérament de chacun d’eux. Serge semblait sournois, Régibald enragé et Kanha joueuse. Les trois ce complétaient plutôt bien en fait… Il ne fixait à présent pas la jeune fille sur le bord d’éclater en sanglot, mais plutôt sa collègue de maison, qu’il c’était donner pour but, de faire participé le plus possible.
Couic ? Ses yeux ce retournaient rapidement vers la petite chose apeuré qu’était la Gryffondor. C’était quoi ça ? Ou plutôt… sa voulais dire quoi ???

« Tu as bien quelque instant, pour… « Discuter » avec nous ! »

Il regarda la crinière de cheveux blond sale de la presque naine, en ce disant que… elle ne devait même pas avoir de peigne! Sa carrure chétive laissait à pensé qu’elle ne ce nourrissait pas assez. Il aurait été difficile de s’attarder à détailler les trais de son visage, puisqu’elle le cachait soigneusement sous son épaisse chevelure en bataille.

« Dit moi, de qui tente tu de te cache comme ça… mon ami t’aurait il fait peur ? »

Sa tactique ? Pourquoi il n’avait pas encore attaquer ? Rien ne pressait… il était plus malin de l’inquiéter un peu, de faire duré la peur un moment, qu’elle perde tout ses moyens, jusqu'à la parole même ! La voix de Serge était loin d’être rassurante, un peu glacé, lente, basse… il était tout prêt, pourquoi crier ! On aurait dit trois vautour, autour d’une pauvre bête effarouché. Il lança un regard à Régibald, pour lui signalé qu’il pouvait commencer qu’en il voulait, un petit sort amusant peut-être ? Puis tourna les yeux vers Kanha, pour lui signalé qu’il ne l’oubliait pas, oh que non ! Il allait lui apprendre combien il était satisfaisant de torturé c’est être inférieur, le plaisir que cela pouvait apporter, de ce débarrassé d’une créature nuisible comme Kans.

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Sujet: Re: Partie de chasse au Sang-de-Bourbe ... Lun 23 Mar 2009 - 2:44

Heureusement pour le plan (et les dents de la décolorée), Régibald ne remarqua pas le coup d’oeil antipathique que O’Flaherty lui lança. Sinon, il aurait franchement eu du mal à rester zen. Oui parce que, là, dans l’instant, il se considérait comme plutôt calme. En aurait-il été autrement qu’il n’aurait pas supporté aussi longtemps la présence de Blondine à ses côtés. Mais voilà, un exutoire lui était donné en la personne d’Aurore Kans. Tout au jeu d’intimidation qui lui était offert, Régibald parvenait à se retenir de refaire le portrait à l’albinos de service pour lui faire ravaler l’horripilante suffisance qui suintait d’elle comme l’eau croupie des murs du cachot numéro quatre. Lorsqu’elle parla, il serra les dents jusqu’à en avoir mal aux mâchoires. Même sa voix l’insupportait. Et comme si ce n’était pas suffisant, ce qu’elle racontait était d’une débilité affligeante ! "On voudrait pas te déranger, mais en fait oui." Vive les phrases qui veulent rien dire, quoi !

Se forçant à prendre une grande inspiration, le jeune Camlann se focalisa sur la Gryffondor. Ignorer O’Flaherty. Il en était capable. Il y avait plus amusant, là, devant lui. Comme pour lui donner raison, ladite Gryffondor émit un petit son semblable à celui d’une souris. Elle ne bougeait plus depuis qu’ils l’avaient encerclée. Figée par la peur ? L’idée était réjouissante. C’était presque trop facile. Ils n’avaient encore presque rien fait ! Naturellement, il ne pouvait voir le visage de la troisième année de là où il était, dans son dos, mais il parvenait sans mal à l’imaginer au bord des larmes. Il avait envie de vérifier tien...

Laissant Serge débuter la "conversation" (Ce qu’avait baratiner O’Flaherty plus tôt ne comptait pas.), Régibald se déplaça tranquillement sur le côté. Il s’éloigna ainsi, avec un soulagement certain, de la platinée pour se rapprocher de son cousin, qu’il contourna. C’est ensuite avec nonchalance qu’il croisa les bras et prit appui sur le mur (ou plutôt sur la toile qui le couvrait à cet endroit). Penchant la tête sur le côté sans se départir de son sourire malsain, il détailla avec une joie non dissimulée les traits angoissés de la petite lionne. L’échine courbée, le regard fuyant... à croire qu’elle appréhendait les coups. Voilà l’attitude qu’auraient dû avoir toutes les filles de Poudlard !

Serge lui jeta un regard et Régibald comprit sans mal l’ordre silencieux de son cousin. Que la fête commence ! Le troisième année sorti sa baguette magique de sa poche et se pencha de nouveau vers Aurore, tentant de capter son regard.

« On te cause et on arrive même pas à voir de quoi t’as l’air. » , renchérit le jeune Serpentard. Une idée avait germée dans son esprit cruel depuis qu’il avait aperçu tête-de-vadrouille-alias-Aurore-Kans...

« Seco ! » , lança-t-il avec un mouvement ample du bras. Les longs cheveux emmêlés de la misérable petite sang-de-bourbe furent coupés net, en diagonale au-dessus de ses frêles épaules. Les mèches retombèrent mollement sur le sol tandis que Régibald souriait toujours, peut-être même davantage.

[Sauf si la demoiselle n'aime pas mon idée. Auquel cas, j'en changerai dans l'instant, mylady ! *tenais à montrer que le joueur n'est pas aussi machiste que le perso*]

Sujet: Re: Partie de chasse au Sang-de-Bourbe ... Mer 25 Mar 2009 - 2:27

Ses maigres espérances furent bien vite déçues. La petite Gryffondor ne manifestait aucun esprit de combativité. Purée, mais c'était devenu n'importe quoi la Répartition ! Normalement, les griffons c'était ... du courage, oui, et un peu d'entêtement imbécile ... pas des masses de réflexion avant l'action et ... ah oui ! La grandeur d'âme. Visiblement, le courage n'était pas le principal trait de caractère d'Aurore Kans. Même si être entourée de trois Serpentards ostensiblement menaçants n'était pas la position idéale pour montrer l'étendue de sa force morale. Sans doutes. Peut-être. A dire vrai - ou à vrai dire, c'est du pareil au même - elle n'avait pas beaucoup d'expérience en la matière. Quoi qu'il en soit, la bref élan de sympathie qu'elle avait eu envers la troisième année, espérant qu'elle pourrait trucider ce petit conn -- non, pas de grossièretés - crétin prétentieux rustre et misogyne de Camlann pendant qu'elle-même feindrait la panique, incapable de faire quoi que ce soit, n'est-il pas, ce bref élan de compassion, donc, mourut bien vite. Si quelqu'un devait étrangler Régibald, ce serait elle. Ah, c'était bien triste. Enfin, ce n'était pas le moment de rêvasser à tout ça. Le joyeux

"Couic"

que poussa Mademoiselle Kans acheva de la tirer de sa rêverie, et de bâtir en elle un solide mépris à l'encontre de cette petite chose ramollie. Quasi, elle avait envie de lui crier de réagir un peu, plus grossièreté au choix, ou même deux, et plus si affinités. Couic ... Pfft.

Elle ne fut apparemment pas la seule à être un rien déroutée par ce son, mais Serge s'en remit bien vite, ne faisant rien et se contentant de mettre la demoiselle à la touffe encore plus mal à l'aise. Ah, ce Higgs, toute cette subtilité ... Mais qu'il ne regarde que l'autre imbécile, d'accord ? Qu'il arrête de lui couler des regards, nom d'un hippogriffe ! Parce qu'à tous les coups il avait une idée stupide dans sa tête de timbré.
En attendant, Régibald aka l'Homme Délicat avait trouvé que puisqu'Aurore était cachée derrière ses cheveux, le mieux était encore de l'en débarrasser. D'un point de vue logique, ça se tenait. Et puis Camlann, avec ses sales cheveux moisis, il allait pouvoir ramasser ceux d'Aurore et s'en faire une perruque. Aucun doute que ça lui irait très bien. Bon, donc, il avait sauvagement coupé ses cheveux. Ah là là, si elle n'avait pas pris Aurore en grippe pour sa faiblesse, elle aurait eu une sauvage pulsion de solidarité féminine. Les cheveux, c'était vraiment un truc super important. Enfin.
Maintenant ... Est-ce qu'elle était sensée faire quelque chose, elle aussi ? Elle ne voulait pas regarder Higgs d'un air interrogateur. Il était hors de question qu'elle lui demande de lui indiquer la marche à suivre. Si elle faisait ça, il aurait gagné.

" Alors ...

commença-t-elle, faisant mine de de réfléchir. Puis elle sortit sa baguette d'un repli de sa robe, et la pointa sur Aurore avec un geste ample. Recurvite

"

, murmura-t-elle ce faisant, d'un ton légèrement interrogateur, assez agaçant.

Au cas où il lui passerait par la tête de recommencer à produire des sons absurdes. Et c'était bien plus divertissant qu'un simple sortilège de mutisme. Elle observa les bulles qui jaillissaient de la bouche d'Aurore Kans. Hum. Est-ce que c'était satisfaisant, ça ? En tout cas, pour sa part, elle estimait que l'effort consenti par elle était conséquent. Et si jamais Camlann avait une réflexion à faire, ou un sale coup d'oeil à jeter , elle se ferait un plaisir de lui accorder le même traitement. Mais elle savait bien qu'elle n'aurait pas cette joie, puisque le sport préféré de l'autre abruti semblait être de l'ignorer. Bah, qu'il se défoule sur Kans lui aussi, hein ; après tout, c'était pour ça qu'ils étaient là, non ?

Sujet: Re: Partie de chasse au Sang-de-Bourbe ... Jeu 26 Mar 2009 - 19:23

Discuter ? Était-il réellement possible qu’ils veuillent simplement parler ? Aurore n’était pas stupide à ce point. Elle avait déjà subi ce genre de chose, quand elle était plus jeune. Les autres qui l’abordaient avec des paroles soi-disant gentilles. Pourquoi se donnaient-ils cette peine ? Qu’ils y aillent direct, là où ils voulaient en venir, puis qu’ils partent ! Probablement que ça les amusait de jouer dans la subtilité... Sadiques ! Lâches !

De qui elle se cachait ? Comme si ce n’était pas évident... Elle ne répondit pas. Il ne fallait pas répondre à ses gens. Peut importait ce qu’on leur disait, ça les faisait rire. C’est pourquoi elle ne leur demanda pas non plus ce qu’ils voulaient ou s’ils pouvaient la laisser tranquille. Tout ce qu’elle dirait, tout ce qu’elle ferait, tout ça, ça finirait par lui retomber sur le nez. Ne pas bouger, ne rien dire... Laissez faire et attendre.

Si l’autre type lui faisait peur ? Oh que oui ! D’ailleurs, l’autre type en question s’était déplacé. Presque en face d’elle maintenant, il tentait de la regarder dans les yeux, mais Aurore fixa obstinément le sol devant elle. Les ignorer...

Et puis le premier sort fusa. Aurore ne pu retenir un cri apeuré, rapidement étouffé. Dans un geste de pur réflexe, elle porta ses deux mains à ses cheveux, comme pour en retenir les mèches qui coulèrent entre ses doigts comme de l’eau. Elle les regarda tomber sur le sol comme les feuilles mortes des arbres à l’automne. Il... il... il avait osé ! Ça ! L’air frais du corridor frôla sa nuque dénudée. Elle avait presque l’impression qu’ils venaient de lui arracher ses vêtements. Elle se sentait nue, vulnérable.

Ça n’était pas fini en plus... La fille blonde continua le travail de son copain et lui jeta elle aussi un sort. La petite Kans était trop apeurée pour parvenir à réfléchir. Elle ne réalisa pas de quel sort il s’agissait, sentant juste un goût horrible envahir sa bouche. Un goût de savon. Elle tenta de s’essuyer dans sa manche, ce qui ne réussi qu’à faire coller les cheveux encore présents sur cette dernière entre eux. Des bulles et de la mousse s’échappaient de sa bouche. Comme un chien enragé.

Aurore ne résista pas plus longtemps. Les larmes coulèrent sur ses joues et elle laissa les sanglots la secouer. Non, non, non ! Ils allaient gagner ! Laissant sa peur la guider, la chétive Gryffondor sortit elle aussi sa baguette magique. Mauvais plan. Ils allaient y voir le droit de taper encore plus fort. Mais Aurore ne voulait pas se battre. Elle voulait juste fuir ! Courir le plus loin possible de ces abominables élèves !

Alors qu’elle n’avait pratiquement pas bronché depuis le début de la rencontre, la jeune adolescente se mit soudain en mouvement. Poussée par la terreur, elle recula brusquement, butant sur le grand qui devait être au moins en septième année. Avec un cri qui fut jaillir une flopée de bulles de sa bouche, elle s’en éloigna comme s’il l’avait brûlée. Elle ne voulait pas qu’il l’attrape ! Sauf qu’Aurore n’était pas très adroite et elle manqua s’étaler par terre sans l’aide de personne... Alors, au lieu de partir à courir (ce qui avait été son idée première) en offrant ainsi son dos comme cible, elle leur fit plutôt face. Tremblant comme une feuille, elle s’appuya au mur opposé à l’attroupement. Elle pleurait toujours. Ils allaient la massacrer...

Personnage secondaire Date de naissance : 10/07/1992

Le sourire sadique et amusé de serge s'agrandit lorsque son cousin lança le premier sors, bien jouer ! Mais elle avait toujours les cheveux revenant sur son visage, il aurait mieux fait de couper un peu plus haut. Serge observait la toute nouvelle coupe de cheveux de la Gryffondor, qui tentait vainement de rattraper des mèches blondes, pour les recollé peut-être ? Si ce n'était pas qu'une sale sang-de-bourbe il aurait presque eu de la pitié pour elle. Recruvite ? Elle voulait lui laver la bouche pour l'aidé à parler plus clairement ? Serge tentât de ne pas laissé paraître la perplexité qui le gagna à ce moment là, Une gammes gigantesteque de sors s'offrait à elle et... elle voulait des bulles de savons ? Vraiment étrange cette fille, mais apparemment pas sadique pour deux sous ! Il allait devoir lui montré comme on s'y prend pour torturé la vermine !

Elle pleurait ? Hey ! Elle venait de ce jeter sur lui ? Serge ne recula pas d'un pouce, au contraire il était sur le point de l'attraper part les épaules pour... Il était rendu là dans sa réflexion, et ses mains à peine a mis chemin entre lui et elle, que la demoiselle s'éloigna d'un coup sec pour aller ce coller au mur. Il avait encore rien fait ? Pourquoi ce sauvait elle si vite ? Reviens petite... on aurait dit une petite créature terrifier, pris au piège par un groupe de prédateur saffamés. Serge sembla songeur, puis on aurait dit qu'une idée venait de ui traversé l'esprit. Il fit un pas en direction de Aurore serrant sa baguette dans sa main. Il allait lui faire encore plus peur, lui montré a qu'elle point elle n'avait aucune chance contre eux, et du même coup peut-être impressionner Kanha... Parce que le jeune Higgs était en 6ème année, et que c'est justement cette année, qu'il apprenait les sors informulé !

« Moi aussi j'aime bien voir à qui je parle ! Aussi horrible soit elle ! »

* Levicorpus *

Il avait soudain lever sa baguette vers la jeune fille, ce concentrant sur sa formule magique, et aussitôt les effets apparue, il ce tourna vers la quatrième année pou observé sa réaction et lui adresser un sourire charmeur... de l'émerveillement peut-être ? Il ce la jouait peut-être un peu trop mais... il fallait lui reconnaître cela, il était très intelligent ! Digne de sa maison, part la ruse dont il faisait preuve, prudent à la fois... Parce que, c'était plutôt difficile de lancer un sort à l'envers, quand on est occuper à retenir sa jupe pour lutter contre la gravité ! Uniforme qui pouvait être très sexy d'ailleurs... sur une autre que la jeune Kans ! Comme, sur Kanha par exemple ! Les yeux de Serge montèrent doucement de bas en haut, des grandes jambes de sa collègue de maison.

* Un peu de concentration...*

Il ce retourna vers la petite Gryffondor, suspendu par un pied et les larmes aux yeux. Malgré toute l'action qui ce passait autour de la gamine, Serge ne pouvait s'empêcher de remarquer la tension qu'il y avait entre ses deux collègue de maison. Ils avaient beau ne rien dire, les regards qu'ils ce lançaient constamment, suffisait a remplacer une bonne dizaine d'insultes... Kanha n'allait rien faire... elle lançait déjà à peine un sors de bulle de savons a l'ennemie, elle allait pas s'en prendre à l'un de ses coéquipiers maintenant, comme ça, sans raison ! Il devrais surveiller Régibald par contre... Il n'allait pas laissé le garçon s'en prendre à leurs nouvelle recrut !

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Sujet: Re: Partie de chasse au Sang-de-Bourbe ... Dim 29 Mar 2009 - 18:17

Recurvite ? Un sort de gonzesse, évidemment. S’il était difficile de déterminer ce que Serge en pensa, Régibald, lui, ne se gêna pas pour afficher son dédain. Nécessairement, en emmenant une fille, à quoi fallait-il s’attendre, sinon à ça ? Peut-être que, après, elle allait leur sortir un sortilège pour défaire les coutures du sac de la gryffondor ? Ou alors, humiliation suprême, un charme qui rend les cheveux plats ! Les filles n’étaient pas faites pour l’intimidation. Aussi bien espérer d’un moldu qu’il réussisse à foutre la trouille à un sorcier...

Néanmoins, aussi étrange cela puisse-t-il être, la sang-de-bourbe réagit beaucoup plus que précédemment. Comme si on l’avait giflé pour la sortir de sa torpeur, elle s’agita soudainement, bousculant Serge (qui manqua de peu de l’immobiliser), puis leur faisant face. Elle avait même sorti sa baguette magique ! Le poing de Régibald enserra plus fermement la sienne. Ça devenait d’autant plus intéressant si elle se défendait... Une proie combative valait cent fois mieux qu’une loque humaine vaincue d’avance. Il attendait la première offensive avec impatience, tendu. Prêt à riposter violemment, il s’était inconsciemment légèrement penché vers l’avant comme un prédateur qui se rassemble sur lui-même avant de bondir.

L’attaque ne vint toutefois jamais. Serge avait levé sa baguette, sans que le jeune Camlann n’entende la moindre formule, et Kans s’était retrouvé cul par-dessus tête. Littéralement. Suspendue dans les airs par un pied. Elle pouvait se débattre autant qu’elle le voudrait, elle n’irait nul part ! D’ailleurs, ça ne semblait pas être sa priorité... S’agripper à sa jupe désespérément [Ce que je suppose qu’elle va faire.] passait en premier. Une image grotesque qui arracha à Régibald une brève exclamation cruellement amusée.

S’avançant brusquement, il agrippa Kans par les cheveux, évidemment sans aucune délicatesse, et la força à lui rendre son regard. Pathétique chose. Le fait d’être suspendue la tête en bas lui donnait un teint de tomate, ses yeux étaient gorgés d’eau et le sort d’O’Flaherty lui barbouillait le visage de mousse rose. Peut-être qu’elle allait s’étouffer avec toutes ces bulles et crever...

« Poudlard ne veut pas de la vermine de ton genre. » , siffla le serpentard entre ses dents serrées par la haine.

Il observa encore pensivement un moment la gryffondor, un rictus mauvais aux lèvres, puis il la repoussa violemment, lui arrachant certainement un bon paquet de cheveux au passage. L’ignorant ensuite totalement, pour calmer ses instincts violents, il se tourna vers Serge. Qu’elle était la suite du plan ? Allaient-ils l’enfermer dans un placard pour l’y laisser dépérir ? Ou alors, ils la balançaient dans la forêt interdite pour que les bestioles qui y habitaient s’en charge ?

Sujet: Re: Partie de chasse au Sang-de-Bourbe ... Mar 31 Mar 2009 - 21:18

N'étant pas aussi idiote qu'il plaisait à d'aucuns - et d'aucunes - de le croire, elle remarqua aisément que non seulement cet abruti de Camlann mais aussi ce taré de Serge semblaient désarçonnés par la choix de son sort. Elle savait bien qu'aucun d'entre eux ne comprendrait tout la puissance de la logique du raisonnement qui l'avait amenée jusque là ; elle aurait pu la découper en tranches, mais ce n'était pas le but ; et elle aurait pu lui faire un tas de trucs chiants et/ou douloureux, mais elle n'était pas inspirée ; et puis ils ne comprendraient jamais, donc, que parfois être humilié c'est pire qu'autre chose.
Oh, elle avait été médisante un peu trop vite : Serge avait apparemment conscience qu'il y avait des situations du types "embarrassantes" du type qui "donnent envie de ne plus jamais sortir au grand jour de sa vie" voire même "vraiment humiliantes" qui étaient plus dures à supporter pour certaine personnes qu'une coupe de cheveux mesquine. Accessoirement, Higgs avait jeté son sort sans le prononcer à haute voix. D'après ce qu'elle observait, elle supposait qu'il s'agissait de Levicorpus. Elle haussa les sourcils tout en cherchant ce que ce phénomène lui évoquait. Puis ça lui revint : sortilèges informulés. Il se pouvait bien que Serge Higgs soit justement dans l'année de scolarité où on les apprenait. Elle savait que l'exercice était difficile, et qu'il nécessitait une grande dose de concentration, ce qui fit que malgré elle elle lança un regard admiratif à Higgs. Peut-être saurait-elle en faire de même un jour, il le faudrait bien, et elle savait qu'en général elle réussissait quand elle s'en donnait les moyens, mais il n'empêchait que c'était impressionnant, plus encore sachant que pour elle se concentrer était quelque chose d'absolument complexe.

Elle ravala vite son air admiratif quand elle se prit en pleine face le sourire de Serge, et elle se rabroua intérieurement de lui avoir sans aucun doute donné satisfaction. En plus, il se mit ensuite à la détailler de haut en bas, ce qu'elle jugea comme extrêmement gênant et assez dégradant, aussi, par les valseuses de Merlin, elle n'était pas un morceau de viande ! L'ennui, c'était que Serge Higgs n'avait rien de révulsant. Mais ce n'était pas le moment, alors elle se détourna pour plutôt observer Aurore Kans suspendue en l'air à l'envers, le sang affluant vers son visage qui était de plus en plus rouge. Du coin de l'œil elle nota que Serge en faisait de même, bonne idée, tiens donc.
Régibald, comme à son habitude un monstre de délicatesse et de dignité, empoigna sauvagement les cheveux restant sur le crâne de la Gryffi pour l'informer que Poudlard n'avait aucune envie d'accueillir en sons sein des gens comme elle. Crétin, songea Kanha, Poudlard ne veut rien du tout, c'est un

, enfin. Puis le garçon lâcha violemment Aurore, et la quatrième année réalisa que ce type la dégoutait fortement. D'ailleurs une grimace s'invita sur ses traits, qu'elle effaça pour la remplacer par un sourire amusé, beaucoup plus adapté à l'occasion, lui paraissait-il.

Ce type se retourna vers Serge, puisqu'il était le chef, une interrogation se manifestant dans son attitude. Pour sa part, elle pensait que balancer Aurore dans la lac serait une bonne idée, et de l'y laisser, après avoir quand même vérifié qu'elle savait nager, parce que si elle ne pouvait pas en sortir pour raconter ce qui lui était arrivé aux autres élèves, ça ne servirait à rien ; puisque le but de l'intimidation, c'est d'engendrer la peur, et qu'elle se propage. Et il fallait bien des gens pour la propager.
Évidemment, l'autre imbécile heureux se réjouirait certainement plus de l'écarteler tranquillement quelque part, et ensuite bah, on pourrait suspendre des morceaux de son corps un peu partout, ça ferait une ambiance sympa, mais c'était un peu sanglant, et surtout vachement risqué. De tuer des gens. Parce que c'est embêtant, que les gens meurent, ça se remarque, et en général on cherche à savoir comment c'était arrivé. Donc, il valait mieux la balancer de le lac. De toutes manières, elle savait aussi bien que crétin aux cheveux dégueux que c'était Serge qui décidait. Elle s'efforçait d'ailleurs de ne pas se tourner vers lui et faisait tourner Aurore sur elle-même à vitesse variable apr des petits coups de baguettes sporadiques.

Évidemment ! Elle n’aurait pas dû sortir sa baguette. Elle aurait dû courir, quitte à ce qu’ils la frappent dans le dos. Peut-être qu’ils l’auraient assommée et qu’ils l’auraient abandonnée ensuite dans un coin avec écrit une insulte au feutre dans son front ? Ça n’aurait pas été si pire. Elle aurait même pu pousser le positivisme jusqu’à dire qu’elle s’en serait bien sortit. Pas de bobo, tout est beau ! Mais non, voilà, ce n’était pas comme ça qu’elle avait réagit. Donc, ça allait être vraiment pire. Du genre qui laisse des cicatrices peut-être, même ! Oh oui ! Elle le voyait. Non, elle le sentait ! Ils allaient la massacrer.

Le grand type s’approcha d’elle et même si Aurore avait été plus douée avec le sortilège du Bouclier, elle ne serait pas parvenu à parer l’attaque qu’il fit, car elle n’entendit même pas le sort qu’il prononça. Avait-il chuchoté ? Ou alors, il avait lancé un sort sans le dire ? Deux questions que la petite Kans aurait pu se poser si elle n’avait pas été en si mauvaise posture. En effet, le sortilège du Serpentard vint comme lui faucher les jambes. En tout cas, elle sentit très nettement comme une corde qui l’agrippait à la cheville et elle se retrouva aussitôt la tête en bas, suspendue dans le vide (et par le vide) par un pied.

Dans le mouvement, la minuscule Gryffondor ne pu retenir un cri mi-paniqué mi-surpris. Elle en échappa sa baguette magique sur le sol. Le bruit du bout de bois qui claquait sur le sol résonna à ses oreilles et elle étouffa un sanglot... Elle ne pu même pas essuyer ses larmes, car ses mains étaient désormais prises. Oh que ce serait humiliant si sa jupe retombait pour dévoiler sa petite culotte orange ! Alors elle s’y agrippa fermement en priant pour qu’il ne soit pas dans l’esprit des Verts et Argents de s’abaisser à lui mettre les fesses à l’air.

Heureusement (ou pas), ils ne tentèrent rien de ce côté. Le plus sadique des trois, celui qui lui avait coupé les cheveux, fut sur elle en un instant et elle ne parvint pas à retenir une exclamation de douleur car il la saisit brutalement pas la tignasse. Il lui fit également mal en la força à se tordre le cou pour qu’elle le regarde dans les yeux. Elle n’aima pas ce regard. Ses iris couleur de vase entouraient des prunelles qui, elle en était certaine, l’auraient tuée si elles l’avaient pu. Pourquoi il la détestait autant ? Qu’avait-elle fait de mal ? Ou de bien, vu qu’il ne devait pas être du côté du Bien...

Vermine ? Mais... mais... Ce n’était pas sa faute ! Elle n’avait pas choisi ! Et elle ne cherchait tellement pas les ennuis ! Elle ne demandait rien à personne, sinon qu’ils la laissent tranquille. En quoi était-elle une menace ? Ne pouvaient-ils pas juste l’ignorer ? Elle ne viendrait jamais les déranger ! Elle ne dérangeait personne, si ?

Aïe ! Il lui avait certainement arraché des cheveux ce timbré. Heureusement, il ne la regardait plus. Aurore en profita pour juger la distance qui la séparait du sol (et de sa baguette). Aucune chance de ce côté là...

Et la fille qui entreprenait de la faire tanguer d’un côté puis de l’autre... Elle allait finir par avoir le mal de mer...

Personnage secondaire Date de naissance : 10/07/1992

Régibald s'amusait à terrifier l'enfant, puis kanha à la faire tourner pour s'amuser... décidément il aimait bien son équipe. La baguette magique de la jeune Gryffondor était là, sur le sol, immobile, et lorsque les yeux de Serge ce furent attardé un moment sur l'objet... une idée lui vint à l'esprit, qu'il exprima en un grand sourire sadique. Il attrapa l'arme de bois de coudrier, qu'il garda dans sa main gauche, ses yeux d'un bleu vif transperçant, reflétait une ombre de mystère sur ses intentions secrètes qu'il gardait pour plus tard. De sa propre baguette, et attendant que Kanha est fait tourné la petite sang de bourbe dos à lui, il l'attrapa part le collet de sa chemise blanche, pour la stopper net dans son mouvement.

Il monta un peu le colle vers les omoplates de Aurore, pour faire un grand espace de peau à découvert, ce qui automatiquement sembla étrangler un peu la jeune fille part devant... Serge pointa sa propre baguette magique sur son coup à découvert, leurs mission arrivait à sa fin. Il fit six étrangements mouvements rapides, comme s'il tentait de lui trancher sa chaire avec ce morceau de bois, tout en marmonnant à voix basse une très longue formule magique. Il c'était pratiquer des heures à récité cette formule, c'était un élément primordial de leurs chasse aux sang-mêler ! Doucement, dans ce qui devait être une douleurs atroce, la peau de la jeune fille sembla ce déchirer pour former de petite coupure droite, et peu à peu, plus voyante, il formèrent un signe* qu'on pouvait interpréter facilement... Muggle-born. Le « M » très claire était accompagné d'un triangle sur sa première ligne, laissant deviner un « b » minuscule.

S'il voulait les éliminer le temps venu, autant les identifier immédiatement, le travaille serait plus facile, non ? Mais c'était surtout pour qu'elle en est honte... Serge lâcha le collet fripé de la chemise de Kans, qui recacha presque entièrement la marque qui avait commencer à saigné. Il Lui attrapa soudain fermement les deux épaules de ses grandes mains et lui donna brusquement un élan qui s'empressa de stopper net de la même façon qu'il l'avait lancer, lorsqu'elle ce retrouva face à lui. Il rangea sa baguette magique, pour de sa main droite attrapé le crane chevelu de la jeune fille, et la regarda d'un aire mauvais droit dans sa pupille noire et pleine de désespoir pour lui dire sur un ton glacial et menaçant.

« Je te suggère de tenir ta langue, si non, la prochaine fois on te la coupe ! Et crois moi... elle ne repoussera pas ! »

Puis il la lâcha, repris sa baguette magique et la pointant de nouveau sur elle, il s'exclama, à haute voix cette fois...

« Liberacorpus! »

Et aussitôt, la jeune Gryffondor retomba vers le sol dure de la galerie des tableaux, et alors, Serge s'adressa de nouveau à elle, sur un ton de dégoût pour lui dire, tout en rangeant sa propre baguette magique...

« Les gens comme toi ne devrait pas avoir le droit d'apprendre la magie ! »

Et c'est alors qu'il pris à deux mains l'objet de 21 centimètres appartenant à Kans, la regardant fixement d'un air sadique; plein d'assurance, amusé et la la fois si mauvais... D'un geste sec il la cassa en deux ! Crack ! Puis il la jeta au sol, devant sa propriétaire, avant de faire signe que c'était terminer, de la main, à ses cohéquipiés.

(*symbole : https://2img.net/h/oi42.tinypic.com/2exa91x.jpg)

(- oui... je sais j'aurai pu faire un signe avec « Sans de bourbes » en français, mais croyez moi, mélanger un S et un B... sa donne pas le même résultat... surtout avec des lignes droites... ><
- Je serais prêt a quitter ce topic pour laissé Elfie ramassé les morçeaux d'Aurore, si sa l'intéresse... Alors à la fin de votre message vous pouvez écrire qu'on sors de la pièce
- Aurore, si tu as un problème avec mon message t'as juste à me le dire, j'peut le modifier.)

Partie de chasse au Sang-de-Bourbe ... 2z5snbc

Serge ne lui offrit aucune réponse verbale. Régibald n’en attendait pas de toute façon. Une simple indication lui était nécessaire et c’est ce qu’il eut, plus ou moins. Le sourire sadique de son aîné était univoque. Le chef du groupe avait décidé de se lancer pleinement dans la partie pour jouer l’apothéose. Alors le deuxième année recula d’un pas pour laisser son cousin porter le coup final. Il n’aimait pas rester en retrait, voulant être toujours sur le front, mais dans cette situation particulière, il devait démontrer un peu de patience. Dardant son regard carnassier sur la gryffondor, il attendit, secondant en quelque sorte le sixième année ; profitant du spectacle.

Serge attrapa sans douceur le collet de sa jeune proie, au niveau de la nuque. Alors, Régibald intervint. Oh, il ne stoppa pas le geste de son cousin ! Au contraire. Il attrapa plutôt le poignet que la maigrichonne rouge et or avait instinctivement porté à sa nuque (l'autre occupé à toujours maintenant sa jupe) pour l’empêcher de se débattre. Il aurait pu l’immobiliser d’un sort, comme Serge aurait pu le faire lui aussi, mais le jeune Camlann aimait sentir les choses entre ses mains. Il percevait les tendons de la gryffondor lorsqu’elle agitait vainement la mains et la chaleur de sa peau que l’adrénaline nourrissait. Il aimait cette sensation de pouvoir. S’il serrait assez fort, qui sait, peut-être pouvait-il lui briser les os ? Elle avait l’air tellement rachitique... Il aimait à penser que la grimace de douleur qui tordait les traits de la petite troisième année était le fruit de sa poigne, mais peut-être était-ce plutôt dû à son cousin qui marmonnait une drôle de formule.

Le sixième année relâcha soudainement le col de la chemise de leur victime et Régibald en fit de même avec le poignet de celle-ci, quand même avec une pointe de regret. Cette fois cependant, il ne recula pas. Il pu ainsi, tandis que Serge menaçait la petite après l’avoir retournée, soulever légèrement son collet pour voir ce que son cousin y avait trafiqué. Jolie scarification. Un peu illisible à cause du sang qui en perlait, pas une fois cicatrisé, ce serait sûrement génial.

Et puis Serge leva le sort qui retenait Kans dans les airs et la gamine tomba au sol avec lourdeur. Régibald était si prêt d’elle qu’elle s’écroula presque sur ses chaussures. Avec un rictus, il la repoussa sans ménagement du pied.

Une gerbe d’étincelles magiques éclata dans un « crac » sonore qui fit sursauter le serpentard. Il redressa vivement la tête pour voir que son cousin tenait dans chaque main un morceau de la baquette de la gryffondor. Il l’avait brisée. Régibald eu soudainement une pointe d’admiration pour son aîné. Il aurait difficilement pu trouver pire sentence pour la sang-de-bourbe.

Serge leur fit alors signe qu’il était temps de partir. Avec un dernier regard de dégoût à l’intention de Kans (qui ne le remarqua probablement pas), Régibald lui emboîta le pas en ignorant royalement O’Flaherty. Il avait adoré son expérience. Quand est-ce qu’on recommençait ?

Ah, Serge, sa poésie, sa délicatesse, son empathie naturelle ... Tout ça fut rrendu visible, te brillant de mille feux lorsqu'il intercepta la petite Kans lors d'un tour que Kanha lui faisait faire. Manège gratuit ! Dans sa grande inventivité, il lui tatoua une signe admirable pouvant assez aisément se déchiffrer comme une insulte envers son sang, wah, et elle allait devoir le garder ... Quelle chance, dites-moi. Puis il l'invectiva dans beaucoup d'originalité cette fois-ci, c'était assez classique, de dire que les Sang-de-Bourbes ne devrait pas être autorisés à étudier la magie. Très classique. Pour finir, il brisa sa baguette, ce qui fit s'écarquiller les yeux de Kanha. Attendez un instant ... Il espérait vraiment qu'elle n'alait rien dire à personne dans ces conditions, et après ça ? Ils ne faisaient pas si peur que ça eux trois ... si ? En tout cas, elle, elle n'aurait pas hésité à se plaindre et à donner une description détaillée. Mais bon, les gens faibles sont si imprévisibles ... Elle-même était en quelque sort faible, mais seulement en quelque sorte.

Puis Serge leur fit signe que la fête était finie. Régibald le suivit en remuant la queue et la bave aux lèvres, maifestement ravi. Elle n'avait pas retiré de satisfaction particulière, pour sa part, si ce n'est le bouleversement de l'habitude, et un goût d'interdit et de danger pas désagréable. Elle attendit un instant avant de suivre, regardant Aurore Kans en essayant de savoir si oui ou non cette petite chose la dégoûtait aussi profondément que ça semblait être le cas pour ses camarades Serpentards de Sang-Pur. Elle ne parvint pas à conlure. En tout cas, elle s'était fait une opinion sur ses deux condisciples. Serge l'intriguait et elle le soupçonnait d'avoir eu des intentions secrètes en la collant avec lui pour cette activité palpitante, mais t'façons y avait pas de preuves. Et il avait de trop beaux yeux pour qu'elle investigue sérieusement.

Par contre, Régibald, ils étaient des genres d'alliés sur ce coup, mais si elle le croisait dans un couloir ... Quoi qu'en pense Serge et peut-être d'autres, elle tait tout à fait capable de s'exciter sur lui. Elle ne pouvait pas le blairer, mais elle ne pouvait pas le saquer, et il l'ignorait et il .... RHA. Elle se répétait un peu, là, quand même. Quelques instant après les deux garçons, elle quitta à son tour la Galerie des Tableaux. Ca allait être l'heure du goûter. Elle songeait à un cake aux fruits ... Ou au chocolat.

Dans sa situation actuelle, accrochée dans les airs avec le paysage qui tournoyait à vitesse variable devant ses yeux, Aurore ne pouvait rien faire pour se défaire de ses agresseurs. Peut-être qu’elle allait leur vomir dessus s’ils continuaient à la faire valdinguer ainsi, mais ce n’était sûrement pas ça qui allait la sorte de sa fâcheuse position. La seule chose positive que la petite Gryffondor parvint à faire fut de chiffonner suffisamment le coin de sa jupe pour parvenir à la tenir d’une main sans qu’elle ne retombe. Cela lui libéra donc l’autre main. C’était toujours ça de gagné...

Ainsi, lorsque le mouvement de ronde s’arrêta brutalement parce qu’on la saisissait au collet, la jeune Kans pu, dans un mouvement de pur réflexe, porter une main à son cou. Malheureusement, son mouvement fut bloquer par la poigne solide du Serpentard aux cheveux sales. Elle lui jeta un regard effrayé, non pas parce qu’il la tenait, mais bien parce que, là, derrière, l’autre type, il tirait fort. Il... voulait l’étrangler ? Ils allaient... la tuer ?

Un frisson parcouru le corps chétif de la petite troisième année. Presque au même instant, une douleur cuisante s’insinua sur sa nuque. Un cri de souffrance s’échappa des lèvres de la gamine qui agita inutilement sa jambe valide et tenta de se libérer de l’emprise des deux garçons. Sauf qu’ils la tenaient forts ces salauds... D’ailleurs, elle aurait probablement eu atrocement mal au poignet et à la gorge si le mal brûlant à l’arrière de son cou n’avait pas été si présent.

Le genre de pincement sur sa peau s’estompa légèrement alors qu’on libérait le col de son chemisier et son poignet. À bout de nerf, la petite ne porta même pas sa main à sa blessure. Elle resta inerte alors qu’on la retournait et qu’elle faisait face au plus vieux de ses trois tortionnaires. Elle ne le vit même pas. Ses yeux pleins d’eau ne lui envoyait qu’une image floue, mélange informe de noir, de couleur chair et d’une touche de vert. Elle ne l’écouta pas non plus. Elle était en état de choc, coupée du monde.

Alors elle chuta durement sur la pierre froide du sol, comme une grosse poche de pommes de terre. Immédiatement, comme les chenilles qu’on dérange, elle se recroquevilla sur elle-même. On lui donna un coup de pied ; elle serra les dents. Elle entendit distinctement, comme si ça avait été le propre battement de son coeur, sa baguette qui se brisa. Mais elle ne releva pas la tête pour vérifier. Elle ferma plutôt encore plus solidement les paupières en espérant que se termine bientôt l’enfer dans lequel elle était. Les bouts de bois qui avaient formés sa baguette allèrent la rejoindre sur le plancher : clac, clac...

Aurore resta longtemps ainsi, prostrée. Sa nuque chauffait et son poignet l’élançait. Après de longue minute, son petit corps se mit à frémir par soubresauts, secoué par les sanglots...

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